DOLIMEX RHUME

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Dolimex® Rhume

1. Dénomination du médicament

Dolimex® Rhume, comprimé pelliculé.

2. Composition qualitative et quantitative

Comprimé JOUR

Pour un comprimé :

  • Paracétamol : 500 mg ;
  • Bromhydrate de dextrométhorphane : 10 mg ;
  • Chlorhydrate de phényléphrine : 5 mg.

Comprimé NUIT

Pour un comprimé :

  • Paracétamol : 500 mg ;
  • Bromhydrate de dextrométhorphane : 10 mg ;
  • Chlorhydrate de phényléphrine : 5 mg ;
  • Maléate de Chlorphénamine : 2 mg.

Excipients communs :

Noyau : Amidon de maïs, Povidone K-30, Glycolate de sodium, Stéarate de magnésium, Talc purifié, Croscarmellose de sodium, Microcristalline de cellulose, Dioxyde colloïdal de silicium.
Enrobage : Povidone K-30BP, Isopropanol.

Excipients spécifiques :

  • Comprimé jour : enrobage : Jaune de quinoléine ;
  • Comprimé nuit : enrobage : Bleu brillant.

3 – Forme pharmaceutique

Comprimé pelliculé.

4. Données cliniques

4.1 Indications thérapeutiques

Traitement au cours des rhumes de l’adulte (à partir de 12 ans) :

  • des sensations de nez bouché ;
  • de l’écoulement nasal ;
  • des maux de tête et/ou de fièvre.

Traitement au cours de l’état grippal de l’adulte (à partir de 12ans) :

  • des éternuements ;
  • des larmoiements.

4.2. Posologie et mode d’administration

Voie orale.
Pour les adultes et les enfants de 12 ans et plus : Avaler en entier. Ne pas écraser, mâcher ou dissoudre.

  • Pour la journée, prendre un comprimé jaune, de préférence avec les repas ;
  • Pour la nuit, prendre un comprimé bleu, si nécessaire au coucher.

4.3. Contre-indications

  • Enfants de moins de 12 ans ;
  • Hypersensibilité à l’un des principe actifs et/ou excipients .
  • Insuffisance hépatocellulaire sévère ;
  • Insuffisance respiratoire ;
  • Toux de l’asthmatique ;
  • Allaitement ;
  • En cas de risque de glaucome par fermeture de l’angle ;
  • Association avec les IMAO non sélectifs en raison du risque d’hypertension paroxystique et d’hyperthermie pouvant être fatale ;
  • En association aux sympathomimétiques à action indirecte: vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine, éphédrine] ainsi que méthylphénidate, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives ;
  • En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine (alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline], ainsi que midodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives ;
  • En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.

4.4. Mises en garde et précautions particulières d’emploi

La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool est déconseillée pendant le traitement.

En raison de la présence de paracetamol

Mises en garde spéciales

Pour éviter un risque de surdosage :

  • Vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments ;
  • Respecter les doses maximales recommandées.
Doses maximales recommandées
  • Chez l’enfant de moins de 40 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas dépasser 80 mg/kg/j ;
  • Chez l’enfant de 41 kg à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 3 g par jour ;
  • Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR.
Précautions d’emploi
  • L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer une toxicité hépatique, même à dose thérapeutique après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques ;
  • Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour dans les situations suivantes :
    • Poids < 50 kg ;
    • Insuffisance hépatocellulaire légère à modérée ;
    • Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ;
    • Alcoolisme chronique ;
    • Déshydratation ;
    • Réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert) ;
    • Allergie à l’aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
  • La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée ;
  • En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risque d’atteinte hépatique est majoré ;
  • En cas de découverte d’une hépatite virale aigüe, il convient d’arrêter le traitement ;
  • Chez l’enfant, la posologie devra être ajustée en fonction du poids ;
  • Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.

En raison de la présence de dextrométhorphane

Le dextrométhorphane peut entraîner des hallucinations à des doses suprathérapeutiques. Des cas d’abus à des fins récréatives et hallucinogènes, parfois en association avec l’alcool ont été rapportés. La prudence est particulièrement recommandée chez les adolescents et les jeunes adultes ainsi que chez les patients présentant des antécédents d’abus de médicaments ou de substances psychoactives. La survenue chez ces patients de signes ou symptômes évoquant un usage abusif ou détourné de dextrométhorphane doit faire l’objet d’une surveillance attentive.

En raison de la présence de phényléphrine

  • Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 5 jours, les contre-indications ;
  • Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l’apparition ou la majoration de céphalées) impose l’arrêt du traitement ;
  • Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en cas d’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète.
  • La prise de ce médicament est déconseillée en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activité sympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants :
    • IMAO-A sélectifs ;
    • Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine ou méthysergide).

4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

Liées à la présence de paracétamol

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
  • + Anticoagulants oraux
    Warfarine et autres antivitamines K (AVK) Risque d’augmentation de l’effet de la warfarine et des autres AVK et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant un contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarine et des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
  • + Les résines chélatrices
    La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale, et potentiellement l’efficacité du paracétamol pris simultanément. D’une façon générale, la prise de résine doit se faire à distance de celle du paracétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.
  • + Flucloxacilline
    Risque d’acidose métabolique chez les patients recevant un traitement concomitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant un facteur de risque de déficit en glutathion, tel qu’une septicémie, une malnutrition, un alcoolisme chronique.
  • + Médicaments hépatotoxiques
    La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traités par des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicaments inducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicaments anti épileptiques (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine, topiramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d’alcool. L’induction du métabolisme entraine une production importante du métabolite hépatotoxique du paracétamol. L’hépatotoxicité se produit si la quantité de ce métabolite dépasse les capacités de liaison au glutathion.
Interaction avec les examens paracliniques
  • La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode de la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentration anormalement élevées ;
  • La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.

Liées à la présence de phényléphrine

Associations contre-indiquées
  • + IMAO non sélectifs
    Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la durée d’action de l’IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.
  • + Autres sympathomimétiques indirects (éphédrine, méthylphénidate, phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédrine)
    Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
  • + Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine, midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline)
    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations déconseillées
  • + Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
  • + Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide)
    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
  • + IMAO-A sélectifs (moclobémide, toloxatone)
    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
  • + Linézolide
    Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
  • + Anesthésiques volatils halogénés
    Poussée hypertensive peropératoire.
    En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant l’intervention.

Liées à la présence de dextrométhorphane

Associations contre-indiquées
  • + IMAO non sélectifs
    Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
  • + IMAO sélectifs (moclobémide, toloxatone) : par extrapolation à partir des IMAO non-sélectifs
    Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
  • + Linézolide
    Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Associations déconseillées
  • + Alcool
    Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antitussifs centraux. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    Eviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.
Associations à prendre en compte
  • + Autres dépresseurs du système nerveux central
    Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution); neuroleptiques; barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiques H1 sédatifs; clonidine et apparentés; baclofène; thalidomide.
    Majoration de la dépression du système nerveux central. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
  • + Autres dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution)
    Dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques en particulier chez le sujet âgé.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

En raison de la présence de phényléphrine , le médicament est déconseillé en cas de grossesse.

Allaitement

La prise de ce médicament est contre indiquée pendant l’allaitement.

4.7 Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

4.8. Effets indésirables

Liés à la présence de paracétamol

  • Affections du système immunitaire
    • Rare : réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
  • Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
    • Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés ;
    • De très rare cas d’effets indésirables cutanés graves ont été rapportés ;
    • Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.
  • Affections hématologiques et du système lymphatique
    • Très exceptionnel : thrombopénie, leucopénie et neutropénie ;
    • Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez les patients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase.
  • Affections hépatobiliaires
    • Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteinte hépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lors d’une utilisation dans une situation à risque.
  • Affections cardiaques
    • Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.
  • Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
    • Fréquence indéterminée : bronchospasme.

Liés à la présence de phényléphrine

  • Troubles cardiaques : Palpitations, Tachycardie, Infarctus du myocarde ;
  • Troubles visuels : Crise de glaucome par fermeture de l’angle ;
  • Troubles gastro-intestinaux : Sécheresse buccale, Nausées, Vomissements ;
  • Troubles du système nerveux : Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de phényléphrine: ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors de surdosage ou de mésusage chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires ; Accidents vasculaires ischémiques ; Céphalées ; Convulsions ;
  • Troubles psychiatriques : Anxiété, Agitation, Troubles du comportement, Hallucinations, Insomnie. Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage, ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets ;
  • Troubles urinaires : Dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques), Rétention urinaire (en particulier en cas de troubles urétroprostatiques) ;
  • Troubles cutanés : Sueurs, Exanthème, Prurit, Urticaire ;
  • Troubles vasculaires : Hypertension (poussée hypertensive).

Lié à la présence de dextromethorphane

  • Vertiges, somnolence ;
  • Nausées, vomissements, constipation ;
  • Réactions allergiques : à type d’éruption prurigineuse, urticaire, œdème de Quincke, exceptionnellement, bronchospasme ;
  • Des cas d’abus à des fins récréatives et hallucinogènes ont été rapportés, notamment chez des adolescents et des jeunes adultes ainsi que chez les patients présentant des antécédents d’abus de médicaments ou de substances psychoactives (cf. rubrique 4.4).

Liés à la présence de chlorphénamine

Les caractéristiques pharmacologiques de la chlorphénamine sont à l’origine d’effets indésirables d’inégale intensité et liés ou non à la dose :

  • Effets neurovégétatifs : Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement, Effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations, risque de rétention urinaire, Hypotension orthostatique, Troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé, Incoordination motrice, tremblements, Confusion mentale, hallucinations, Plus rarement, des effets sont à type d’excitation : agitation, nervosité, insomnie ;
  • Réactions d’hypersensibilité : Erythèmes, prurit, eczéma, purpura, urticaire, Oedème, plus rarement œdème de Quincke, Choc anaphylactique ;
  • Effets hématologiques : Leucopénie, neutropénie, Thrombocytopénie, Anémie hémolytique.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration.

4.9 Surdosage

Lié au paracétamol

Le risque d’une intoxication grave peut être particulièrement élevé chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteinte hépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de réserves basses en glutathion telles que la malnutrition chronique, le jeûne, l’amaigrissement récent, le vieillissement, les virus de l’hépatite virale chronique et du VIH, la cholémie familiale (Maladie de Gilbert). Dans ces cas, l’intoxication peut être mortelle.

Symptômes : Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures. Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’entrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignement gastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma et le décès.
En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heures une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-deshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.
Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, une hyperamylasémie, une insuffisance rénale aiguë et une pancytopenie.

Conduite d’urgence

  • Transfert immédiat en milieu hospitalier ;
  • Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entre l’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement ;
  • Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique, en cas de prise orale ;
  • Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voie orale si possible avant la dixième heure ;
  • Traitement symptomatique.

Lié à la phényléphrine

Accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
Transfert immédiat en milieu hospitalier. Acidifier les urines en donnant du chlorure d’ammonium.

Lié au dextromethorphane

Les symptômes observés en cas de surdosage aigu sont principalement liés à l’action sur les récepteurs NMDA ; un syndrome anticholinergique ou opiacé est possible.

Ces symptômes incluent : nausées et vomissements, tachycardie et hypertension artérielle, rétention urinaire, mydriase et troubles de l’accommodation, signes neuropsychiques : vertige, ataxie, hallucinations, nystagmus, somnolence, confusion, agitation, hyperexcitabilité et hypertonie.
Les surdosages sévères peuvent entrainer convulsions, hyperthermie, coma et dépression respiratoire.

Conduite à tenir : en cas de surdosage aigu, une surveillance hospitalière immédiate est recommandée avec, si nécessaire, un traitement symptomatique, par exemple :

  • benzodiazépines en cas de convulsions ;
  • naloxone en IV en cas de dépression respiratoire.

Le charbon activé peut être administré en l’absence de contre-indication, idéalement dans l’heure suivant l’absorption.
Le lavage gastrique ne doit pas être pratiqué en raison de l’hypoxie possible lors du geste, augmentant le risque de convulsions.
Des cas d’abus à des fins récréatives ont été rapportés en particulier chez les adolescents et les jeunes adultes et les patients ayant des antécédents d’abus de médicaments ou substances psychotropes.

Lié à la chlorphénamine

Le surdosage en chlorphénamine peut entraîner : convulsions (surtout chez l’enfant), troubles de la conscience, coma.

Conduite à tenir : traitement en milieu spécialisé des signes cliniques.

5. Propriétés pharmacologiques

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENTS DU RHUME ET DE LA TOUX – Antitussifs et expectorants en association. Code ATC : R05FB02

Le paracétamol est un analgésique à action centrale.

Le bromhydrate de dextrométhorphane est un antitussif qui agit de manière centralisée. Il élève le seuil de la toux, sans activité ciliaire inhibant. Il procure un soulagement temporaire de la toux causée par une irritation mineure de la gorge et des bronches (comme accompagne souvent le rhume) et d’autres irritants inhalés.

Le chlorhydrate de phényléphrine est un agoniste des récepteurs α1-adrénergiques utilisé principalement comme un décongestionnant. Il soulage l’inconfort nasal causé par le rhume, les allergies et le rhume des foins. Il est aussi utilisé pour soulager la congestion des sinus et de la pression.

Le maléate de Chlorphénamine est en compétition avec l’histamine pour les récepteurs H1 au niveau des sites des cellules effectrices dans le tractus gastro-intestinal, des vaisseaux sanguins et des voies respiratoires. Il fournit efficacement, un soulagement des éternuements, des larmoiements, des démangeaisons, et de l’écoulement nasal dû au rhume des foins et autres allergies respiratoires supérieures.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Paracétamol

Absorption

L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

Métabolisme

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les deux voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques.
Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

Elimination

L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.
La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.

Variations phvsiopatholoqiques
  • Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée ;
  • Sujet âgé: la capacité de conjugaison n’est pas modifiée ;
  • Insuffisance hépatique: d’après des données récentes, le métabolisme du paracétamol ne semble pas être modifié.

Maléate de chlorphénamine

La biodisponibilité du maléate de chlorphénamine est comprise entre 25 et 50 %. Il existe un effet de premier passage hépatique important.

Distribution

Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures. La liaison aux protéines plasmatiques est de 72 %.

Métabolisme

Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation.

Elimination

L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.

Variations physiopatholoqiques:
  • L’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie du maléate de chlorphénamine ;
  • Le maléate de chlorphénamine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.

Phényléphrine

Après administration per os, plus de 90 % sont absorbés au niveau du tractus digestif. L’élimination se fait essentiellement par voie rénale sous forme d’acide m-hydroxymandélique et conjugués phénoliques. La demi-vie d’élimination est de l’ordre de 3 heures.

Bromhydrate de dextrométhorphane

Le dextrométhorphane est bien résorbé au niveau du tube digestif. Il est partiellement métabolisé au niveau du foie, et excrété sous forme inchangée ou sous forme de métabolite déméthylé.
Après administration par voie orale, le dextrométhorphane subit un métabolisme de premier passage hépatique rapide et important. Chez le volontaire sain la voie métabolique prédominante observée s’exerce par O-déméthylation au niveau du CYP2D6 dont le niveau d’activité est fonction du génotype.

Différents phénotypes d’oxydation ont été observés à l’origine d’une importante variabilité interindividuelle de la pharmacocinétique. Le dextrométhorphane non métabolisé, associé aux trois métabolites morphinanes déméthylés, le dextrorphane (également désigné 3-hydroxy-N-méthylmorphinane), 3-hydroxymorphinane et 3-méthoxymorphinane ont été identifiés sous la forme de produits conjugués dans les urines.

Le dextrorphane, qui exerce également une action antitussive, est le principal métabolite. Certains sujets présentent un métabolisme ralenti conduisant à la présence prolongée de dextrométhorphane inchangé dans le sang et les urines.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. Données pharmaceutiques

6.1. Liste des excipients

Excipients communs :

Noyau : Amidon de maïs, Povidone K-30, Glycolate de sodium, Stéarate de magnésium, Talc purifié, Croscarmellose de sodium, Microcristalline de cellulose, Dioxyde colloïdal de silicium.
Enrobage : Povidone K-30BP, Isopropanol.

Excipients spécifiques :

  • Comprimé jour : enrobage : Jaune de quinoléine ;
  • Comprimé nuit : enrobage : Bleu brillant.

6.2. Incompatibilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver en dessous de 30°C à l’abri de la lumière et de l’humidité.
Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur

10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pas d’exigences particulières.

7 – Conditions de prescription et de délivrance

Pas de liste. Non soumis à prescription.

8 – Titulaire de l’AMM

IMEX PHARMA
Rose Belle Building Unit 3
Rose Belle Business Park
MAURITIUS

9 – Date de mise à jour du texte

18/02/2019.

Dernière mise à jour de cette page

27/06/2019.

IMEX Pharma


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