ANSM – Mis à jour le : 12/07/2021
ZOMIG 2,5 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Zolmitriptan …………………………………………………………………………………………………………. 2,5 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Excipients à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 100 mg de lactose.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement de la phase céphalalgique de la crise de migraine.
4.2. Posologie et mode d’administration
Le zolmitriptan ne devra pas être utilisé à visée prophylactique.
Il est recommandé de prendre le comprimé le plus tôt possible dès l’apparition de la céphalée migraineuse. Cependant, le zolmitriptan est aussi efficace lorsqu’il est administré plus tard.
Le zolmitriptan est inefficace lorsqu’il est administré au moment de l’aura. Il est déconseillé de l’administrer au stade de l’aura.
Posologie
La dose recommandée pour le traitement de la crise de migraine est de un comprimé à 2,5 mg.
L’efficacité est significative dans l’heure suivant la prise du comprimé.
Si un patient n’est pas soulagé après la première dose, une seconde dose ne doit pas être prise au cours de la même crise. Le zolmitriptan pourra être utilisé pour la crise suivante.
Si un patient a été soulagé après la première dose mais que les symptômes de la migraine réapparaissent, un deuxième comprimé peut être pris dans les 24 heures suivantes à condition de respecter un intervalle d’au moins 2 heures entre les 2 prises.
Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale de 10 mg par 24 heures.
Population pédiatrique
Utilisation chez l’enfant (de moins de 12 ans)
L’utilisation de ZOMIG n’est pas recommandée chez les enfants car la sécurité et l’efficacité des comprimés de zolmitriptan n’ont pas été évaluées chez les enfants de moins de 12 ans.
Adolescents (de 12 à 17 ans)
L’utilisation de ZOMIG n’est pas recommandée chez les adolescents car l’efficacité de zolmitriptan comprimé n’a pas été démontrée dans un essai clinique contrôlée contre placebo, réalisé chez des patients âgés de 12 à 17 ans.
Sujet âgé (de plus de 65 ans)
La sécurité et l’efficacité du zolmitriptan chez le sujet de plus de 65 ans n’ont pas été établies.
Insuffisant hépatique
En cas d’insuffisance hépatique sévère la dose maximale à ne pas dépasser par jour sera de 5 mg. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans l’insuffisance hépatique légère à modérée.
Insuffisant rénal
Aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients ayant une clairance de la créatinine supérieure à 15 ml/min (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE utilisé dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Hypertension modérée ou sévère et hypertension légère non contrôlée.
· Cette classe de médicaments (agonistes des récepteurs 5HT1B/1D) ayant été associée à des vasospasmes coronariens, les patients atteints de cardiopathie ischémique ont été exclus des essais cliniques. Par conséquent, ZOMIG ne doit pas être administré en cas d’antécédents d’infarctus du myocarde ou pathologie cardiaque ischémique, vasospasme coronarien (Angor de Prinzmetal), pathologie artérielle périphérique ou symptômes de pathologie cardiaque ischémique ou signes compatibles avec une pathologie cardiaque ischémique.
· Association à l’ergotamine ou aux dérivés de l’ergotamine (y compris le méthysergide) au sumatriptan, naratriptan et aux autres agonistes des récepteurs 5HT1B/1D (voir rubrique 4.5).
· Antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’accident ischémique transitoire (AIT).
· Syndrome de Wolff Parkinson White ou troubles du rythme liés à une voie de conduction accessoire, connus.
· Association aux inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectifs (iproniazide), sélectifs A et sélectifs B (sélégiline) (voir rubrique 4.5).
· Association au linézolide.
· Le zolmitriptan est contre-indiqué chez les patients avec une clairance de la créatinine inférieure à 15 ml/min.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Le zolmitriptan ne doit être utilisé qu’après un diagnostic certain de migraine.
Comme avec les autres traitements de la crise de migraine, avant de traiter les céphalées des patients sans diagnostic antérieur de migraine, ou des patients migraineux présentant des symptômes atypiques, il est nécessaire d’exclure d’autres pathologies neurologiques potentiellement graves.
Le zolmitriptan n’est pas indiqué dans le traitement des migraines hémiplégiques, basilaires ou ophtalmoplégiques.
Des hémorragies cérébrales, hémorragies sous-arachnoïdiennes et AVC ont été rapportées chez des patients traités par des agonistes des récepteurs 5HT1B/1D, dont le zolmitriptan.
Il faut noter que les migraineux peuvent présenter un risque accru de survenue d’événements vasculaires cérébraux (par exemple : AVC, AIT).
Comme avec les autres agonistes 5HT1B/1D, de très rares cas de vasospasme coronarien, d’angine de poitrine et d’infarctus du myocarde ont été rapportés.
Le zolmitriptan ne doit pas être administré aux patients ayant des facteurs de risque de maladie cardiaque ischémique par exemple tabagisme, utilisation de thérapies de substitution à base de nicotine, hypertension, hyperlipidémie, diabète, hérédité) sans un bilan cardio-vasculaire préalable (voir rubrique 4.3).
Une attention particulière doit être portée aux femmes ménopausées et aux hommes de plus de 40 ans présentant ces facteurs de risque. Cependant, ce bilan peut ne pas identifier tous les patients qui ont une maladie cardiovasculaire et, dans de très rares cas, des événements cardiaques graves sont survenus chez des patients sans maladie cardio-vasculaire sous-jacente.
Après administration, la prise de zolmitriptan, comme celle d’autres agonistes des récepteurs 5HT1, peut être associée à des symptômes transitoires comprenant des douleurs thoraciques ou une sensation d’oppression pouvant être intense et pouvant s’étendre au niveau de la gorge (voir rubrique 4.8). Si la symptomatologie évoque une ischémie cardiaque, il ne faut pas prendre des doses supplémentaires du produit et des explorations appropriées devront être réalisées.
Comme avec les autres agonistes 5HT1B/1D, des augmentations transitoires de la pression artérielle systémique ont été rapportées chez des patients avec ou sans antécédent d’hypertension. Très rarement, ces élévations de la pression artérielle ont été associées à des manifestations cliniques significatives.
Ne pas dépasser la dose recommandée de zolmitriptan.
L’utilisation prolongée de tout type de traitement antalgique pour soulager des céphalées peut entraîner une aggravation de celles-ci. Si une telle aggravation apparait ou est suspectée, un avis médical est nécessaire et le traitement doit être interrompu. Le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux doit être suspecté chez les patients présentant des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou à cause de) l’utilisation régulière de médicaments contre les céphalées.
Syndrome sérotoninergique :
L’administration concomitante de ZOMIG et d’autres agents sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) peut engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir rubrique 4.5).
Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l’état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Lactose et teneur en sodium
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium »
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
+ IMAO non sélectif (iproniazide)
Risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ IMAO sélectifs A
Risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ IMAO sélectifs B (sélégiline)
Risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ Linézolide (antibactérien)
Risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
+ Vasoconstricteurs alcaloïdes de l’ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine, méthysergide) et autres agonistes des récepteurs 5HT1D.
Les données issues de sujets sains suggèrent une absence d’interaction pharmacocinétique ou d’interaction cliniquement significative entre le zolmitriptan et l’ergotamine. Toutefois, il existe un risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire, et une administration concomitante est contre-indiquée.
Respecter un délai de 24 heures entre l’arrêt de l’alcaloïde et la prise du triptan.
Inversement, il est conseillé d’attendre au moins 6 heures après la prise de zolmitriptan avant d’administrer un médicament contenant de l’ergotamine.
Associations à prendre en compte
+ Antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture sérotonine
Risque potentiel d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire ou de syndrome sérotoninergique.
+ Vasoconstrictions alcaloïdes de l’ergot de seigle (méthylergométrine)
Risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire.
L’administration concomitante d’un autre agoniste des récepteurs 5HT1B/1D doit être évitée dans les 24 heures suivant un traitement par ZOMIG.
La fréquence des effets indésirables peut être augmentée lors de l’utilisation concomitante des triptans et de préparations contenant le millepertuis (Hypericum perforatum).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Dans l’espèce humaine, il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du zolmitriptan lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le zolmitriptan pendant la grossesse.
Chez l’animal, le zolmitriptan est excrété dans le lait.
En l’absence de données spécifiques chez la femme allaitante, l’utilisation de zolmitriptan est déconseillée.
4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZOMIG a une influence modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
L’attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines sera attirée sur les risques de somnolence ou de vertiges dus à la migraine ou au traitement par le zolmitriptan.
Les effets indésirables sont habituellement transitoires, apparaissent en début de traitement et disparaissent spontanément.
Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100 -<1/10), peu fréquents (≥1/1000 – <1/100), rares (≥1/10000 – <1/1000), très rares (<1/10 000).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés après administration de zolmitriptan :
Système classe-organe |
Fréquence |
Effets indésirables |
Affections du système immunitaire |
Rare |
Réactions d’hypersensibilité y compris urticaire, angiodème, et réactions anaphylactiques |
Affections du système nerveux |
Fréquent |
Sensations anormales ou troubles des sensations ; Etourdissements ; Céphalées ; Hyperesthésie ; Paresthésie ; Somnolence ; Sensation de chaleur |
Affections cardiaques |
Fréquent |
Palpitations
|
Peu fréquent |
Tachycardie |
|
Très rare |
Infarctus du myocarde ; Angor ; Vasospasme coronarien
|
|
Affections du système vasculaire |
Peu fréquent |
Augmentations légères de la pression artérielle ; Augmentations transitoires de la pression artérielle systémique |
Affections gastro-intestinales |
Fréquent |
Douleurs abdominales ; Nausée ; Vomissement ; Sécheresse buccale ; Dysphagie |
|
Très rare |
Ischémie ou infarctus (par exemple ischémie intestinale, infarctus intestinal, infarctus splénique) pouvant se présenter sous forme de diarrhée sanglante ou de douleur abdominale |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Fréquent |
Faiblesse musculaire ; Myalgie |
Affections du rein et des voies urinaires |
Peu fréquent |
Polyurie ; Pollakiurie |
Très rare |
Miction impérieuse
|
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fréquent |
Asthénie ; Lourdeur, sensation d’oppression, douleur ou pression au niveau de la gorge, du cou, des membres ou de la poitrine. |
Certains symptômes peuvent faire partie de la crise de migraine.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Les volontaires sains recevant des doses orales uniques de 50 mg de zolmitriptan présentent fréquemment une sédation.
La demi-vie d’élimination du zolmitriptan étant de 2,5 à 3 heures (voir rubrique 5.2), en cas de surdosage, la surveillance des patients devra être poursuivie au moins 15 heures ou tant que les signes ou symptômes persistent.
Il n’existe pas d’antidote spécifique du zolmitriptan. En cas d’intoxication sévère, une surveillance intensive est recommandée, en étant particulièrement attentif à la surveillance et au maintien des fonctions ventilatoire et cardio-vasculaire.
L’effet d’une hémodialyse ou d’une dialyse péritonéale sur les concentrations sériques du zolmitriptan est inconnu.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : AGONISTES SELECTIFS DES RECEPTEURS 5HT1, code ATC : N02CC03.
Lors des études précliniques, le zolmitriptan s’est avéré être un agoniste sélectif des récepteurs recombinant humains vasculaires 5HT1Da et 5HT1Db. Le zolmitriptan présente une forte affinité pour les récepteurs 5HT1D et une faible affinité pour les récepteurs 5HT1A. Le zolmitriptan ne présente aucune affinité (mesurée par des dosages de radio ligands) ni effets pharmacologiques significatifs sur les récepteurs sérotoninergiques 5HT2, 5HT3, 5HT4, adrénergiques alpha1, alpha2, beta1, histaminiques H1, H2, muscariniques, dopaminergiques 1 ou 2.
Le système trigémino-vasculaire est impliqué dans la physiopathologie de la migraine.
Chez l’animal, le zolmitriptan, grâce à son activité agoniste sur les récepteurs 5HT1, induit une vasoconstriction et une inhibition de la libération du peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), du peptide vasoactif intestinal (VIP) et de la substance P.
Ces deux effets (vasoconstriction et inhibition de la libération de neuropeptides) sont vraisemblablement à l’origine de l’amélioration des crises de migraine, représentée par une disparition de la douleur et des autres symptômes de la migraine dans l’heure suivant l’administration.
Le zolmitriptan est efficace dans le traitement de la phase céphalalgique de la crise de migraine cataméniale.
Outre ses actions périphériques, le zolmitriptan traverse la barrière hémato-méningée et peut accéder ainsi non seulement aux centres périphériques de la migraine mais aussi à ceux du tronc cérébral. Il bloque la voie réflexe vasodilatatrice utilisant les fibres orthodromiques du trijumeau et l’innervation parasympathique de la circulation cérébrale et inhibe ainsi la libération du VIP qui en est le principal neurotransmetteur.
Un essai clinique réalisé chez 696 adolescents migraineux n’a pas montré de supériorité du zolmitriptan en comprimés dosés à 2,5 mg, 5 mg et 10 mg, par rapport au placebo. L’efficacité n’a pas été démontrée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, le zolmitriptan est rapidement absorbé chez l’homme (absorption ³ 64 %) avec une biodisponibilité de l’ordre de 40 %.
Après une dose unique comprise entre 2,5 et 50 mg, 75 % de la Cmax sont atteints en moins d’une heure. Les concentrations plasmatiques sont ensuite maintenues pendant 4 à 6 heures.
L’absorption n’est pas modifiée par la nourriture.
La répétition des prises n’entraîne pas d’accumulation du produit.
Distribution
Après administration intraveineuse, le volume de distribution est de 2,4 l/kg. La fixation aux protéines plasmatiques est négligeable (25 %).
Biotransformation
Le zolmitriptan est métabolisé essentiellement au niveau hépatique. Les trois principaux métabolites sont : l’acide indole acétique (principal métabolite urinaire et plasmatique), les analogues N-oxyde et N-desméthyl du zolmitriptan. Le métabolisme du zolmitriptan dépend du CYP1A2 et le métabolisme du métabolite actif N-Desmethylsolmitriptan s’effectue via le système enzymatique de la monoamine oxydase A (MAOA). Ce dernier est le seul métabolite actif, agoniste sérotoninergique 5HT1D, 2 à 6 fois plus puissant que la molécule mère chez l’animal. Les concentrations plasmatiques de ce métabolite représentent environ la moitié de celles du zolmitriptan ; il participe vraisemblablement à l’activité thérapeutique du produit.
Élimination
Plus de 60 % de la dose administrée par voie orale sont retrouvés dans les urines (principalement sous forme d’acide indole acétique) et environ 30 % dans les fèces sous forme inchangée.
Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique totale est de 10 ml/min/kg, dont le tiers est représenté par la clairance rénale.
Les demi-vies d’élimination du zolmitriptan et de ses métabolites sont approximativement de 2,5 à 3 heures.
Populations particulières
La clairance rénale du zolmitriptan et de ses métabolites est réduite (de 7 à 8 fois) chez les patients avec insuffisance rénale modérée à sévère.
Cependant, les ASC du zolmitriptan et du métabolite actif sont légèrement supérieures (16 et 35 %, respectivement) et les demi-vies d’élimination sont légèrement augmentées, soit 3 à 3,5 heures. Ces valeurs restent dans les intervalles observés chez le volontaire sain.
Les données restent insuffisantes chez le sujet âgé de plus de 65 ans.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans le programme d’évaluation de sécurité préclinique, chez le rat à forte dose (400 mg/kg/j), le zolmitriptan a provoqué une augmentation de la fréquence des adénomes de la thyroïde dont le mécanisme est inconnu.
A 100 mg/kg/j, une augmentation de la fréquence des tumeurs thyroïdiennes a été notée. A la dose sans effet thyroïdien (25 mg/kg/j), l’exposition des animaux (ASC) par le zolmitriptan est plus de 80 fois supérieure à l’exposition chez l’homme à la dose maximale quotidienne recommandée de 10 mg.
Lactose anhydre, cellulose microcristalline, carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium.
Pelliculage : Macrogol 8000, OPADRY jaune OY-22906 (hypromellose, dioxyde de titane, macrogol 400, oxyde de fer jaune (172)).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur
2 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium)
3 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium).
6 comprimés sous plaquette t (Aluminium/Aluminium)
12 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RUE ERNEST RENAN
IMMEUBLE EUREKA
92000 NANTERRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 347 344 3 4 : 2 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium)
· 34009 344 538 1 6 : 3 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium)
· 34009 344 539 8 4 : 6 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium)
· 34009 354 430 9 0 : 12 comprimés sous plaquette (Aluminium/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.