IOPAMIRON 300 (300 mg d’Iode par mL), solution injectable
IOPAMIRON 300 (300 mg d’Iode par mL), solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Iopamidol ………………………………………………………………………………………………………………… 61,24 g
Correspondant à 300 mg d’iode élément par millilitre
Teneur en iode par mL: 300 mg
Viscosité à 20°C: 8,8 mPa.s
Viscosité à 37°C: 4,7 mPa.s
Osmolalité à 37°C: 616 mOsm/kg.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Flacon monodose.
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Produit de contraste destiné à être utilisé pour :
· Explorations avec appareillage conventionnel ou tomodensitométrie chez l’adulte et chez l’enfant: aortographie, artériographie périphérique, sélective abdominale, coronaire; Opacification du corps entier. Urographie intraveineuse.
· Opacifications radiologiques locales (arthrographie).
· Opacification des espaces sous arachnoïdiens (saccoradiculographie, myélographie) (flacon de 10 mL).
4.2. Posologie et mode d’administration
La dose doit être adaptée en fonction de l’examen envisagé, de l’âge, du poids, du débit cardiaque, de la fonction rénale et de l’état de santé général du patient, ainsi que de la technique utilisée. En règle générale, il convient d’utiliser la même concentration et le même volume d’iode qu’avec les autres produits de contraste radiographiques actuellement disponibles.
Comme avec tous les produits de contraste, il ne faut utiliser que la plus faible dose permettant d’obtenir une visualisation adéquate.
En angiographie:
Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d’examen.
Artériographie cérébrale: 5 – 10 mL
Aortographie thoracique: 50 – 80 mL
Aortographie abdominale: 50 – 80 mL
Artériographie périphérique: 30 – 50 mL
Phlébographie 30 – 50 mL
La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d’injection est fonction du type d’examen.
En urographie:
Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale du malade qui doit être à jeun sans restriction hydrique.
• Nouveau né (< 1 mois): 1,2 g Iode/kg soit 4 mL/kg
• Enfant (1 mois à 2 ans): 1,0 g Iode/kg soit 3 mL/kg
• Enfant (2 à 11 ans): 0,5 g Iode/kg soit 1,5 mL/kg
• Adolescent et adulte: 50 – 100 mL
En neuroradiologie (flacon de 10 mL):
La dose doit être adaptée à la région explorée et à la technique choisie. La dose est comprise entre 5 et 10 mL. Le produit sera injecté lentement.
Mode d’administration
Les produits de contraste non ioniques ne doivent en aucun cas rester en contact avec le sang présent au niveau de la seringue ou des cathéters intra-vasculaires. Ces derniers doivent être rincés fréquemment afin de minimiser le risque de caillots et d’événements thromboemboliques au cours des procédures angiographiques.
Certains facteurs, tels que la durée de l’examen, le matériau du cathéter et de la seringue, l’état de santé du patient ainsi que les traitements concomitants peuvent favoriser la survenue d’événements thromboemboliques. Il convient donc de respecter minutieusement les techniques angiographiques, en particulier: les fil-guides et le cathéter doivent être manipulés avec le plus grand soin ; des systèmes à tubulure et/ou des robinets à trois voies doivent être utilisés, le cathéter doit être rincé fréquemment à l’aide d’une solution saline d’héparine et la durée de la procédure doit être courte.
Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risque d’incompatibilité physicochimique, ne pas injecter d’autre médication avec la même seringue
· Hypersensibilité au Iopamiron ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1:
· Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique 4.8) à l’injection de Iopamiron.
· Thyréotoxicose manifeste.
Administration intrathécale
L’administration intrathécale concomitante de corticoïdes et de iopamidol est contre-indiquée.
En raison d’un possible surdosage, la répétition immédiate d’une myélographie suite à un problème technique est contre-indiquée.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Les procédures diagnostiques qui impliquent l’utilisation d’un agent radio-opaque doivent être réalisées sous la responsabilité d’un personnel ayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédure particulière à effectuer.
L’injection du produit de contraste doit être réalisée avec le plus grand soin afin d’éviter toute extravasation.
Une irritation locale des tissus peut apparaître en cas d’infiltration périvasculaire du produit de contraste.
IOPAMIRON 300 (300 mg d’Iode par mL), solution injectable contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par ml, c’est-à-dire sans « sodium ».
4.4.1. Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits de contraste iodés
Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risque allergique existe.
Le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit de spécialités administrées localement pour l’opacification de cavités corporelles :
a) l’administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique non négligeable: des effets systémiques peuvent être observés.
b) l’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5% de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d’altération de la muqueuse, l’absorption est augmentée; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiques dose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.
c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voie d’administration.
Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effets indésirables, s’opposent:
· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales
· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l’état normal.
4.4.1.1. Mises en garde
Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence.
Plusieurs mécanismes ont été évoqués :
· toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéines tissulaires.
· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.
· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie).
· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).
Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédente administration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction en cas de réadministration du même, ou éventuellement d’un autre Produit de Contraste Iodé et sont donc considérés comme sujets à risque.
Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.)
Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif à visée thérapeutique.
En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à la normalisation de l’iodurie.
4.4.1.2. Précautions d’Emploi
4.4.1.2.1. Intolérance au produit de contraste iodé
Avant l’examen :
· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.
Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel.
Pendant la durée de l’examen il convient d’assurer :
· une surveillance médicale.
· le maintien d’une voie d’abord veineuse.
Après l’examen:
· Après l’administration d’un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.
· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu’à 7 jours) (voir rubrique 4.8 – Effets indésirables).
4.4.1.2.2. Insuffisance rénale
Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altération transitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénale pré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :
· identifier les patients à risque: patients déshydratés, insuffisants rénaux, atteints d’insuffisance hépatique sévère, diabétiques, souffrant d’hyperuricémie, insuffisants cardiaques sévères, atteints d’une gammapathie monoclonale ( myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, enfants de moins d’un an, sujets âgés athéromateux, et les patients atteints d’une maladie systémique grave.
· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant. La prise de liquide ne doit pas être restreinte et toute anomalie de l’équilibre hydro-électrolytique doit être corrigée avant l’utilisation de cette solution hypertonique.
· éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques. (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l’ifosfamide)
· respecter un intervalle d’au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale.
· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie (voir section 4.5).
Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable du service d’hémodialyse.
4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique
Ce type d’examen doit être évité – sauf nécessité absolue – chez les patients présentant une insuffisance hépatique, rénale ou hépato-rénale sévère. Dans ce cas, tout nouvel examen ne devra pas être pratiqué avant 5 à 7 jours.
4.4.1.2.4. Asthme
L’équilibration de l’asthme est recommandée avant injection d’un Produit de Contraste Iodé.
Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthme déclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison du risque accru de survenue d’un bronchospasme, notamment chez les patients sous béta-bloquants.
4.4.1.2.5. Dysthyroïdie
A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, en particulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents de dysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soit d’induction d’une hypothyroïdie. Il existe également un risque d’hypothyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, un produit de contraste iodé.
4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères.
En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d’hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d’œdème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration du produit de contraste iodé.
Certains troubles, tels qu’une athérosclérose de stade avancé ou une hypertension, peuvent aggraver les risques associés à un examen particulier à réaliser.
Les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive devront faire l’objet d’une surveillance pendant plusieurs heures après l’examen, afin d’identifier d’éventuels troubles hémodynamiques tardifs pouvant être associés à une augmentation transitoire de la charge osmotique circulante.
4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central
Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :
· En raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant : un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), une maladie cérébrovasculaire symptomatique, une perméabilité altérée de la barrière hémato-encéphalique, une pression intracrânienne élevée, une suspicion de tumeur, d’abcès, d’hématome ou d’hémorragie intracrânienne, ou en cas d’hypercalcémie.
· En cas d’utilisation par voie intra artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autres substances.
4.4.1.2.8. Phéochromocytome
Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Un traitement prophylactique par des alpha- bloquants est recommandé.
4.4.1.2.9. Myasthénie
L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.
4.4.1.2.10. Majoration des effets secondaires
Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d’excitation, l’anxiété et la douleur.
Une prise en charge adaptée peut s’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.
Populations particulières
Nouveau-nés, enfants :
Les nourrissons (âgés de moins d’1 an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques. Une attention particulière doit être portée à la posologie, aux détails de la procédure et au statut du patient.
Personnes âgées :
Les personnes âgées présentent un risque particulier de réactions compte tenu de la fragilité de leurs fonctions physiologiques, notamment en cas d’administration d’une dose élevée de produit de contraste. La probabilité de survenue d’une ischémie myocardique, d’une arythmie importante ou d’extrasystoles ventriculaires est plus élevée chez ces patients. Il en va de même pour le risque de survenue d’une insuffisance rénale aiguë.
Femmes en âge de procréer :
Chez les femmes en âge de procréer, des examens adéquats doivent être réalisés et des mesures adaptées doivent être prises avant tout examen radiographique, impliquant ou non l’utilisation d’un produit de contraste.
4.4.2. Mises en garde et Précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable
4.4.2.1. Spécialité injectable par voie intrathécale (flacon de 10 mL)
L’indication d’une myélographie doit être soigneusement pesée chez les malades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques, ou présentant une grave insuffisance hépatorénale.
Une évaluation précise du rapport bénéfices/risques est nécessaire s’l existe des antécédents de maladie épileptique ou en présence de sang dans le liquide céphalo rachidien ou en présence d’une infection locale ou systémique ou une bactériémie est probable.
Les patients sous traitement anti-convulsivant ne doivent pas interrompre leur traitement. Dans certains cas, le traitement anticonvulsivant pourra être augmenté au cours des 48 heures précédant l’examen. Dans l’éventualité d’une crise convulsive au cours de la procédure, l’administration intraveineuse de diazépam ou de phénobarbital est recommandée.
Les manipulations du malade pendant et après l’examen doivent être de faible amplitude.
Après l’examen, le malade doit rester allongé, la tête surélevée pendant au moins 8 heures. La surveillance du patient est attentive pendant 24 heures pendant lesquelles il est recommandé au patient de ne pas se pencher.
Il convient d’encourager le patient à boire et manger, s’il le peut.
4.4.2.2. Angiocardiographie :
En cas d’examen angiocardiographique, le fonctionnement du cœur droit et de la circulation pulmonaire doivent être particulièrement surveillés. Une insuffisance cardiaque droite et une hypertension pulmonaire peuvent provoquer une bradycardie et une hypotension systémique lors de l’injection de la solution d’iode organique.
Les angiographies du cœur droit ne doivent être réalisées qu’en cas de nécessité absolue.
Dans de rares cas, des épisodes d’arythmie ventriculaire peuvent survenir lors d’une artériographie intracardiaque et/ou coronaire.
Les injections intra-artérielles de produit de contraste peuvent induire des vasospasmes et ultérieurement des épisodes ischémiques cérébraux.
Une attention particulière devra être observée lors de l’injection de ce produit de contraste dans les cavités cardiaques, en particulier chez les nouveau-nés cyanosés présentant une hypertension pulmonaire et une altération de la fonction cardiaque.
4.4.2.3. Angiographie :
Dans le cadre d’examens angiographiques, le risque de délogement de la plaque, de détérioration ou de perforation de la paroi vasculaire doit être pris en considération lors de la manipulation du cathéter et de l’injection du produit de contraste. Il est recommandé de procéder à des injections tests afin de garantir le positionnement adéquat du cathéter.
Lors de l’exploration de l’arc aortique, l’extrémité du cathéter doit être soigneusement positionnée afin d’éviter toute hypotension, bradycardie ou lésion du SNC due à une pression excessive exercée par la pompe à injection dans le tronc artériel brachio céphalique.
En raison d’un risque thromboembolique accru, la réalisation d’angiographies doit être évitée autant que possible chez les patients atteints d’homocystinurie.
Lors d’une angiographie périphérique, l’artère dans laquelle doit être injecté le produit de contraste doit présenter des pulsations. Chez les patients atteints de thromboangéite oblitérante ou d’infections ascendantes associées à une ischémie grave, toute procédure angiographique doit, le cas échéant, faire l’objet d’une vigilance particulière.
En cas de veinographie, une attention particulière devra être portée aux patients chez lesquels une phlébite est suspectée, ou qui présentent une forme grave d’ischémie, des infections locales ou une occlusion veineuse complète.
4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
+ Metformine
Afin d’éviter une acidose lactique chez le diabétique traité par metformine et atteint d’insuffisance rénale modérée, et devant bénéficier d’une procédure élective, la metformine doit être arrêtée 48 heures avant l’examen et n’est réinstauré qu’après 48 heures, si la créatininémie est inchangée (voir rubrique 4.4 Précautions d’emploi – Insuffisance rénale). En cas d’urgence, chez les patients donc la fonction rénale est altérée ou inconnue, le médecin évaluera le risque en fonction des bénéfices attendus de l’examen avec produit de contraste et prendra toutes les récusations utiles. La metformine doit être arrêtée au moment de l’administration du produit de contraste. Après l’examen, le patient doit être maintenu sous surveillance en cas d’apparition de signes d’acidose lactique. La metformine peut être réinstaurée 48h après l’administration du produit de contraste si la créatinine sérique et revenu au niveau initial. Les patients ayant une fonction rénale normale peuvent continuer leur traitement.
+ Radiopharmaceutiques
(voir rubrique 4.4 Mise en garde)
Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d’une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baisse d’efficacité du traitement par l’iode 131.
Lorsqu’une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste iodé.
+ Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.
Ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels: le médecin doit en être informé avant l’injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.
Les patients traités par bétabloquants sont exposés à un risque élevé de réactions anaphylactiques graves Les béta-bloquants peuvent diminuer la réponse au traitement d’un bronchospasme induit par les produits de contraste.
L’administration de vasopresseurs augmente fortement les effets neurologiques du produit de contraste administré par voie intra-artérielle.
+ Diurétiques
En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.
+ Interleukine 2
Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voie intraveineuse): éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.
+ Autres médicaments
Les neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la famille des phénothiazines sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors de l’injection intrathécale de produit de contraste.
Tout traitement par ces médicaments doit être, si possible, interrompu au moins 48 h avant l’examen radiologique et doit être repris au minimum 24 h après l’examen.
Des cas de thromboses artérielles ont été rapportés lors de l’administration concomitante de papavérine et de iopamidol.
4.5.2. Autres formes d’interactions
Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate); il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l’examen.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
La sécurité d’emploi de l’administration du iopamidol chez la femme enceinte n’a pas été établie. En tout état de cause, l’exposition aux rayons X devant être évitée au cours de la grossesse, qu’un agent de contraste soit utilisé ou non, le bénéfice d’un examen radiographique doit être évalué avec soin. Outre l’exposition du fœtus aux radiations, l’évaluation du rapport bénéfices/risques associé à l’utilisation d’agents de contraste à base d’iode doit tenir compte de la sensibilité de la thyroïde du fœtus à l’iode.
Grossesse
Embryotoxicité
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Fœtotoxicité
La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieu après 14 semaines d’aménorrhée.
Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas où l’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.
Mutagénicité et fertilité
Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.
Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d’effets indésirables
Il n’est donc pas nécessaire de suspendre l’allaitement.
4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Iopamiron n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
En cas d’administration intrathécale, la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines est déconseillée pendant les 6 h suivant l’administration.
Les effets indésirables sont généralement transitoires et d’intensité légère à modérée. Cependant, de rares cas d’effets indésirables graves, mettant en jeu le pronostic vital et parfois d’issue fatale ont été rapportés.
Les réactions graves impliquant le système cardiovasculaire telles que vasodilatation avec hypotension prononcée, tachycardie, dyspnée, agitation, cyanose et perte de conscience pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire et ou l’arrêt cardiaque peuvent être fatales. Ces événements peuvent survenir rapidement et requièrent une réanimation cardiorespiratoire rapide et intensive.
Le collapsus circulatoire peut apparaître seul et/ou être le symptôme initial sans signe respiratoire ou sans autre signe ou symptôme décrits ci-dessus.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans le cadre des essais cliniques sont : des céphalées (1,5 %), des nausées (1,2 %), une sensation de chaleur (3,5 %) suite à une administration intravasculaire et des céphalées (18,9 %) après une administration intrathécale.
Administration intravasculaire
Après une administration intravasculaire, les réactions surviennent en général au bout de quelques minutes. Des réactions retardées, généralement cutanées, peuvent cependant survenir, dans la plupart des cas dans les 2 à 3 jours, plus rarement dans les 7 jours suivant l’administration du produit de contraste.
Patients adultes
Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence, en utilisant mes catégories suivantes : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe système-organe |
Effets indésirables |
|||
Etudes cliniques |
Pharmacovigilance |
|||
Fréquents |
Peu fréquents |
Rares |
Fréquence indéterminée* |
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
Thrombocytopénie |
|||
Affections du système immunitaire |
Anaphylaxie, réaction anaphylactoïde |
|||
Affections psychiatriques |
État confusionnel |
|||
Affections du système nerveux |
Céphalées |
Vertiges, dysgueusie |
Paresthésie |
Coma, accident ischémique transitoire, syncope, altération de la conscience ou perte de conscience, convulsions |
Affections oculaires |
Cécité transitoire, troubles visuels, conjonctivite, photophobie |
|||
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
Trouble de l’audition |
|||
Affections cardiaques |
Troubles du rythme cardiaque tels que : extrasystoles, fibrillation auriculaire, tachycardie ventriculaire et fibrillation ventriculaire* |
Bradycardie |
Ischémie ou infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, arrêt cardio-respiratoire, tachycardie |
|
Affections vasculaires |
Hypotension, hypertension, bouffées vasomotrices |
Malaise, choc circulatoire |
||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Œdème pulmonaire, asthme, bronchospasme |
Arrêt respiratoire, insuffisance respiratoire, syndrome de détresse respiratoire aigu, détresse respiratoire, apnée, œdème laryngé, dyspnée |
||
Affections gastro-intestinales |
Nausées |
Vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, sécheresse buccale |
Hypersécrétion salivaire, hypertrophie des glandes salivaires. |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Éruptions cutanées, urticaire, prurit, érythème, hypersudation |
Œdème facial |
||
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Dorsalgies |
Spasmes musculaires |
Douleurs musculo-squelettiques, faiblesse musculaire |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
Insuffisance rénale aiguë |
|||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Sensation de chaleur |
Douleurs thoraciques, douleurs au site d’injection, fièvre, sensation de froid |
Frissons, douleurs, malaise vagal |
|
Investigations |
Augmentation de la créatinine sanguine |
Variation de l’électrocardiogramme avec dépression du segment ST. |
* Les troubles du rythme cardiaque surviennent plus généralement suite à des procédures angiographiques cardiaques ou de cathétérisme coronaire.
Des thromboses de l’artère coronaire ont été rapportées comme étant l’une des complications des procédures de cathétérisme coronaire.
Une dissection de l’artère coronaire fait partie des autres réactions cardiaques liées aux risques de la procédure.
Comme avec les autres produits de contraste iodés, de très rares cas de syndrome cutanéo-muqueux, incluant le syndrome de Stevens-Johnson, de nécrose épidermique toxique (syndrome de Lyell) et d’érythème multiforme ont été rapportés après administration de iopamidol.
Une anaphylaxie (réaction anaphylactique/hypersensibilité) peut se manifester avec les signes suivants :
· oedème de Quincke modéré localisé ou plus diffus, oedème lingual, laryngospasme ou oedème laryngé,
· dysphagie, pharyngite et sensation de gorge serrée, douleur laryngopharyngée,
· toux, conjonctivite, rhinite, éternuements, sensation de chaleur, hypersudation, asthénie, vertiges,
· pâleur, dyspnée, respiration sifflante, bronchospasme et hypotension modérée.
Des réactions cutanées peuvent se manifester sous la forme de différents types d’éruptions cutanées, d’un érythème diffus, de cloques diffuses, d’une urticaire et de prurit. Ces réactions, qui surviennent indépendamment de la dose et de la voie d’administration, peuvent constituer les premiers signes d’un état de choc. L’administration du produit de contraste doit être interrompue immédiatement et, si nécessaire, un traitement spécifique doit être instauré par voie veineuse.
Certaines réactions plus sévères touchant le système cardiovasculaire telles qu’une vasodilatation accompagnée d’une hypotension importante, de tachycardie, de dyspnée, d’ agitation, de cyanose et d’une perte de conscience (syncope) pouvant nécessiter un traitement d’urgence.
Ces événements peuvent se produire rapidement et nécessiter une réanimation cardio-pulmonaire complète.
Un collapsus cardiovasculaire primaire peut survenir seul et d’emblée, sans aucun symptôme respiratoire, ou sans aucun autre signe ou symptôme décrit ci-dessus.
Des douleurs et des gonflements au niveau du site d’injection peuvent également être observés. Dans de très rares cas, une extravasation du produit de contraste peut induire une inflammation (qui se manifeste sous la forme d’un érythème local, d’œdème et de cloques), une nécrose cutanée et un syndrome de compression des loges musculaires.
Comme avec les autres produits de contraste, de très rares cas de syndromes cutanéo-muqueux, notamment syndrome de Stevens-Johnson et de Lyell (épidermolyse toxique), et d’érythème multiforme, ont été signalés suite à l’administration de iopamidol.
Patients pédiatriques
Le profil de sécurité de l’iopamidol est identique chez l’enfant et chez l’adulte.
Administration intrathécale
Après une administration intrathécale, la plupart des effets indésirables surviennent dans un délai de quelques heures en raison de la lenteur de l’absorption au niveau du site d’administration et de la distribution dans l’organisme. Les réactions surviennent généralement dans les 24 heures suivant l’injection.
Patients adultes
Les effets indésirables sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes: très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥1/100 à 1<1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à 1<1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système Organe Classe |
Effets indésirables |
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Très fréquents |
Fréquents |
Peu fréquents |
Fréquence indéterminée |
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Infections et infestations |
Méningite aseptique, méningite bactérienne due à la procédure |
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Affections du système immunitaire |
Anaphylaxie, réaction anaphylactoïde |
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Affections psychiatriques |
État confusionnel, désorientation, agitation, nervosité |
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Affections du système nerveux |
Céphalées |
Coma, paralysie, convulsions, syncope, altération de la conscience ou perte de conscience, syndrome méningé, vertiges, paresthésie, hypo-esthésie |
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Affections oculaires |
Cécité transitoire |
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Affections cardiaques |
Arythmie |
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Affections vasculaires |
Bouffées vasomotrices. |
Hypertension |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
Arrêt respiratoire, dyspnée |
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Affections gastro-intestinales |
Nausées, vomissements. |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Éruptions cutanées |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Dorsalgies, douleurs cervicales, douleurs aux extrémités, sensation de pesanteur |
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Troubles généraux et anomalies au site d’administration |
Fièvre malaise |
Une anaphylaxie (réaction anaphylactique/hypersensibilité) peut se manifester. Les réactions anaphylactoïdes accompagnées de troubles circulatoires tels qu’une diminution importante de la pression artérielle entraînant une syncope, un arrêt cardiaque et un choc mettant en jeu le pronostic vital sont beaucoup moins fréquentes en cas d’injection intrathécale qu’à la suite d’une administration intravasculaire. Les manifestations respiratoires (dyspnée ou détresse respiratoire sous forme de bronchospasme) et cutanéo-muqueuses (urticaire, œdème de Quincke et autres réactions de type éruptions cutanées) sont également moins nombreuses qu’après une d’administration intravasculaire.
Population pédiatrique
Le profil de tolérance du iopamidol est identique chez l’enfant et chez l’adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.ansm.sante.fr.
L’administration de doses supérieures à la posologie autorisée n’est pas recommandée, car cela peut provoquer des effets indésirables mettant en jeu le pronostic vital.
En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.
Les signes caractéristiques d’un surdosage par voie intrathécale sont les suivants : une hyperréflexie croissante ou des crises tonico-cloniques pouvant aller jusqu’à des crises d’épilepsie généralisées, une hyperthermie, une stupeur et une dépression respiratoire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : produit de contraste, code ATC : V08AB04
Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique, de basse osmolalité, injectable par voie intravasculaire et sous arachnoïdienne pour examen radiologique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Injectés par voie vasculaire, ils se répartissent dans le système vasculaire et l’espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l’équilibre hémodynamique.
L’élimination, sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, est rénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique est particulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions. Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologie le système vasculaire et l’appareil urinaire.
En cas d’insuffisance rénale, une élimination hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicité systémique par administration quotidienne IV n’ont pas mis en évidence d’effets pouvant s’opposer à l’administration à des fins diagnostiques de Iopamiron à l’homme.
Potentiel génotoxique, tumogénicité
Les études de génotoxicité menées sur des bactéries et des levures n’ont pas mis en évidence de mutations ponctuelles. Si l’on considère les études conduites avec des produits de structure proche de celles des produits de contraste, il est peu probable que Iopamiron induise des mutations chromosomiques.
Compte tenu de l’absence d’effet génotoxique, de l’absence de transformation métabolique, de l’absence de toxicité sur les tissus à prolifération rapide et de l’administration unique du produit, le risque d’effet tumorigène chez l’homme est très improbable.
Tolérance locale – sensibilisation
Les études de tolérance après administration paraveineuse, intramusculaire, intrapéritoréale, par cathétérisation aortique ainsi que par voie intraveineuse n’indiquent pas de risque d’effets indésirables locaux tant au niveau des vaisseaux sanguins qu’au niveau des tissus paraveineux chez l’homme.
Les études de sensibilisation par contact se sont révélées négatives.
Trométamol, calciédétate de sodium dihydraté, acide chlorhydrique à 32 %, eau pour préparations injectables.
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
5 ans pour les flacons de 10 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL.
3 ans pour les boîtes contenant des flacons de 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL avec nécessaire d’administration.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur
Flacon en verre de 10 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL muni d’un bouchon en caoutchouc. Boîte de 1 ou 10.
Boîte de 1 flacon (verre) de 50 mL avec nécessaire d’administration (seringue (polypropylène) stérile à usage unique et cathéter IV (BD Insyte Autoguard), prolongateur (PVC)) ;
Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL,150 mL ou 200 mL avec nécessaire d’administration (seringue (polyprolypène téréphtalate, polycarbonate)), tubulure (PVC), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard)).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7, place Copernic
91080 COURCOURONNES
france
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 324 588-3: 10 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 324 590-8: 50 mL en flacon (verre); boîte de 1
· 324 591-4: 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 358 820-6: 150 mL en flacon (verre); boîte de 1
· 324 592-0: 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 1
· 559 197-4: 10 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 559 198-0: 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 559 199-7: 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 563 855-2: 150 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 559 200-5: 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 10
· 333 530-4: 50 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue (polypropylène) stérile à usage unique et cathéter IV (BD Insyte Autoguard).un prolongateur (PVC)) ; boîte de 1
· 358 821-2: 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue (polyprolypène téréphtalate, polycarbonate)), tubulure (PVC)), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard)) ; boîte de 1.
· 339 835-1: 100 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue (polyéthylène téréphtalate, polycarbonate), tubulure (PVC), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard)); boîte de 1.
· 350 730-8: 200 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration (seringue (polyprolypène téréphtalate, polycarbonate), tubulure (PVC), perforateur et cathéter IV (BD Insyte Autoguard)) ; boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Liste I.
Médicament soumis à prescription médicale