ISOPRINOSINE 500 mg
À propos
Principes actifs
- Inosine acédobène dimépranol
Excipients
- Mannitol
- Amidon de blé
- Povidone
- Magnésium stéarate
Statut
- Ce médicament a été autorisé sur le marché entre le 08/08/1978 et le 25/07/2014.
AUTRES ANTIVIRAUXINOSINE PRANOBEX
Indications : pourquoi le prendre?
Indications thérapeutiquesLeuco-encéphalites subaiguës sclérosantes.
Contre indications : pourquoi ne pas le prendre ?
CONTRE-INDIQUE :
– Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des composants du produit.
– Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d’amidon de blé (gluten).
– Patients présentant une hyperuricémie symptomatique.
DECONSEILLE :
– Grossesse : l’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse. En effet les données cliniques et animales sont insuffisantes et ne permettent pas de conclure.
– Allaitement : il n’y a pas de donnée de passage du médicament dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de prudence, l’allaitement est à éviter lors de traitement par Isoprinosine.
Posologie et mode d’administration
Traitement en administration fractionnée, en monothérapie ou en adjonction à l’interféron.
Leuco-encéphalites subaiguës sclérosantes :
100 mg/kg/jour jusqu’à 3 à 4 g/jour, soit 6 à 8 comprimés de 500 mg/jour (fractionné jusqu’à 8 prises/jour), en continu, sous contrôle régulier et selon les besoins, lors de traitements prolongés.
Comprimé sécable blanc.
Mises en garde et précautions d’emploi
– Le médicament devra être administré avec précaution chez les patients ayant des antécédents de goutte, d’hyperuricémie, de lithiase rénale ou chez les patients ayant une insuffisance rénale.
– Pendant la durée du traitement, l’uricémie, l’uraturie ainsi que la fonction rénale de ces patients, devront être surveillées attentivement.
– En cas de traitement prolongé, l’uricémie, l’uraturie ainsi que la fonction rénale devront être contrôlées de façon régulière, chez tous les patients.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
L’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse. En effet les données cliniques et animales sont insuffisantes et ne permettent pas de conclure.
Allaitement :
Il n’y a pas de donnée de passage du médicament dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de prudence, l’allaitement est à éviter lors de traitement par Isoprinosine.
Effets indésirables
– Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont :
augmentations modérées et transitoires de l’uricémie et de l’uraturie.
– Autres effets rapportés : rares cas de réactions allergiques telles que éruption cutanée, urticaire et oedème de Quincke. Très rares cas de chocs anaphylactiques.
Surdosage
Aucune expérience de surdosage avec ce médicament n’est connue.
Propriétés pharmacologiques
AUTRES ANTIVIRAUX, Code ATC : J05AX05.
– L’inosine acédobène dimépranol est un dérivé des purines de synthèse ayant des propriétés immunomodulatrice et antivirale.
– ISOPRINOSINE est un immunostimulant qui intervient sur la composante cellulaire et hormonale de la réponse immunitaire :
. elle stimule l’activité des macrophages,
. elle stimule l’activité des lymphocytes B et T,
. elle potentialise l’action de certaines lymphokines.
Chaque composant de ce médicament présente des propriétés pharmacologiques séparées.
ABSORPTION :
Administré par voie orale chez l’homme, l’inosine acédobène dimépranol est rapidement et complètement absorbé (> = 90%) à partir du tractus gastro-intestinal.
DISTRIBUTION :
Administré chez le singe (médicament ou ses composants), des substances radiomarquées sont retrouvées dans la plupart des tissus.
METABOLISME :
Suivant une dose orale radiomarquée de 1 g d’inosine acédobène dimépranol, chez l’homme, les taux sériques de N, N-dimetylamino-isopropanol (DIP) et p-acetomido-benzoic acid (PAcBA), sont respectivement retrouvés à 3,7 µg/ml (2 heures) et 9,4 µg/ml (1 heure).
L’inosine acédobène dimépranol combiné avec la zidovudine augmente le taux sérique de la zidovudine.
EXCRETION :
– L’excrétion urinaire des 24 heures de PAcBA et de ses métabolites principaux à l’état d’équilibre, de l’ordre de 4 g par jour, compte pour environ 85% de la dose administrée.
95% de la radioactivité urinaire liée au DIP est retrouvée soit en DIP inchangé soit en DIP N-oxyde. La demi-vie d’élimination du DIP est de 3,5 heures et celle du PAcBA est de 50 minutes.
– Suivant la prise d’un comprimé, jusqu’à 70% de l’inosine administré peut être retrouvé dans les urines sous forme d’acide urique, le reste se trouvant sous forme de métabolites normaux, xanthine et hypoxanthine.
– NB : le composé inosinique étant catabolisé par la voie de dégradation des purines vers l’acide urique, les études radiomarquées chez l’homme sont inappropriées.
Durée et précautions particulières de conservation
Durée de conservation :
5 ans.
40 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)