ERY® 500 mg

CFA2,800.00

In stock

Comparer

ERY® 500 mg, comprimés

1. Dénomination du médicament

ERY® 500 mg, comprimés.

2. Composition qualitative et quantitative

Pour un comprimé :

Propionate d’érythromycine : 538 mg,
Quantité correspondant à érythromycine base : 500 mg.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. Forme pharmaceutique

Comprimés.

4. Données cliniques

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’érythromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

  • Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.
  • Sinusites aiguës.
    Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
  • Surinfections des bronchites aiguës.
  • Exacerbations des bronchites chroniques.
  • Pneumopathies communautaires chez des sujets :
    • sans facteurs de risque,
    • sans signes de gravité clinique,
    • en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.

  • Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée et composante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par les cyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
  • Infections stomatologiques.
  • Infections génitales non gonococciques.
  • Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêta-lactamines.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d’administration

Voie orale.
Ce médicament est adapté à l’adulte et à l’enfant à partir de 25 kg (soit environ à partir de 8 ans).

Adulte :

2 à 3 g par jour, soit 2 comprimés 2 à 3 fois par jour.

Cas particulier : Acné : 1 g par jour, soit 1 comprimé 2 fois par jour, pendant au moins 3 mois.

Enfant :

30 à 50 mg/kg par jour ;

  • entre 25 et 35 kg (soit environ entre 8 et 12 ans) : 1 comprimé 2 fois par jour ;
  • entre 35 et 50 kg (soit environ entre 12 et 15 ans) : 1 comprimé 3 fois par jour.

La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.

Durée du traitement :

La durée du traitement des angines est de 10 jours.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :

  • Allergie à l’érythromycine.
  • Association avec :
    • Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs : dihydroergotamine, ergotamine ;
    • le cisapride ;
    • la mizolastine ;
    • le pimozide ;
    • le bépridil (voir rubrique 4.5)

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :

  • les dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide) ;
  • la buspirone ;
  • la carbamazépine ;
  • la ciclosporine ;
  • le tracrolimus ;
  • l’ébastine (antihistaminique H1) ;
  • la théophylline (base et sels) et l’aminophylline ;
  • le triazolam ;
  • la toltérodine ;
  • l’halofantrine ;
  • la luméfantrine associée à l’artémether ;
  • le disopyramide (voir rubrique 4.5)

4.4. Mises en garde et précautions particulières d’emploi

Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement par érythromycine doit faire évoquer la possibilité d’une colite pseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avec l’érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.
Des cas exceptionnels de sténose hypertrophique du pylore ont été rapportés chez des nouveaux-nés sans que le mécanisme n’en ait été établi.
En cas d’insuffisance hépatique, l’administration d’érythromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.

Interactions avec les examens paracliniques : L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans les dosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, après séparation chromatographique.

4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

Interactions médicamenteuses :

Associations contre-indiquées :
  • + Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine) : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
  • + Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).
  • + Pimozide, bépridil : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
  • + Mizolastine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées :
  • + Dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, pergolide) : augmentation des concentrations plasmatiques de l’agoniste dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
  • + Buspirone : augmentation des concentrations plasmatiques de l’anxiolytique par diminution de son métabolisme hépatique.
  • + Carbamazépine : augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique.
    Il est possible d’utiliser d’autres macrolides, dont l’interférence au plan clinique est actuellement considérée comme minime ou nulle. Cependant, dans la maladie des légionnaires, l’érythromycine reste l’antibiotique de référence : en cas d’utilisation de cet antibiotique, une surveillance clinique avec contrôle des concentrations plasmatiques de carbamazépine est souhaitable en milieu spécialisé.
  • + Ciclosporine, tacrolimus : augmentation des concentrations plasmatiques de l’immunosuppresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l’immunosuppresseur.
  • + Ebastine (antihistaminique H1) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le macrolide) notamment chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long congénital).
  • + Théophylline (base et sels) et aminophylline : surdosage en théophylline (diminution de son élimination hépatique), plus particulièrement dangereux chez l’enfant. Il est possible d’utiliser les autres macrolides actuellement considérés comme non interactifs. Cependant, dans la maladie des légionnaires, l’érythromycine reste l’antibiotique de référence et peut être utilisée sous surveillance clinique étroite avec contrôle éventuel des concentrations plasmatiques de théophylline.
  • + Triazolam : quelques cas de majoration des effets indésirables du triazolam (troubles du comportement) ont été rapportés.
  • + Toltérodine : augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
  • + Halofantrine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
  • + Disopyramide : risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l’intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
  • + Luméfantrine + artémether : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
Associations nécessitant des précautions d’emploi :
  • + Alfentanil : augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par l’érythromycine.
  • + Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
  • + Atorvastatine, simvastatine : risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction.
  • + Digoxine : augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption. Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
  • + Lisuride : augmentation des concentrations plasmatiques de lisuride avec signes de surdosage dopaminergique (nausées, vomissements, somnolence, asthénie). Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lisuride pendant le traitement par l’érythromycine.
  • + Midazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation, notamment chez l’enfant. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du midazolam pendant le traitement par l’érythromycine.
  • + Sildénafil : augmentation des concentrations plasmatiques de sildénafil, avec risque d’hypotension. Débuter le traitement par le sildénafil à la dose de 25 mg par jour.
  • + Vérapamil : bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculoventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’érythromycine. Surveillance clinique et ECG ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse :

En raison du bénéfice attendu, l’utilisation de l’érythromycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, malgré des données animales insuffisantes, l’utilisation large de l’érythromycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou foetotoxique.

Allaitement :

L’érythromycine passe dans le lait maternel ; une diarrhée, de l’irritabilité ont pu être observées chez l’enfant allaité. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’allaiter pendant la durée du traitement.

4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

  • Manifestations digestives : nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée. D’exceptionnels cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés. De rares cas de pancréatite, pouvant survenir rapidement après le début du traitement, notamment lors de l’utilisation de forte dose ou au cours d’un surdosage, ont été rapportés.
  • Rares manifestations cutanées allergiques. Très rarement, voire exceptionnellement : érythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, voire syndrome de Lyell.
  • De rares cas d’hépatite, d’atteinte hépatique avec élévation des phosphatases alcalines et/ou d’augmentation des transaminases ont été rapportés, avec parfois des manifestations cliniques (ictère, fièvre), éventuellement associées à des douleurs abdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêt immédiat du traitement.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01FA01).
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides (J : anti-infectieux).

L’érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.

Spectre d’activité antibactérienne :

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

Espèces sensibles

Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques 50 – 70 %
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R* 70 – 80 %
Streptococcus B
Streptococcus non groupable 30 – 40 %
Streptococcus pneumoniae 35 – 70 %
Streptococcus pyogenes 16 – 31 %
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Legionella
Moraxella
Anaérobies
Actinomyces
Bacteroides 30 – 60 %
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus 30 – 40 %
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum

Espèces modérément sensibles
(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif
Haemophilus
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum

Espèces résistantes

Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobacterium
Autres
Mycoplasma hominis

* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

La propionyl-érythromycine étant sensible à l’acidité gastrique, quoique moins que l’érythromycine base, l’ingestion sera faite, autant que possible, en dehors des repas, de préférence 45 minutes avant.

Absorption :

Rapide. L’antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 30ème minute ; le pic sérique survient en moyenne 1 h ½ (prise de 500 mg) ou ½ à 1 h (prise de 250 mg) après une prise à jeun.

Distribution :

  • Les paramètres pharmacocinétiques sériques (dosages bactériologiques) sont les suivants, après la prise de 1 comprimé à 500 mg ou de 2 comprimés à 250 mg :
    • concentration maximale, en moyenne : 2 à 3 µg/ml ;
    • demi-vie, en moyenne : 3 à 4 heures.

Compte tenu de la rémanence de l’effet antibiotique, la dose journalière peut être donnée en 2 prises, à 12 heures d’intervalle.

  • Diffusion humorale et tissulaire : bonne (surtout dans le tissu pulmonaire et la muqueuse bronchique, ainsi que dans les amygdales).
  • Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
    Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l’activité de l’érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
  • Liaison aux protéines plasmatiques : 92 %.

Biotransformation :

Elle se fait par :

  • hydrolyse de l’ester propionique d’érythromycine. Il existe dans le sérum sanguin un état d’équilibre caractérisé par 20 à 25 % d’érythromycine base et 75 à 80 % de propionyl-érythromycine. L’acide propionique est métabolisé, le carbone de la fonction acide étant éliminé par voie respiratoire ;
  • N-déméthylation de la fraction désosamine de l’érythromycine, qui se fait dans le foie.

Excrétion :

  • dans l’urine, l’élimination se fait sous formes actives, à des concentrations 10 à 20 fois supérieures aux taux sanguins.
    Comme dans le sérum, il s’agit pour ¼ de base et pour ¾ d’ester propionique. Cependant, la quantité totale éliminée par l’urine n’est que de 1 à 4 % de la dose ingérée chez le sujet normal ;
  • la plus grande partie de la propionyl-érythromycine absorbée est éliminée dans la bile sous forme de métabolites : N-déméthyl-érythromycine et propionyl-N-déméthyl-érythromycine.

5.3. Sécurité préclinique

Sans objet.

6. Données pharmaceutiques

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, stéarate de magnésium, talc, cellulose excipient.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur

Boite de 20 et 10 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC /Aluminium.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

6.7. Conditions de prescription et de délivrance :

Liste I. Sur prescription médicale.

7. Titulaire de l’AMM

Bouchara-Recordati Laboratoires
70, avenue Général de Gaulle
92800 Puteaux cedex – France
Tél : +33 1 45 19 10 00

Date de mise à jour du texte : 3 mai 2013.

Date de dernière mise à jour de cette page : 19 juin 2017

Bouchara-Recordati

See It Styled On Instagram

    No access token
Show Buttons
Hide Buttons

Main Menu