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Ce médicament appartient à la famille des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Il diminue la sécrétion des acides gastriques et permet ainsi de combattre les troubles liés à l’acidité de l’estomac. Il agit de façon prolongée, mais retardée : la baisse de l’acidité de l’estomac demande un délai de quelques jours. Il est utilisé pour : traiter les symptômes du reflux gastro-œsophagien, les inflammations de l’œsophage (œsophagite) et prévenir les récidives ; traiter les ulcères de l’estomac ou du duodénum et le syndrome de Zollinger-Ellison ; prévenir les ulcères de l’estomac ou du duodénum liés à la prise d’anti-inflammatoires (AINS) chez les patients à risque (notamment patient de plus de 65 ans ou ayant des antécédents d’ulcères digestifs). En association avec un traitement antibiotique spécifique, ce médicament permet l’éradication d’un germe appelé Helicobacter pylori, très fréquemment responsable des récidives d’ulcère gastroduodénal. La voie parentéral est envisagé lorsque la voie orale est impossible. |
Cas général : 40 mg par jour, par voie intraveineuse. • Traitement au long cours du syndrome de Zollinger-Ellison : La posologie initiale est de 2 injections par jour (soit 80 mg). Celle-ci peut être augmentée ou diminuée en fonction des besoins, selon les résultats des mesures du débit acide. Dans le cas d’une posologie supérieure à 80 mg/jour, la dose sera fractionnée en deux administrations. Une augmentation temporaire de la posologie au-dessus de 160 mg par jour est possible, mais ne devrait pas excéder la durée nécessaire à la maîtrise de la sécrétion acide. Mode d’administration Dissoudre la poudre du PANTOPRAZOLE 40 mg en injectant dans le flacon de lyophilisat 10 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 %. La solution obtenue peut être administrée par injection directe ou en perfusion lente. L’administration sera réalisée sur 2 à 15 minutes. Cette solution reconstituée peut être diluée dans 100 ml de sérum physiologique ou de sérum glucosé à 5 %. Après préparation, la solution doit être utilisée dans les 12 heures. Le traitement par du PANTOPRAZOLE 40 mg I.V sera arrêté dès que le traitement oral est possible et il sera remplacé par PANTOPRAZOLE 40 mg comprimé. |
En cas de symptômes alarmants
En présence de tout symptôme alarmant (par exemple perte de poids involontaire importante, vomissements récurrents, dysphagie, hématémèse, anémie ou méléna) et en cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, une affection maligne doit être écartée car la prise de pantoprazole peut atténuer les symptômes et par conséquent en retarder le diagnostic.
Des examens complémentaires doivent être envisagés si les symptômes persistent malgré l’administration d’un traitement approprié.
Insuffisance hépatique
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, un bilan des enzymes hépatiques devra être réalisé régulièrement pendant le traitement. En cas d’élévation de celles-ci, le traitement devra être interrompu ( voir rubrique Posologie et mode d’administration ).
Prise concomitante d’atazanavir
L’administration concomitante d’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à protons n’est pas recommandée ( voir rubrique Interactions. ) Si l’association d’atazanavir et d’un inhibiteur de la pompe à protons est jugée indispensable, une surveillance clinique régulière est recommandée associée à une augmentation de la posologie d’atazanavir à 400 mg par 100 mg de ritonavir. La posologie quotidienne maximale de pantoprazole recommandée est de 20 mg.
Infections gastro-intestinales d’origine bactérienne
Comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons, le pantoprazole, peut favoriser le développement de bactéries intragastriques. Le traitement par pantoprazole peut conduire à une légère augmentation du risque d’infections gastro-intestinales d’origine bactérienne (par exemple par Salmonella et Campylobacter).
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par flacon, c’est-à-dire qu’il est considéré comme étant « sans sodium ».
Interactions médicamenteuses :
Effet du pantoprazole sur l’absorption d’autres médicaments
En raison de l’inhibition prolongée de la sécrétion d’acide gastrique, le pantoprazole peut réduire l’absorption des médicaments dont la biodisponibilité dépend du pH gastrique, tels que certains antifongiques azolés (kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole) et d’autres médicaments tels que l’erlotinib.
+ Traitement antirétroviral (atazanavir)
Une administration concomitante d’atazanavir et d’autres médicaments anti-VIH dont l’absorption est pH-dépendante avec les inhibiteurs de la pompe à protons peut entraîner une diminution substantielle des concentrations plasmatiques des médicaments anti-VIH et avoir un impact sur l’efficacité de ces traitements.
Une administration concomitante d’atazanavir et d’inhibiteurs de la pompe à protons n’est donc pas recommandée. ( Voir rubrique Mises en garde et précautions d’emploi. )
+ Anticoagulants coumariniques (phenprocoumone ou warfarine)
Bien qu’aucune interaction n’ait été observée lors de l’administration simultanée d’inhibiteurs de la pompe à protons et de phenprocoumone ou de warfarine, au cours des études pharmacocinétiques, des cas isolés de modification de l’INR (rapport normalisé international) ont été signalés au cours d’un traitement concomitant, après commercialisation. Par conséquent, il est recommandé de surveiller le temps de prothrombine/l’INR des patients traités par des anticoagulants coumariniques (comme la phenprocoumone ou la warfarine), au début et à l’arrêt du traitement, ou en cas d’administration intermittente de pantoprazole.
Etudes sur les autres interactions médicamenteuses
Le pantoprazole est largement métabolisé au niveau du foie par le système enzymatique du cytochrome P450. La voie métabolique principale est la déméthylation par le CYP2C19 et les autres voies métaboliques comprennent l’oxydation par le CYP3A4.
Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée au cours d’études spécifiques portant notamment sur la carbamazépine, le diazépam, le glibenclamide, la nifédipine et un contraceptif oral composé de lévonorgestrel et d’éthinylestradiol.
Les résultats provenant de diverses études sur les interactions montrent que le pantoprazole n’agit pas sur le métabolisme des substances actives métabolisées par le CYP1A2 (caféine, théophylline), par le CYP2C9 (piroxicam, diclofénac, naproxène), par le CYP2D6 (métoprolol), par le CYP2E1 (éthanol) et n’interfère pas avec le rôle de la P-glycoprotéine dans l’absorption de la digoxine.
Il n’existe pas d’interactions avec les antiacides administrés de manière concomitante.
Des études d’interactions ont été menées sur l’administration concomitante de pantoprazole et de différents antibiotiques (clarithromycine, métronidazole, amoxicilline). Aucune interaction cliniquement pertinente n’a été observée.