POLARAMINE SUSPENSION

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SOMMAIRE

Présentation

Code CIP

3084919

Principes actifs

Dexchlorphéniramine

Classe thérapeutique

Antihistaminiques H1 (AB)

Laboratoire

MSD FRANCE

Tarif

Prix de vente : 0,00 €Taux de remboursement : {0} %

Produit supprimé

27/05/2015

Utilisation

Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
– rhinite (saisonnière ou perannuelle),
– conjonctivite,
– urticaire.

Posologie et mode d’administration

Voie orale.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
– Nourrisson : 1/2 cuillère-mesure (graduation à 2,5 ml), 2 à 3 fois par jour.
– Enfant de 30 mois à 10 ans : 1 cuillère-mesure (5 ml), 2 à 3 fois par jour.
– Enfant de 10 à 15 ans : 2 cuillères-mesure (5 ml) par prise, 2 à 3 fois par jour.
– Adulte : 4 cuillères-mesure (5 ml), 3 ou 4 fois par jour.
Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de la dexchlorphéniramine.

Conditions de prescription et de délivrance

Sans objet.

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 25°C.

Données de sécurité précliniques

Sans objet.

Incompatibilités

Sans objet.

Précautions d’emploi

Contre-indications

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les cas suivants :
– hypersensibilité à l’un des composants,
– en raison de la présence de dexchlorphéniramine :
. risque de glaucome par fermeture de l’angle,
. risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
DECONSEILLE :
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé, en cas d’allaitement : il existe un passage faible, mais réel de la dexchlorphéniramine dans le lait maternel. Compte tenu des propriétés sédatives de ce médicament, la prise de ce médicament en cas d’allaitement est déconseillée.
Association déconseillée : alcool.

Grossesse et allaitement

Grossesse :
Aspect malformatif (1er trimestre) :
Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la dexchlorphéniramine. En clinique, les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la dexchlorphéniramine.
Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestres) :
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies troubles neurologiques…).
Compte tenu de ces données :
– ce médicament, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant les 2 premiers trimestres de la grossesse ;
– son utilisation ne doit être envisagée au cours du 3ème trimestre que si nécessaire, en se limitant à un usage ponctuel.
Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement :
Il existe un passage faible mais réel de la dexchlorphéniramine dans le lait maternel.
Compte tenu des propriétés sédatives de ce médicament, la prise de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.

Mise en garde et précautions d’emploi

MISES EN GARDE :
En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes allergiques (détresse respiratoire, oedème, lésions cutanées…) ou de signes associés d’affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée.
PRECAUTIONS D’EMPLOI :
– La dexchlorphéniramine doit être utilisée avec prudence :
. chez le sujet âgé présentant :
. une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation ;
. une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
. une éventuelle hypertrophie prostatique ;
. en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d’accumulation.
– La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool (voir interactions) pendant le traitement est déconseillée.
– En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose (voir composition).
– Grossesse : les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de la dexchlorphéniramine. En clinique, les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la dexchlorphéniramine. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies troubles neurologiques…). Compte tenu de ces données, ce médicament, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant les 2 premiers trimestres de la grossesse ; son utilisation ne doit être envisagée au cours du 3ème trimestre que si nécessaire, en se limitant à un usage ponctuel. Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Alcool :
Majoration par l’alcool de l’effet sédatif de l’antihistaminique H1. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
– Autres dépresseurs du système nerveux central : antidépresseurs sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, dérivés morphiniques (analgésiques et antitussifs), méthadone, neuroleptiques, anxiolytiques.
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
– Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.

Mise en garde

Effets indésirables

Les caractéristiques pharmacologiques de la dexchlorphéniramine sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose (voir propriétés pharmacodynamiques).
– Effets neurovégétatifs :
. sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,
. effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire,
. hypotension orthostatique,
. troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé,
. incoordination motrice, tremblements,
. confusion mentale, hallucinations,
. agitation, nervosité, insomnie (notamment chez le nouveau-né).
– Réactions de sensibilisation :
. érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante,
. oedème, plus rarement oedème de Quincke,
. choc anaphylactique.
– Effets hématologiques :
. leucopénie, neutropénie,
. thrombocytopénie,
. anémie hémolytique.

Surdosage

Symptômes d’un surdosage en dexchlorphéniramine : convulsions (notamment chez le nourrisson et l’enfant) ; troubles de la conscience, coma.
Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.

Comment ça marche

Excipients

Saccharose

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