Oflocet 200 mg/40 ml

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Oflocet 200 mg/40 ml, solution injectable pour perfusion, boîte de 1 flacon de 40 ml

À propos

Principes actifs

  • Ofloxacine

Excipients

  • Sodium chlorure
  • Chlorhydrique acide
  • Eau pour préparations injectables
  • Présence de :
  • Sodium

Classification ATC

    • ANTI-INFECTIEUX GENERAUX À USAGE SYSTÉMIQUE
      • ANTIBACTÉRIENS À USAGE SYSTÉMIQUE
        • QUINOLONES ANTIBACTÉRIENNES
          • FLUOROQUINOLONES
            • OFLOXACINE

Statut

    Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 27/07/1988 et le 01/09/2014.

Indications : pourquoi le prendre?

Indications d’utilisation

  • Infection septicémique sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection respiratoire sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection ORL chronique sévère à bacilles Gram – et à staphylocoques
  • Infection urinaire sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection prostatique sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection gynécologique sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection osseuse sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection articulaire sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection cutanée sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection abdominale sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Infection hépatobiliaire sévère à bacilles Gram – et staphylocoques
  • Maladie du charbon
  • Infection à Pseudomonas aeruginosa
  • Infection à Staphylococcus aureus

Indications thérapeutiquesOFLOCET 200 mg/40 ml solution injectable en perfusion est indiqué chez l’adulte dans le traitement  des infections suivantes (voir rubriques Mises en garde et précautions d’emploi et Propriétés pharmacodynamiques). Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la résistance bactérienne à l’ofloxacine avant d’initier le traitement.Chez l’adulte·         septicémiques,·         ORL chroniques,·         de l’appareil génital,·         cutanées,Situations particulièresAu cours du traitement d’infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l’émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l’association d’un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d’une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas de suspicion d’échec.

L’emploi d’ofloxacine dans les infections graves, notamment bactériémiques à Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter, est déconseillé.

Traitement curatif de la maladie du charbon.

·         abdominales et hépatobiliaires.

·         osseuses et articulaires,

·         urinaires, y compris prostatiques,

·         respiratoires,

Infections sévères dues à des bacilles à Gram négatif et dues à des staphylocoques sensibles dans leurs manifestations:

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens

Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

Ce médicament ne doit jamais être utilisé :·         chez les patients épileptiques,·         chez les enfants ou adolescents en période de croissance*,*à partir des données observées en expérimentation animale, un risque d’atteinte du cartilage chez des êtres en croissance ne peut pas être complètement exclu.

·         chez les femmes enceintes ou qui allaitent*.

·         chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée à l’administration de quinolones,

·         chez les patients ayant une hypersensibilité à l’ofloxacine, à d’autres quinolones ou à l’un des composants de ce médicament (voir rubrique Composition),

Posologie et mode d’administration

PosologieChez le sujet aux fonctions rénales normalesCette posologie peut être augmentée jusqu’à 600 mg/jour chez les malades de poids élevé et/ou en cas d’infections sévères notamment chez l’immunodéprimé ou en cas d’infection d’origine nosocomiale à germes à Gram négatif multirésistants tels que PseudomonasAcinetobacter et Serratia. Pour ces derniers germes ainsi que pour Staphylococcus aureus, l’association à un autre antibiotique adapté au germe causal, est recommandée.Maladie du charbon: traitement curatif des personnes symptomatiques devant recevoir un traitement parentéral, avec relais par voie orale dès que l’état du patient le permet: 800 mg/jour en deux perfusions suivis par voie orale par 800 mg/jour en deux prises.Chez le sujet âgé Chez le sujet insuffisant rénal·         Insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine supérieure à 20 ml/min): une perfusion de 200 mg toutes les 24 heures.Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques du principe actif chez les insuffisants rénaux et les hémodialysés.Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale journalière de 400 mg d’ofloxacine en raison d’une possible diminution de l’excrétion.Voie injectable.

Ce médicament ne doit être administré que par voie veineuse en perfusion LENTE de 30 minutes pour 200mg de solution d’ofloxacine à injecter.

Mode d’administration

Chez le sujet insuffisant hépatique (par exemple, cirrhose avec ascite)

·         Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure ou égale à 20 ml/min): une perfusion de 200 mg toutes les 48 heures.

Il convient d’adapter la posologie au degré de l’insuffisance rénale en espaçant les doses:

L’âge en lui-même n’impose pas une adaptation posologique de l’ofloxacine. Cependant, il convient d’adapter la posologie au degré de l’insuffisance rénale (voir rubrique  Mises en garde et précautions d’emploi Allongement de l’intervalle QT).

La durée du traitement est de 8 semaines.

Situations particulières

400 mg/jour répartis en deux perfusions espacées de 12 heures.

Adultes

Mises en garde et précautions d’emploi

Infections dues aux streptocoques et au pneumocoqueInfections urinairesInfections de l’appareil génitalHypersensibilitéInfections à Clostridium difficileUne antibiothérapie spécifique adaptée doit être initiée dans les meilleurs délais. L’utilisation de médicaments inhibant le péristaltisme est contre-indiquée dans cette situation.Comme avec d’autres quinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec grande prudence chez les patients prédisposés aux crises convulsives.En cas de crises convulsives, le traitement par ofloxacine doit être interrompu.Les tendinites, rarement observées, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le tendon d’Achille. Les personnes âgées sont plus sujettes aux tendinites. La rupture du tendon semble être favorisée par la co-administration de corticoïdes.Un traitement approprié (par exemple immobilisation) doit être initié sur le tendon atteint.Du fait de l’excrétion essentiellement rénale de l’ofloxacine, la posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique Posologie et mode d’administration).Des réactions psychotiques ont été rapportées chez des patients prenant des fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Dans certains cas, ces réactions ont évolué vers des idées suicidaires ou vers des attitudes de mise en danger du patient lui-même incluant des tentatives de suicide parfois après une seule dose. Dans les situations où un patient développe ces réactions, l’ofloxacine doit être arrêtée et des mesures appropriées doivent être instituées.Patients insuffisants hépatiques / avec des altérations graves du foiePatients traités par antivitamine KMyasthéniePrévention de la photosensibilitéInfections secondairesUne émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d’infections nosocomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas.La prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, y compris l’ofloxacine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que :·         un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques),·         des manifestations cardiaques (telles qu’une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde ou une bradycardie).HypoglycémieNeuropathies périphériquesPatients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénasePrésence de NaCl

Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 126 mg de sodium par flacon: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.

Les patients ayant un déficit enzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase latent ou diagnostiqué, peuvent être prédisposés à des réactions d’hémolyse s’ils sont traités par quinolones. L’ofloxacine doit être administrée avec précaution chez ces patients.

Des neuropathies périphériques sensitives ou sensitivo-motrices, qui peuvent survenir rapidement, ont été rapportées chez des patients recevant des fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Le traitement par ofloxacine doit être arrêté si le patient présente des symptômes de neuropathie afin de minimiser le risque possible d’une évolution irréversible (voir rubrique Effets indésirables).

Comme avec toutes les quinolones, des cas d’hypoglycémie ont été rapportés généralement chez des patients diabétiques recevant un traitement concomitant par un anti-diabétique oral (par exemple glibenclamide) ou par insuline. Chez ces patients diabétiques, une surveillance attentive de la glycémie est recommandée (voir rubrique Effets indésirables).

Les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles aux traitements allongeant l’intervalle QTc. Par conséquent, la prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, dont l’ofloxacine, dans ces populations (voir rubrique Posologie et mode d’administration chez le patient âgé, rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions, rubrique Effets indésirables et rubrique Surdosage).

·         un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),

·         un syndrome du QT long congénital,

Troubles cardiaques

Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation d’ofloxacine, en particulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance de souches non sensibles. Une évaluation répétée de l’état du patient est essentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises.

En raison du risque de photosensibilité, l’exposition au soleil et aux rayonnements ultraviolets doit être évitée pendant la durée du traitement par ofloxacine.

L’ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients atteints de myasthénie.

Compte tenu de l’augmentation éventuelle des résultats de tests de coagulation (Temps de Quick/INR) et/ou des saignements chez des patients traités par fluoroquinolone dont l’ofloxacine, en association avec des traitements antivitamine K (par exemple la warfarine), les tests de coagulation doivent être contrôlés lorsque ces médicaments sont administrés de façon concomitante à l’ofloxacine (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions).

L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une altération de la fonction  hépatique car le traitement peut provoquer des lésions du foie. Des cas d’hépatites fulminantes pouvant conduire à une insuffisance hépatique (y compris à issue fatale) ont été rapportés avec l’ofloxacine. Les patients doivent être avisés d’arrêter le traitement et de contacter leur médecin si des signes et des symptômes de maladie hépatique apparaissent tels qu’une anorexie, un ictère, une coloration foncée des urines, un prurit ou un abdomen douloureux à la palpation (voir rubrique Effets indésirables).

L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients aux antécédents de troubles psychotiques ou chez les patients ayant des troubles psychiatriques.

Patients avec antécédents de troubles psychotiques

Patients insuffisants rénaux

Si une tendinite est suspectée, le traitement par ofloxacine doit être arrêté immédiatement.

Tendinites

Ces patients peuvent présenter des lésions pré-existantes du système nerveux central, et recevoir un traitement concomitant par le fenbufène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables ou des médicaments abaissant le seuil épileptogène comme la théophylline (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions).

Patients prédisposés aux convulsions

Une diarrhée, particulièrement si elle est sévère, persistante et/ou hémorragique, survenant pendant ou jusqu’à 10 semaines après un traitement par ofloxacine, peut être le signe d’une colite associée aux antibiotiques. Si une colite pseudo-membraneuse est suspectée, l’ofloxacine doit être immédiatement interrompue.

Des réactions d’hypersensibilité et d’allergie ont été rapportées avec les fluoroquinolones après la première administration. Des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vital même dès la première prise. Dans ces cas, l’ofloxacine doit être interrompue et un traitement adapté (par exemple traitement du choc) doit être mis en place.

Les infections de l’appareil génital peuvent être dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux fluoroquinolones.

La résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones (pathogène le plus fréquemment responsable des infections urinaires) varie au sein de l’Union Européenne. Les prescripteurs doivent prendre en considération la prévalence locale de la résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones.

Compte tenu du niveau de sensibilité des streptocoques et du pneumocoque à l’ofloxacine, l’ofloxacine n’est pas le traitement de première intention des infections dues aux streptocoques et  au pneumocoque.

Grossesse et allaitement

Sur la base de données limitées chez l’Homme, l’utilisation des fluoroquinolones au cours du premier trimestre de la grossesse n’a pas été associée à une augmentation des risques de malformations majeures ou d’autres effets indésirables sur l’issue de la grossesse. Les études chez l’animal ont montré des lésions du cartilage articulaire chez les animaux immatures, mais pas d’effet tératogène. Par conséquent, l’ofloxacine ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse (voir rubrique Contre-indications).

L’ofloxacine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités. A cause du risque d’arthropathie et d’autres toxicités graves chez l’enfant allaité, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitement avec l’ofloxacine (voir rubrique Contre-indications).

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

Théophylline, fenbufène ou anti-inflammatoires non stéroïdiens comparablesMédicaments connus pour allonger l’intervalle QTAntivitamine KGlibenclamideProbénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexateAssociations à prendre en comptePossible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité.La recherche d’opiacés ou de porphyrines dans les urines peut donner des résultats faussement positifs pendant un traitement par ofloxacine. Il peut être nécessaire de confirmer la présence d’opiacés ou de porphyrines par des méthodes de détection plus spécifiques.Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées: il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

L’activité de l’ofloxacine sur Mycobacterium tuberculosis peut être de nature à négativer la recherche de BK en particulier au cours de tuberculoses pulmonaire ou ostéoarticulaire.

Interactions avec les tests de laboratoire

+        Mycophénolate mofetil

+        Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

En particulier, en cas de traitement à forte dose, une altération réciproque de l’excrétion et une augmentation des concentrations sériques doivent être envisagées lorsque les quinolones sont administrées simultanément à d’autres médicaments qui subissent également une sécrétion tubulaire rénale (notamment probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate).

L’ofloxacine peut provoquer une légère augmentation des concentrations sériques de glibenclamide si celui-ci est administré de façon concomitante. Il est par conséquent recommandé que les patients traités simultanément par l’ofloxacine fassent l’objet d’une surveillance particulièrement étroite.

Les tests de coagulation doivent être contrôlés chez des patients traités par antivitamine K en raison d’une possible augmentation de l’effet des dérivés coumariniques.

Comme avec d’autres fluoroquinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez des patients recevant des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques) (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi).

Aucune interaction pharmacocinétique n’a été retrouvée entre l’ofloxacine et la théophylline au cours d’une étude clinique. Cependant une diminution prononcée du seuil épileptogène peut survenir lorsque les quinolones sont administrées simultanément à la théophylline, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à d’autres médicaments abaissant le seuil épileptogène.

Effets indésirables

L’information ci-dessous est basée sur les données provenant des essais cliniques et sur la longue expérience acquise après la mise sur le marché.

Classe de systèmes d’organes

Fréquent

(≥ 1/100 à

< 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à

< 1/100)

Rare

(≥ 1/10 000 à

< 1/1 000)

Très rare

(< 1/10 000)

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Infections et infestations

Infections fongiques,

Résistance bactérienne

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie,

Anémie hémolytique,

Leucopénie, Eosinophilie, Thrombocytopénie

Agranulocytose,

Insuffisance médullaire

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique*,

Réaction anaphylactoïde*,

Angiooedème*

Choc anaphylactique*, Choc anaphylactoïde*

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Hypoglycémie chez les patients diabétiques traités par des hypoglycémiants*

Affections psychiatriques

Agitation,

Troubles du sommeil,

Insomnie

Troubles psychotiques (par exemple hallucination),

Anxiété,

Etat confusionnel,

Cauchemars,

Dépression

Troubles psychotiques et dépression mettant en danger le patient lui-même, notamment idées suicidaires ou tentatives de suicide*

Affections du système nerveux

Sensations

vertigineuses,

Céphalées

Somnolence, Paresthésies,

Dysgueusie,

Parosmie

Neuropathie sensorielle périphérique*, Neuropathie sensitivomotrice périphérique*, Convulsions,

Symptômes extra-pyramidaux ou autres troubles de la coordination musculaire

Affections oculaires

Irritation oculaire

Troubles visuels

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Vertiges

Acouphènes,

Perte de l’audition

Affections cardiaques

Tachycardie

Arythmies

ventriculaires, Torsades de pointes (événements observés majoritairement chez des patients présentant des facteurs de risques d’allongement de l’intervalle QT), Allongement de l’intervalle QT confirmé par l’ECG (voir rubriques Mises en garde et précautions d’emploi et Surdosage).

Affections vasculaires

Phlébites

Hypotension

Pendant la perfusion d’ofloxacine, survenue possible de tachycardie et d’hypotension. Dans de très rares cas, chute de la tension artérielle pouvant être sévère

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux,

Rhinopharyngite

Dyspnée,

Bronchospasme

Pneumonie allergique,

Dyspnée sévère

Affections gastro- intestinales

Douleurs abdominales,

Diarrhée,

Nausées,

Vomissements

Entérocolites,

parfois hémorragiques

Colites pseudomembraneuses*

Affections hépatobiliaires

Elévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatases alcalines),

Augmentation de la bilirubine sanguine

Ictère cholestatique

Hépatite pouvant être sévère *

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit,

Rash

Urticaire,

Bouffées de chaleur,

Hyperhidrose,

Eruption pustuleuse

Erythème polymorphe,

Nécrolyse épidermique bulleuse,

Réaction de photosensibilisation*,

Eruption médicamenteuse,

Purpura vasculaire,

Vascularite, pouvant conduire exceptionnellement à une nécrose cutanée

Syndrome de Stevens-Johnson,

Pustulose exanthématique aiguë généralisée, Eruption médicamenteuse,

Syndrome de Lyell

Affections musculo- squelettiques et systémiques et affections osseuses

Tendinites

Arthralgies,

Myalgies,

Rupture tendineuse (par exemple, tendon d’Achille) qui peut survenir dans les 48 heures après le début du traitement et peut être bilatérale

Rhabdomyolyse et/ou myopathie, Faiblesse musculaire, Déchirure musculaire, Rupture musculaire

Possible aggravation de myasthénie (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi)

Affections du rein et des voies urinaires

Augmentation de la créatinine sérique

Insuffisance rénale aiguë

Néphrite interstitielle aiguë

Affections congénitales, familiales et génétiques

Crises de porphyrie chez les patients atteints de porphyrie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Réactions au site de perfusion (douleur, rougeur)

*voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi

Surdosage

L’analyse du recueil des cas de surdosage chez l’homme montre que le plus souvent il s’agit de patients âgés et que la cause de surdosage est dans 1/3 des cas, l’absence d’adaptation de la dose à la fonction rénale.En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être mis en place.Un suivi électrocardiographique (ECG) doit être effectué en raison de la possibilité d’allongement de l’intervalle QT.

Une surveillance clinique neurologique doit être effectuée.

Il est utile de connaître la fonction rénale (créatininémie) pour juger des possibilités d’élimination du produit. Il est recommandé d’éviter un surmenage musculo-tendineux pendant les jours suivants et de reprendre ensuite progressivement l’activité physique habituelle. L’hémodialyse, incluant la dialyse péritonéale et la dialyse péritonéale continue ambulatoire, n’est pas efficace pour éliminer l’ofloxacine. Il n’existe pas d’antidote spécifique.

Les signes les plus fréquents observés suite à un surdosage d’ofloxacine sont des symptômes du système nerveux central qu’une confusion, des sensations vertigineuses, des troubles de la conscience et des crises convulsives, ainsi que des réactions gastro-intestinales telles que des nausées et des érosions de la muqueuse gastrique.

Effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Des réactions (par exemple sensations vertigineuses/vertiges, somnolence, troubles visuels) peuvent altérer la capacité du patient à se concentrer et à réagir, et par conséquent constituent un risque dans les situations où ces capacités sont d’une importance particulière (par exemple conduire un véhicule ou utiliser une machine).

Propriétés pharmacologiques

Classe pharmacothérapeutique : fluoroquinolone, Code ATC: J01MA01.Mode d’actionConcentrations critiquesLes concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies par l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sont présentées ci-dessous.

Concentrations critiques établies par l’EUCAST pour l’ofloxacine  (2012.01.01, v.2.0)

Organismes

Sensible (S) (mg/l)

Résistant (R) (mg/l)

Enterobacteriaceae

# 0.5

> 1

Staphylococcus spp.

# 1

> 1

Streptococcus pneumoniae

# 0.12

> 4

Haemophilus influenzae

# 0.5

> 0.5

Moraxella catarrhalis

# 0.5

> 0.5

Neisseria gonorrhoeae

# 0.12

> 0.25

Concentrations critiques non liées à l’espèce*

# 0.5

> 1

* Les concentrations critiques non liées aux espèces ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes de la distribution des CMI d‘espèces spécifiques. Elles s’appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles aucune concentration critique propre à l’espèce n’a été définie et non à celles pour lesquelles un test de sensibilité n’est pas recommandé.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Classes

ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus anthracis (1)

Corynébactéries ($)

Staphylococcus méticilline-sensible

Streptococcus ($)

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Campylobacter

Francisella tularensis

Haemophilus influenzae

Legionella

Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis)

Morganella morganii

Neisseria

Pasteurella

Proteus vulgaris

Salmonella

Shigella

Vibrio

Yersinia dont Yersinia pestis

Anaérobies

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

Autres

Chlamydiae ($)

Mycoplasma hominis

Mycoplasma pneumoniae ($)

Ureaplasma urealyticum ($)

 

Classes

Espèces inconstamment sensibles    

(résistance acquise > 10%)

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus méticilline-résistant (2)

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+)

Citrobacter freundii

Enterobacter cloacae

Escherichia coli

Klebsiella oxytoca

Klebsiella pneumoniae

Proteus mirabilis

Providencia (+)

Pseudomonas aeruginosa (+)

Serratia

ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Enterococcus spp.

Listeria monocytogenes

Nocardia asteroides

Anaérobies

à l’exception de Mobiluncus et Propionibacterium acnes

($)        Espèce naturellement intermédiaire en l’absence de mécanisme de résistance(1)        Bacillus anthracis : aucune étude animale d’infection expérimentale dans la maladie du charbon n’a été réalisée.Mycobactéries :Chez le sujet aux fonctions rénales normales·         La demi-vie d’élimination est d’environ 5 heures.·         A raison de deux administrations quotidiennes, l’état d’équilibre est atteint après la 3ème perfusion.·         Le volume apparent de distribution est élevé: environ 1,5 l/kg.Dans le LCR et l’oeil, les concentrations sont égales respectivement à 50 % et à 30 % des concentrations sériques.·         La biostransformation est très faible (moins de 5 % de métabolites retrouvés dans les urines).Chez le sujet âgé:Chez le sujet insuffisant rénal:

La demi-vie est allongée et les clairances totale et rénale sont diminuées en fonction du degré de l’atteinte rénale.

Après une prise unique de 200 mg, la demi-vie est allongée sans modification importante de la concentration sérique maximale.

·         L’excrétion est essentiellement rénale (80 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée).

Elimination

·         L’ofloxacine présente une forte affinité tissulaire, les taux dans les tissus étant supérieurs aux concentrations sériques notamment au niveau du parenchyme pulmonaire, des glandes salivaires, de la muqueuse oropharyngée, de la peau, du muscle, de l’os, du parenchyme rénal, de la prostate, des ganglions, des tissus de la sphère gynécologique, ainsi que dans la salive et le mucus bronchique.

·         Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, environ 10 %.

·         Les concentrations plasmatiques maximales (en fin de perfusion) et minimales (à la 12ème heure) à l’état d’équilibre après 200 mg en perfusion de 30 minutes, sont respectivement de 5 à 6 mg/l et de 0,3 à 0,5 mg/l.

Distribution

L’ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycobacterium tuberculosisMycobacterium fortuitum, moindre sur Mycobacterium kansasii et encore moindre sur Mycobacterium avium.

(2)        La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

(+)        La prévalence de la résistance bactérienne est $ 50 % en France.

Classification des espèces en fonction de la sensibilité à l’ofloxacine :

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes.

Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l’ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l’ADN chromosomique bactérien.

L’ofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones.

Durée et précautions particulières de conservation

Durée de conservation :Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.Précautions particulières de conservation :Conserver à l’abri de la lumière.40 ml en flacon (verre), boîte de 1.

En raison d’un risque de précipitation, ne pas associer à l’héparine dans la même perfusion.

3 ans.

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