PERIDYS® 10 mg

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  1. Principes actifs

    • Dompéridone

    Excipients

    • Noyau :
    • Povidone
    • Amidon de riz
    • Lactose
    • Cellulose
    • Magnésium stéarate
    • Sodium laurylsulfate
    • Huile de ricin
    • Pelliculage :
    • Hypromellose

    Classification ATC

      • VOIES DIGESTIVES ET MÉTABOLISME

        • ANTISPASMODIQUES, ANTICHOLINERGIQUES ET STIMULANTS DE LA MOTRICITÉ INTESTINALE

          • STIMULANTS DE LA MOTRICITÉ INTESTINALE

            • STIMULANTS DE LA MOTRICITÉ INTESTINALE

              • DOMPÉRIDONE

    Statut

      Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 17/02/1986 et le 05/12/2016.
  2. Indications : pourquoi le prendre?

    Indications d’utilisation

    • Nausée
    • Vomissement

    Indications thérapeutiques

    PERIDYS 10 mg, comprimé pelliculé est indiqué pour le soulagement des symptômes de type nausées et vomissements.

  3. Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?

    La dompéridone est contre-indiquée dans les situations suivantes:

    ·       hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique Composition ;

    ·       tumeur hypophysaire à prolactine (prolactinome) ;

    ·       chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques) ;

    ·       chez les patients ayant un allongement connu des intervalles de conduction cardiaque, notamment de l’intervalle QTc, les patients présentant des troubles électrolytiques importants ou des maladies cardiaques sous-jacentes telles qu’une insuffisance cardiaque congestive (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi) ;

    ·       administration concomitante avec les médicaments qui allongent l’intervalle QT (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions) ;

    ·       administration concomitante avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (quels que soient leurs effets d’allongement de l’intervalle QT) (voir rubrique Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions) ;

    ·       lorsque la stimulation de la motricité gastrique peut s’avérer nocive: hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive.

  4. Posologie et mode d’administration

    PERIDYS 10 mg, comprimé pelliculé doit être utilisé à la dose minimale efficace pour la durée la plus courte nécessaire pour contrôler les nausées et les vomissements.

    Il est recommandé de prendre PERIDYS 10mg, comprimé pelliculé avant les repas. Si le médicament est pris après les repas, son absorption est quelque peu retardée.

    Les patients doivent s’efforcer de prendre chaque dose à l’heure prévue. Si une dose prévue est oubliée, cette dose ne doit pas être prise et le schéma d’administration habituel doit être poursuivi. La dose ne doit pas être doublée pour compenser une dose omise.

    Habituellement, la durée maximale du traitement ne doit pas dépasser une semaine.

    Adultes et adolescents (à partir de 12 ans de 35 kg)

    Un comprimé à 10 mg jusqu’à 3 fois par jour, la dose quotidienne maximale étant de 30 mg.

    Nouveau-nés, nourrissons, enfants (moins de 12 ans) et adolescents de moins de 35 kg

    Compte tenu de la nécessité d’une posologie exacte, la forme comprimé n’est pas adaptée aux enfants et aux adolescents pesant moins de 35 kg.

    Insuffisance hépatique

    PERIDYS 10 mg, comprimé pelliculé est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir rubrique Contre-indications). Une modification de la dose n’est cependant pas nécessaire en cas d’insuffisance hépatique légère (voir rubrique Propriétés pharmacocinétiques).

    Insuffisance rénale

    Étant donné que la demi-vie d’élimination de la dompéridone est allongée en cas d’insuffisance rénale sévère, en cas d’administrations répétées, la fréquence d’administration de PERIDYS 10 mg, comprimé pelliculé doit être réduite à une ou deux prises par jour en fonction du degré de sévérité de l’insuffisance rénale. Une diminution de la dose peut s’avérer nécessaire.

    Comprimé pelliculé biconvexe, circulaire, blanc à blanc crème.

  5. Mises en garde et précautions d’emploi

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Ce médicament contient de l’huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).

    Insuffisance rénale

    La demi-vie d’élimination de la dompéridone est allongée en cas d’insuffisance rénale sévère. En conséquence, en cas d’administrations répétées, la fréquence d’administration de la dompéridone doit être réduite à une ou deux prises par jour en fonction du degré de sévérité de l’insuffisance rénale. Une diminution de la dose peut s’avérer nécessaire.

    Effets cardiovasculaires

    La dompéridone a été associée à un allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme. Au cours de la surveillance après commercialisation, de très rares cas d’allongement de l’intervalle QT et de torsades de pointes ont été rapportés chez des patients traités par la dompéridone. Ces cas concernent des patients avec des facteurs de risque, des anomalies électrolytiques et des traitements associés qui ont pu être des facteurs contributifs (voir rubrique Effets indésirables).

    Des études épidémiologiques ont mis en évidence que la dompéridone est associée à un risque accru d’arythmies ventriculaires graves ou de mort subite (voir rubrique Effets indésirables). Un risque plus élevé a été observé chez les patients de plus de 60 ans, les patients traités par des doses quotidiennes supérieures à 30 mg et les patients traités simultanément par des médicaments qui allongent l’intervalle QT ou des inhibiteurs du CYP3A4.

    La dompéridone doit être utilisée à la dose efficace la plus faible chez l’adulte et chez l’enfant.

    La dompéridone est contre-indiquée chez les patients ayant un allongement connu des intervalles de conduction cardiaque, notamment de l’intervalle QTc, les patients présentant des troubles électrolytiques importants (hypokaliémie, hyperkaliémie, hypomagnésémie) ou une bradycardie, ou les patients présentant des maladies cardiaques sous-jacentes telles qu’une insuffisance cardiaque congestive en raison du risque accru d’arythmies ventriculaires (voir rubrique Contre-indications.). Les troubles électrolytiques (hypokaliémie, hyperkaliémie, hypomagnésémie) et la bradycardie sont connus pour augmenter le risque pro-arythmique.

    Le traitement par la dompéridone doit être arrêté en cas de survenue de signes ou symptômes pouvant être associés à une arythmie cardiaque et les patients doivent consulter leur médecin.

    Les patients doivent être invités à rapporter immédiatement tout symptôme cardiaque.

  6. Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Il existe peu de données après commercialisation sur l’utilisation de la dompéridone chez les femmes enceintes. Une étude chez le rat a montré un effet toxique sur la reproduction en cas de dose élevée, toxique pour la mère. Le risque éventuel chez l’homme est inconnu. De ce fait, PERIDYS ne doit être utilisé pendant la grossesse que lorsque le bénéfice thérapeutique attendu le justifie.

    Allaitement

    La dompéridone est excrétée dans le lait maternel humain et les enfants allaités reçoivent moins de 0,1 % de la dose maternelle ajustée selon le poids. La survenue d’effets indésirables, en particulier des effets cardiaques, ne peut être exclue après l’exposition via le lait maternel. Une décision doit être prise d’arrêter l’allaitement ou d’interrompre/de s’abstenir du traitement par la dompéridone en tenant compte du bénéfice de l’allaitement pour l’enfant et du bénéfice du traitement pour la mère. La prudence est de rigueur en présence de facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc chez les enfants allaités.

  7. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

    La voie métabolique principale de la dompéridone implique le CYP3A4. Les données in vitro suggèrent que l’administration concomitante de médicaments qui inhibent le CYP3A4 de façon importante peut entraîner l’augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone.

    Risque accru d’allongement de l’intervalle QT en raison d’interactions pharmacodynamiques et/ou pharmacocinétiques.

    Associations contre-indiquées

    Médicaments qui allongent l’intervalle QTc

    o    antiarythmiques de classe IA (par exemple, disopyramide, hydroquinidine, quinidine)

    o    antiarythmiques de classe III (par exemple, amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide, sotalol)

    o    certains antipsychotiques (par exemple, halopéridol, pimozide, sertindole)

    o    certains antidépresseurs (par exemple, citalopram, escitalopram)

    o    certains antibiotiques (par exemple, érythromycine, lévofloxacine, moxifloxacine, spiramycine)

    o    certains antifongiques (par exemple, pentamidine)

    o    certains antipaludéens (en particulier halofantrine, lumefantrine)

    o    certains médicaments à visée digestive (par exemple, cisapride, dolasétron, prucalopride)

    o    certains antihistaminiques (par exemple, méquitazine, mizolastine)

    o    certains anticancéreux (par exemple, torémifène, vandétanib, vincamine)

    o    certains autres médicaments (par exemple, bépridil, diphémanil, méthadone)

    (voir rubrique Contre-indications).

    Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (quels que soient leurs effets d’allongement de l’intervalle QT), c’est-à-dire :

    o    anti-protéase

    o    antifongiques azolés systémiques

    o    certains macrolides (érythromycine, clarithromycine et télithromycine)

    (voir rubrique Contre-indications).

    Associations déconseillées

    Inhibiteurs modérés du CYP3A4, c’est-à-dire diltiazem, vérapamil et certains macrolides.

    (voir rubrique Contre-indications)

    Associations nécessitant des précautions d’emploi

    La prudence est de rigueur avec les médicaments qui induisent une bradycardie et une hypokaliémie ainsi qu’avec les macrolides suivants, qui allongent l’intervalle QT : azithromycine et roxithromycine (la clarithromycine est contre-indiquée car elle est un inhibiteur puissant du CYP3A4).

    La liste de substances ci-dessus est représentative et non exhaustive.

  8. Effets indésirables

    Les effets indésirables sont classés selon leur fréquence, selon la convention suivante: très fréquent (> 1/10), fréquent (>1/100, <1/10), peu fréquent (>1/1000, <1/100), rare (>1/10000, <1/1000), très rare (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    ·         Affections du système immunitaire:

    Très rares: réactions allergiques incluant anaphylaxie, choc anaphylactique, réaction anaphylactique et oedème de Quincke.

    ·         Affections endocriniennes:

    Rares: augmentation des taux de prolactine1.

    ·         Affections psychiatriques:

    Très rares: agitation3, nervosité.

    ·         Affections du système nerveux:

    Très rares: effets extrapyramidaux2, convulsions3, somnolence3, céphalée.

    ·         Affections cardiaques :

    Fréquence indéterminée: arythmies ventriculaires, allongement de l’intervalle QTc, torsade de pointes, mort subite (voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi).

    ·         Affections gastro-intestinales:

    Rares: troubles gastro-intestinaux, y compris des crampes intestinales très rares et passagères.

    Très rares: diarrhées.

    ·         Affections de la peau et des tissus sous-cutanés:

    Très rares: urticaire, prurit, rash.

    ·         Affections des organes de reproduction et du sein :

    Rares: galactorrhée, gynécomastie, aménorrhée.

    ·         Investigations:

    Très rare: test de la fonction hépatique anormal.

    1L’hypophyse étant située en deçà de la barrière hémato-encéphalique, la dompéridone peut causer une augmentation des concentrations en prolactine. Dans de rares cas, cette hyperprolactinémie peut entraîner des effets indésirables neuroendocriniens tels que galactorrhée, gynécomastie et aménorrhée.

    2Les effets extrapyramidaux sont très rares chez les nouveau-nés et les nourrissons, et exceptionnels chez les adultes. Ces effets indésirables régressent spontanément et complètement à l’arrêt du traitement.

    3Les troubles du système nerveux central de type convulsions, agitation et somnolence sont également très rares et rapportés essentiellement chez les nourrissons et les enfants.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet: www.ansm.sante.fr.

  9. Surdosage

    Symptômes

    Les cas de surdosage ont été rapportés essentiellement chez les nourrissons et les enfants. Les symptômes de surdosage peuvent inclure agitation, troubles de la conscience, convulsions, désorientation, somnolence et des effets extrapyramidaux.

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique à la dompéridone. En cas de surdosage, un traitement symptomatique standard doit être administré immédiatement. Une surveillance ECG est recommandée en raison de la possibilité d’allongement de l’intervalle QT. Un lavage gastrique ainsi que l’administration de charbon actif peuvent s’avérer utiles. Les médicaments anti-cholinergiques ou anti-parkinsoniens peuvent être utiles pour contrôler les réactions extrapyramidales.

  10. Effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

    PERIDYS n’altère pas (ou de façon négligeable) la capacité à conduire ou à utiliser des machines.

  11. Propriétés pharmacologiques

    Classe pharmacothérapeutique : STIMULANTS DE LA MOTRICITE INTESTINALE

    Code ATC : A03FA03

    La dompéridone est un antagoniste de la dopamine aux propriétés antiémétiques qui ne traverse pas facilement la barrière hémato-encéphalique. Chez les utilisateurs de la dompéridone, en particulier chez les adultes, les effets secondaires extrapyramidaux sont très rares, mais la dompéridone entraîne la libération de prolactine par l’hypophyse. Son effet antiémétique semble dû à une combinaison d’effets périphériques (motilité gastrique) et à un antagonisme des récepteurs dopaminergiques dans la zone de stimulation des chimiorécepteurs, située hors de la barrière hémato-encéphalique, dans l’area postrema. Les études chez l’animal, ainsi que les faibles concentrations trouvées dans le cerveau, indiquent un effet périphérique prédominant de la dompéridone sur les récepteurs dopaminergiques.

    Les études chez l’homme ont montré que la dompéridone per os augmente le tonus du sphincter inférieur de l’oesophage, améliore la motilité antroduodénale et accélère la vidange gastrique. Il n’y a pas d’effet sur la sécrétion gastrique.

    Conformément à la directive ICH—E14, une étude approfondie de l’intervalle QT a été réalisée. Cette étude comportait un placebo, un comparateur actif et un témoin positif et elle a été conduite chez des sujets sains à une dose de 10 ou 20 mg de dompéridone administrée 4 fois par jour jusqu’à une dose quotidienne maximale de 80 mg. Cette étude a mis en évidence une différence maximale de l’intervalle QTc entre la dompéridone et le placebo (d’après la méthode des moindres carrés pour la variation par rapport à l’inclusion) de 3,4 ms avec 20 mg de la dompéridone administrés 4 fois par jour au Jour 4. L’IC bilatéral à 90 % (1,0 à 5,9 ms) n’a pas dépassé 10 ms. Aucun effet cliniquement pertinent sur l’intervalle QTc n’a été observé dans cette étude lorsque la dompéridone a été administrée jusqu’à une dose de 80 mg/jour (c’est-à-dire, plus de deux fois la dose maximale recommandée).

    Toutefois, deux études antérieures d’interactions médicamenteuses ont montré un certain allongement de l’intervalle QTc en cas d’administration de la dompéridone en monothérapie (10 mg 4 fois par jour). La différence moyenne la plus importante de l’intervalle QTcF, ajustée en fonction du temps, entre la dompéridone et le placebo a été respectivement de 5,4 ms (IC à 95 % : -1,7 à 12,4) et 7,5 ms (IC à 95 % : 0,6 à 14,4).

    Absorption

    Chez les sujets à jeun, la dompéridone est rapidement absorbé après administration orale, avec un pic plasmatique atteint en 30 à 60 minutes. La faible biodisponibilité absolue de la dompéridone administré par voie orale (environ 15 %) est due à un métabolisme de premier passage important dans la paroi intestinale et le foie.

    La dompéridone est rapidement absorbée après administration orale, avec un pic de concentration plasmatique atteint en 1 h environ. Les valeurs de la Cmax et de l’aire sous la courbe (ASC) de la dompéridone augmentent proportionnellement à la dose dans l’intervalle de doses comprises entre 10 mg et 20 mg. Une augmentation de 2 à 3 fois de l’ASC de la dompéridone a été observée en cas d’administrations répétées quatre fois par jour (toutes les 5 h) de dompéridone pendant 4 jours.

    Bien que la biodisponibilité de la dompéridone soit plus élevée chez les sujets sains en cas de prise après un repas, les patients ayant des troubles gastro-intestinaux doivent prendre la dompéridone 15 à 30 minutes avant le repas. Une acidité gastrique réduite diminue l’absorption de la dompéridone. La biodisponibilité orale diminue en cas d’administration concomitante préalable de cimétidine et de bicarbonate de sodium

    La survenue du pic d’absorption est légèrement retardée et l’aire sous la courbe augmente quelque peu lorsque le produit sous forme orale est pris après un repas.

    Distribution

    La dompéridone per os ne semble pas s’accumuler ou activer son propre métabolisme; le pic plasmatique à 90 minutes de 21 ng/ml après deux semaines d’administration per os de 30 mg par jour était environ le même que celui de 18 ng/ml après la première dose. La dompéridone se lie entre 91 et 93 % aux protéines plasmatiques. Des études de distribution chez l’animal avec des médicaments radiomarqués ont montré une large distribution dans les tissus, mais une faible concentration dans le cerveau. De faibles quantités de produit actif traversent le placenta chez la rate.

    Métabolisme

    La dompéridone subit un métabolisme hépatique rapide et important par hydroxylation et N-désalkylation. Les études de métabolisme in vitro utilisant des inhibiteurs diagnostiques ont révélé que CYP3A4 est une forme majeure du cytochrome P-450 jouant un rôle dans la N-désalkylation de la dompéridone, alors que CYP3A4, CYP1A2 et CYP2E1 interviennent dans l’hydroxylation aromatique de la dompéridone.

    Excrétion

    Les excrétions urinaires et fécales représentent respectivement 31 à 66 % de la dose orale. La proportion de produit inchangé excrété est faible (10 % des excrétions fécales et environ 1 % des excrétions urinaires). La demi-vie plasmatique après une dose orale unique est de 7 à 9 heures chez les sujets sains, mais est prolongée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale sévère.

    Insuffisance hépatique

    Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Pugh 7 à 9, classification B de Child-Pugh), l’ASC et la Cmax de la dompéridone sont respectivement 2,9 et 1,5 fois supérieures à celles de sujets sains.

    La fraction libre est augmentée de 25 % et la demi-vie d’élimination terminale est prolongée, passant de 15 à 23 heures. Les sujets atteints d’une légère insuffisance hépatique montrent, sur la base de la Cmax et de l’ASC, une exposition systémique légèrement inférieure à celle des sujets sains, sans qu’il y ait de changement dans la liaison aux protéines ni dans la demi-vie terminale. Aucune étude n’a été menée chez des sujets atteints d’insuffisance hépatique sévère. La dompéridone est contre-indiquée chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir rubrique Contre-indications).

    Insuffisance rénale

    Chez les sujets présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min/1,73m²), la demi-vie de la dompéridone a été augmentée, passant de 7,4 à 20,8 heures, mais les taux plasmatiques du médicament sont inférieurs à ceux observés chez des sujets sains.

    Étant donné que la dompéridone n’est que très faiblement excrétée sous forme inchangée (environ 1 %) via les reins, il est peu probable que, lors d’une administration unique, la dose doive être ajustée chez les patients atteints d’insuffisance rénale.

    Cependant, en cas d’administrations répétées, la fréquence d’administration doit être réduite à une ou deux prises par jour en fonction du degré de l’insuffisance rénale et une diminution de la dose peut s’avérer nécessaire.

  12. Durée et précautions particulières de conservation

    Durée de conservation :

    3 ans

    Précautions particulières de conservation :

    Pas de précautions particulières de conservation.

    40 comprimés sous plaquettes  (PVC/Aluminium).

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