Indication
Traitement local des mycoses vulvovaginales surinfectées ou non par des bactéries Gram+.
Posologie GYNOMYK 100 mg Ovule Boîte de 3
Dans la majorité des cas pendant 3 jours consécutifs, un ovule le soir au coucher à introduire profondément dans le vagin, de préférence en position allongée.
En cas de mycose récidivante ou rebelle supposant des facteurs favorisants, une seconde cure peut être prescrite soit immédiatement après la première, soit après un intervalle libre de 10 jours.
Conseils pratiques :
Le traitement s’accompagne de précautions d’hygiène :
– port de sous-vêtements de coton,
– éviter les savons acides,
– éviter les douches vaginales.
Le traitement du partenaire se discutera en fonction de chaque cas.
Ne pas interrompre le traitement pendant les règles.
Contre indications
– Hypersensibilité à l’un des composants (ou sensibilisation de groupe).
– Grossesse : bien que les études chez l’animal ne permettent pas d’anticiper un effet embryotoxique ou tératogène dans l’espèce humaine, l’expérience acquise chez la femme enceinte est insuffisante pour autoriser ce traitement au cours du premier trimestre de la grossesse.
Effets indésirables Gynomyk
Localement, les rares manifestations d’intolérance sont des sensations de brûlure ou d’exacerbation du prurit.
Bien que le taux de résorption soit faible, le risque d’apparition d’effet systémique ne peut être totalement exclu. Toutefois, aucun effet systémique n’a été jusqu’à présent rapporté
MISES EN GARDE :
En l’absence d’une symptomatologie clinique évocatrice, la seule constatation d’un candida sur les muqueuses ne peut constituer en soi une indication.
La candidose confirmée, il faut rechercher avec soin les facteurs écologiques permettant et favorisant le développement du champignon.
Pour éviter les rechutes, l’éradication ou la compensation des facteurs favorisants est indispensable.
Il est souhaitable de traiter simultanément tout foyer à candida, reconnu pathogène, associé.
PRECAUTIONS D’EMPLOI :
Il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication de candida).
Grossesse :
Bien que les études chez l’animal ne permettent pas d’anticiper un effet embryotoxique ou tératogène dans l’espèce humaine, l’expérience acquise chez la femme enceinte est insuffisante pour autoriser ce traitement au cours du premier trimestre de la grossesse.
Comment ça marche ?
La résorption vaginale du nitrate de butoconazole chez le sujet sain est faible (5,5% en moyenne de la dose administrée) et n’est pas modifiée en présence d’une mycose (5,8% en moyenne de la dose administrée).