ACOFAN 100 mg
Médicament soumis à prescription médicale
Indications
Posologie
Contre Indications
Effets indésirables
Précautions
Interactions
Grossesse et Allaitement
Conduite de véhicules
Comment ça marche?
Médicament générique
Classe thérapeutique: Anti-inflammatoires
principes actifs: Acéclofénac
Comprimé pelliculé
Boîte de 30
Indication
Traitement symptomatique de la douleur et de l'inflammation dans l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante.
Posologie
Voie orale.
Les comprimés sont à avaler entiers avec au moins un demi-verre d'eau ou un autre liquide. L'acéclofénac peut être pris pendant les repas.
– Adultes : la dose maximum recommandée est de 200 mg par jour en deux prises, soit un comprimé de 100 mg matin et soir.
– Sujets âgés : en général, il n'est pas nécessaire de réduire la posologie ; cependant, des précautions sont à prendre (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
– Enfants : la sécurité et l'efficacité du produit n'ont pas été démontrées chez l'enfant et l'adolescent.
– Insuffisants hépatiques : en cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, la posologie sera réduite. La posologie initiale recommandée est de 100 mg par jour.
– Insuffisants rénaux : en cas d'insuffisance rénale légère, il n'est pas nécessaire de diminuer la posologie ; cependant, des précautions sont à prendre.
Contre indications
CONTRE-INDIQUE :
– L'acéclofénac est contre-indiqué dans les situations suivantes :
. hypersensibilité à l'acéclofénac ou à l'un des excipients ou hypersensibilité aux molécules d'activité proche telle que autres AINS, aspirine,
. patients chez qui la prise d'aspirine ou autres AINS peut déclencher crise d'asthme, bronchospasme, rhinite aiguë ou urticaire,
. ulcère gastroduodénal en évolution ou antécédent d'ulcère gastroduodénal récidivant,
. hémorragie digestive ou de toute autre nature,
. insuffisance cardiaque sévère,
. insuffisance hépatique et rénale sévères,
. au cours des trois derniers mois de la grossesse : au cours du 3ème trimestre de grossesse, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines expose le foetus à : une toxicité cardiopulmonaire (avec la fermeture prématurée du canal artériel et une hypertension pulmonaire) ; un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligohydramnios. L'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines à la fin de la grossesse expose la mère et le futur nouveau-né à : une prolongation possible de l'hémorragie, un effet anti-agrégant plaquettaire pouvant survenir même à faible dose ; une inhibition des contractions utérines résultant au retard et à la prolongation du travail. Par conséquent, les AINS sont contre-indiqués pendant le 3ème trimestre de grossesse.
– Enfants : la sécurité et l'efficacité du produit n'ont pas été démontrées chez l'enfant et l'adolescent.
DECONSEILLE :
– Allaitement : il n'y a pas de données concernant l'excrétion de l'acéclofénac dans le lait maternel. Par conséquent, la poursuite de l'allaitement ou du traitement par ce médicament doit être envisagée en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice attendu du traitement pour la mère.
– Associations déconseillées : méthotrexate ; lithium ; anticoagulants oraux.
Effets indésirables Aceclofenac Mylan
– Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des troubles gastro-intestinaux (dyspepsie : 7,5%, douleurs abdominales : 6,2%, nausées : 1,5% et diarrhées : 1,5%) et la survenue occasionnelle d'étourdissements.
– Des affections dermatologiques telles que prurit et rash ont été rapportées. Des taux anormaux d'enzymes hépatiques et de créatinine plasmatique ont également été rapportés.
– Les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et/ou notifiés lors de la commercialisation du produit sont présentés par système-organe et par ordre de fréquence :
Classification MedDRa.
– Système sanguin et lymphatique :
. Rare > 1/10000, < 1/1000 : Anémie.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Granulocytopénie, thrombocytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
– Système immunitaire :
Rare > 1/10000, < 1/1000 : Réactions anaphylactiques (incluant choc anaphylactique), hypersensibilité.
– Métabolisme et nutrition :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Hyperkaliémie.
– Système psychiatrique :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Dépression, rêves anormaux, insomnie.
– Système nerveux :
. Fréquent > 1/100, < 1/10 : Etourdissements.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Paresthésies, tremblements, somnolence, maux de tête, dysgueusie (altération du goût).
– Système oculaire :
Rare > 1/10000, < 1/1000 : Troubles visuels.
– Système auditif et labyrinthique :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Vertiges, acouphènes.
– Système cardiaque :
. Rare > 1/10000, < 1/1000 : Hypertension, aggravation de l'hypertension, insuffisance cardiaque.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Palpitations.
– Système vasculaire :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Bouffées vasomotrices, bouffées de chaleur, vascularite.
– Système respiratoire, thorax et médiastin :
. Rare > 1/10000, < 1/1000 : Dyspnée.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Bronchospasme.
– Système gastro-intestinal :
. Fréquent > 1/100, < 1/10 : Dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, diarrhées.
. Peu fréquent > 1/1000, < 1/100 : Flatulences, gastrites, constipation, vomissements, ulcération buccale.
. Rare > 1/10000, < 1/1000 : Méléna, ulcérations gastro-intestinales, diarrhée hémorragique, hémorragie gastro-intestinale.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Stomatite, hématémèse, ulcère gastrique, pancréatite.
– Système hépatobiliaire :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Hépatite.
– Peau, tissus sous-cutanés :
. Peu fréquent > 1/1000, < 1/100 : Prurit, rash, dermatite, urticaire.
. Rare > 1/10000, < 1/1000 : Oedème de la face.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Purpura, eczéma, réactions cutanéomuqueuses sévères.
– Système rénal et urinaire :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Syndrome néphrotique, insuffisance rénale.
– Système général :
Très rare/cas isolés < 1/10000 : Oedème, fatigue, crampes dans les jambes.
– Examens biologiques :
. Fréquent > 1/100, < 1/10 : Elévation des enzymes hépatiques.
. Peu fréquent > 1/1000, < 1/100 : Elévation de l'urémie et de la créatininémie.
. Très rare/cas isolés < 1/10000 : Elévation des phosphatases alcalines, prise de poids.
– Autres effets indésirables de classe rapportés avec les AINS :
Très rare (< 1/10000) : troubles urinaires et rénaux, néphrite interstitielle.
– Voir rubriques mises en garde et précautions d'emploi et interactions pour les mises en garde, les précautions d'emploi et les interactions.
Précautions d'emploi
– L'acéclofénac doit être administré avec précaution et sous surveillance médicale stricte chez les malades présentant une affection gastro-intestinale et en cas d'antécédent d'ulcère peptique, d'hémorragie cérébrovasculaire, de rectocolite hémorragique, de maladie de Crohn, de lupus érythémateux disséminé, de porphyrie, de troubles de la coagulation ou de l'hématopoïèse.
– L'acéclofénac doit être administré avec précaution chez les patients présentant une altération légère à modérée des fonctions hépatique, rénale ou cardiaque, et chez les patients prédisposés à la rétention hydrique.
– Chez ces malades, l'utilisation des AINS peut provoquer une altération de la fonction rénale et une rétention hydrique.
– La prudence s'impose chez les patients sous diurétique ou ayant un risque d'hypovolémie.
– La prudence s'impose chez les patients âgés qui sont généralement plus sujets aux effets indésirables et chez lesquels les fonctions rénale, cardiovasculaire ou hépatique sont plus fréquemment altérées. Les perforations et/ou hémorragies gastro-intestinales sont souvent plus sérieuses et peuvent survenir à tout moment du traitement, sans symptômes d'alarme ou d'antécédents.
– Au cours des traitements prolongés par les AINS, il est recommandé de contrôler les fonctions hépatique, rénale et hématologique.
– Grossesse : il n'y a aucune donnée clinique disponible concernant des grossesses exposées à l'acéclofénac. Mais en général, les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent affecter la grossesse et/ou le développement embryofoetal. Des données d'études épidémiologiques montrent une augmentation du risque d'avortement spontané, de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque augmente de moins de 1% à environ 1,5%. Ce risque semble augmenter avec la dose et la durée de traitement. Chez les animaux, il a été montré que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines était liée à une perte pré et post-implantatoire et à une létalité embryofoetale. Par ailleurs, l'augmentation de l'incidence de diverses malformations (par exemple cardiovasculaires) a été rapportée chez les animaux recevant des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines pendant l'organogénie. Lors des 1er et 2ème trimestres de la grossesse, les AINS ne doivent être administrés qu'en cas de nécessité clairement identifiée. Dans le cas où les AINS sont administrés chez la femme souhaitant être enceinte ou au cours des 1er et 2ème trimestres de grossesse, les doses et durées de traitement doivent être les plus faibles possibles.
Interactions avec d'autres médicaments
Aucune étude d'interaction pharmacocinétique (sauf avec la warfarine) n'a été effectuée.
– L'acéclofénac est métabolisé par l'intermédiaire du cytochrome P450 2C9 et des données in vitro indiquent que l'acéclofénac pourrait être un inhibiteur de cette enzyme. Il existe donc un risque d'interaction pharmacocinétique avec la phénytoïne, la cimétidine, le tolbutamide, la phénylbutazone, l'amiodarone, le miconazole et le sulfaphénazole.
– Comme avec les autres AINS, il existe un risque d'interaction pharmacocinétique avec les médicaments ayant une élimination rénale active, tels que le méthotrexate et le lithium.
– L'acéclofénac est presque complètement lié aux protéines plasmatiques (Albumine). La possibilité d'interaction avec des médicaments fortement liés aux protéines plasmatiques doit être prise en compte.
En raison de l'absence d'études d'interaction pharmacocinétique les recommandations suivantes sont basées sur l'information avec les autres AINS :
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
– Méthotrexate : les AINS inhibent sa sécrétion tubulaire. Une légère interaction métabolique par réduction de la clairance du méthotrexate peut être observée.
En conséquence, il faut toujours éviter la prescription d'AINS au cours d'un traitement par le méthotrexate à fortes doses.
– Lithium : plusieurs AINS inhibent la clairance rénale du lithium, augmentant ainsi sa concentration sérique.
Si l'association ne peut être évitée, une surveillance accrue des taux de lithium doit être effectuée.
– Anticoagulants oraux : il existe un risque accru d'hémorragie gastro-intestinale par inhibition de l'agrégation plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale, par les AINS.
Si l'association avec anticoagulants dicoumariniques, ticlopidine, thrombolytiques ou héparine ne peut être évitée, une surveillance étroite des paramètres de la coagulation doit être effectuée.
INTERACTIONS NECESSITANT DES AJUSTEMENTS DE DOSES OU DES PRECAUTIONS D'EMPLOI :
– Méthotrexate : une éventuelle interaction entre AINS et méthotrexate même utilisé à des doses faibles doit être envisagée, particulièrement chez les patients dont la fonction rénale est diminuée.
Si l'association ne peut être évitée au cours d'une même période de 24 heures, la fonction rénale doit être surveillée en raison de l'augmentation du taux de méthotrexate pouvant atteindre des valeurs toxiques.
– Ciclosporine et tacrolimus : l'association d'un AINS avec la ciclosporine ou le tacrolimus augmente le risque de néphrotoxicité, en raison de la diminution de la synthèse des prostacyclines rénales.
En cas d'association, il est important de contrôler la fonction rénale.
– Autres AINS, dont aspirine : l'association peut augmenter la fréquence des effets indésirables ; la prudence est donc requise.
– Les AINS peuvent réduire l'effet diurétique du furosémide et du bumétanide, probablement par inhibition de la synthèse des prostaglandines. Ils peuvent également diminuer l'effet antihypertenseur des thiazidiques.
– En cas d'association avec des diurétiques épargneurs potassiques, il est nécessaire de contrôler la kaliémie, en raison du risque d'augmentation du taux de potassium.
– En administration conjointe avec le bendrofluazide, l'acéclofénac ne modifierait pas la pression artérielle ; cependant une interaction avec des médicaments antihypertenseurs tels que les bêtabloquants ne peut être exclue.
AUTRES INTERACTIONS POSSIBLES :
Des cas isolés d'hypoglycémies et d'hyperglycémies ont été rapportés avec l'acéclofénac. Les doses des médicaments pouvant entraîner une hypoglycémie doivent donc être ajustées en cas d'association avec l'acéclofénac.
Grossesse et allaitement
Grossesse :
Il n'y a aucune donnée clinique disponible concernant des grossesses exposées à l'acéclofénac.
Mais en général, les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent affecter la grossesse et/ou le développement embryofoetal. Des données d'études épidémiologiques montrent une augmentation du risque d'avortement spontané, de malformation cardiaque et de gastroschisis après l'utilisation d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque augmente de moins de 1% à environ 1,5%. Ce risque semble augmenter avec la dose et la durée de traitement. Chez les animaux, il a été montré que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines était liée à une perte pré et post-implantatoire et à une létalité embryofoetale.
Par ailleurs, l'augmentation de l'incidence de diverses malformations (par exemple cardiovasculaires) a été rapportée chez les animaux recevant des inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines pendant l'organogénie. Lors des 1er et 2ème trimestres de la grossesse, les AINS ne doivent être administrés qu'en cas de nécessité clairement identifiée. Dans le cas où les AINS sont administrés chez la femme souhaitant être enceinte ou au cours des 1er et 2ème trimestres de grossesse, les doses et durées de traitement doivent être les plus faibles possibles.
Au cours du 3ème trimestre de grossesse, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines expose le foetus à :
– Une toxicité cardiopulmonaire (avec la fermeture prématurée du canal artériel et une hypertension pulmonaire) ;
– Un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale avec oligohydramnios.
L'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines à la fin de la grossesse expose la mère et le futur nouveau-né à :
– Une prolongation possible de l'hémorragie, un effet anti-agrégant plaquettaire pouvant survenir même à faible dose ;
– Une inhibition des contractions utérines résultant au retard et à la prolongation du travail.
Par conséquent, les AINS sont contre-indiqués pendant le 3ème trimestre de grossesse (voir rubriques contre-indications et mises en garde et précautions d'emploi).
Allaitement :
Il n'y a pas de données concernant l'excrétion de l'acéclofénac dans le lait maternel. Par conséquent, la poursuite de l'allaitement ou du traitement par ce médicament doit être envisagée en tenant compte du bénéfice attendu de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice attendu du traitement pour la mère.
Effet sur la conduite de véhicules
En cas de vertiges ou autres effets indésirables du système nerveux central lors de la prise d'AINS, il convient de s'abstenir de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.
Comment ça marche ?
ABSORPTION :
Après administration orale, l'acéclofénac est rapidement absorbé et sa biodisponibilité atteint presque 100%. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 1,25 à 3 heures après ingestion. La prise simultanée d'aliments retarde le Tmax alors que l'absorption n'est pas influencée.
DISTRIBUTION :
– L'acéclofénac est fortement lié aux protéines (> 99,7%).
– Il pénètre dans le liquide synovial où sa concentration atteint environ 60% de la concentration plasmatique.
– Le volume de distribution est d'environ 30 litres.
ELIMINATION :
– La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne est de 4-4,3 heures. La clairance est estimée à 5 litres par heure. Environ deux tiers de la dose administrée sont excrétés par voie urinaire, essentiellement sous forme d'hydroxymétabolites. Après prise orale unique, seulement 1% est excrété sous forme inchangée.
– L'acéclofénac est probablement métabolisé par l'intermédiaire du CYP2C9 en son principal métabolite 4-OH-acéclofénac, dont l'activité clinique est probablement négligeable. Parmi tous les métabolites, ont été décelés le diclofénac et le 4-OH-diclofénac.
CARACTERISTIQUES CHEZ CERTAINS PATIENTS :
– Aucune modification de la pharmacocinétique de l'acéclofénac n'a été mise en évidence chez le sujet âgé.
– Un ralentissement de l'élimination du produit a été observé en cas d'altération de la fonction hépatique, après administration d'une dose unique d'acéclofénac.
– Une étude à doses répétées de 100 mg par jour montre que les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés entre les sujets sains et les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée.
– De même chez les malades ayant une insuffisance rénale légère à modérée, il n'y a pas de différence cliniquement significative des paramètres pharmacocinétiques, après administration d'une dose unique d'acéclofénac.