Articles sur la santé

5 CONSEILS POUR EVITER LES FAUX MEDICAMENTS

Les faux médicaments représentent un danger majeur pour la santé. Ils peuvent contenir des substances toxiques ou inefficaces, entraînant des complications graves, voire mortelles. Pour protéger votre santé et celle de vos proches, voici cinq conseils essentiels pour éviter ces produits dangereux.


1. Achetez toujours vos médicaments en pharmacie

L’un des moyens les plus sûrs d’éviter les médicaments falsifiés est de s’approvisionner uniquement en pharmacie. Contrairement aux vendeurs de rue ou aux plateformes en ligne non réglementées, les pharmacies sont contrôlées par les autorités sanitaires et garantissent la qualité des médicaments.

Pourquoi éviter les achats en dehors des pharmacies ?

❌ Les médicaments vendus à la sauvette ne respectent aucune norme de fabrication.
❌ Ils peuvent contenir des substances toxiques ou ne pas contenir l’ingrédient actif nécessaire.
❌ Leur conservation est souvent inappropriée, ce qui peut altérer leur efficacité.

✅ Astuce : Vérifiez toujours que votre pharmacie est enregistrée et reconnue par les autorités sanitaires.


2. Méfiez-vous des offres trop alléchantes

Si un médicament est proposé à un prix très inférieur à celui du marché, il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’un produit contrefait. Les médicaments authentiques ont un coût de production élevé, car ils sont soumis à des normes strictes de qualité et de contrôle.

Comment reconnaître un prix suspect ?

🔍 Comparez les prix dans différentes pharmacies. Si un produit est beaucoup moins cher qu’ailleurs, soyez prudent.
🔍 Évitez les sites internet qui vendent des médicaments sans ordonnance ou sans aucune certification officielle.

✅ Astuce : Consultez le site mboapharma.cm pour vérifier la disponibilité et le prix des médicaments en pharmacie.


3. Vérifiez l’emballage et l’étiquetage

Les contrefacteurs imitent souvent l’apparence des médicaments authentiques, mais certains détails peuvent les trahir. Avant de consommer un médicament, prenez le temps d’examiner son emballage.

À quoi faire attention ?

📦 L’emballage doit être intact : vérifiez qu’il n’a pas été ouvert ou endommagé.
🔢 Le numéro de lot et la date de péremption doivent être clairs et lisibles.
📝 L’étiquette doit contenir toutes les mentions obligatoires : nom du médicament, dosage, fabricant, mode d’emploi et précautions d’utilisation.
📑 Présence d’un hologramme ou d’un sceau de sécurité sur certains médicaments pour garantir leur authenticité.

✅ Astuce : En cas de doute, comparez l’emballage avec un produit acheté précédemment en pharmacie.


4. Vérifiez la notice et l’apparence du médicament

Un médicament falsifié peut présenter des différences au niveau du goût, de la couleur, de la texture ou de l’odeur. Avant de prendre un médicament, assurez-vous qu’il correspond aux descriptions habituelles.

Signes d’alerte d’un faux médicament

⚠️ Une notice mal imprimée ou rédigée dans une langue inhabituelle.
⚠️ Un comprimé friable, trop dur ou à l’aspect douteux.
⚠️ Un sirop avec une odeur ou une couleur anormale.
⚠️ Une erreur d’orthographe sur la boîte ou la notice.

✅ Astuce : Comparez votre médicament avec un produit d’origine, ou demandez conseil à votre pharmacien.


5. Signalez tout médicament suspect aux autorités

Si vous pensez être en possession d’un faux médicament, ne le consommez pas et signalez-le immédiatement aux autorités de santé. En signalant un médicament suspect, vous contribuez à la lutte contre ce fléau et protégez d’autres personnes d’un éventuel danger.

Comment signaler un médicament suspect ?

📌 Contactez l’Ordre des pharmaciens ou le Ministère de la Santé de votre pays.
📌 Informez votre pharmacien qui pourra faire remonter l’information aux autorités.
📌 Évitez de partager un médicament douteux avec vos proches, même s’il semble efficace.

✅ Astuce : Faites un rapport détaillé avec des photos de l’emballage et du médicament suspect.


En résumé

Conseil Action à prendre
1️⃣ Achetez uniquement en pharmacie Ne faites pas confiance aux vendeurs de rue ou aux sites douteux.
2️⃣ Méfiez-vous des prix trop bas Comparez les prix et évitez les offres trop alléchantes.
3️⃣ Vérifiez l’emballage Recherchez les signes de contrefaçon (fautes, emballage abîmé, etc.).
4️⃣ Contrôlez l’apparence du médicament Un goût, une texture ou une odeur étrange sont suspects.
5️⃣ Signalez tout médicament douteux Alertez les autorités pour éviter d’autres victimes.

Les faux médicaments sont une menace réelle, mais en adoptant ces bons réflexes, vous pouvez protéger votre santé et celle de vos proches. Ne prenez jamais un médicament dont l’origine est incertaine et consultez toujours un professionnel de santé en cas de doute.

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MPOX (ANCIENNEMENT VARIOLE DU SINGE)

Le Mpox est un virus initialement présent chez l’animal, notamment chez des rongeurs en Afrique, et qui circule désormais chez l’être humain ; on parle ainsi de zoonose émergente. La maladie causée par ce virus porte le même nom, Mpox (anciennement appelée variole de singe ou monkeypox), et se présente comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible (nombre de morts sur le nombre de personnes atteintes).

De petites flambées épidémiques localisées ont régulièrement eu lieu ces dernières années en Afrique centrale et de l’Ouest. Ces émergences ont été étudiées et surveillées jusqu’à l’émergence mondiale de la maladie, observée en mai 2022.

Au début des années 1980, suite à l’éradication mondiale de la variole humaine, la vaccination antivariolique a été arrêtée. Les personnes ainsi vaccinées sont partiellement protégées face au virus Mpox ; il existe en effet une immunité croisée entre le virus Mpox et le virus de la variole humaine.

En juillet 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une première fois que l’épidémie de Mpox est une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) suite à sa propagation « extraordinaire » dans plus de 75 pays non endémiques (régions où la maladie n’existe pas en permanence).

Le 14 août 2024, devant la recrudescence du Mpox en République Démocratique du Congo et dans plusieurs pays voisins, ainsi que l’apparition d’une nouvelle souche virale possiblement plus transmissible (clade 1b), l’OMS déclare une deuxième USPPI.

Quelles sont les causes ?

Le virus Mpox est un virus à ADN double brin (environ 200 kilobases), de la famille des Poxviridés et du genre Orthopoxvirus. Il est apparenté au virus responsable de la variole humaine, une maladie déclarée éradiquée, grâce à la vaccination, en 1980.

Le virus Mpox a été isolé pour la première fois en 1958, au sein d’une colonie de singes à Copenhague, au Danemark. Ces singes présentaient des lésions cutanées qui évoquaient la variole humaine. D’où le nom de variole du singe, attribué à cette maladie.

Bien qu’on l’appelle encore fréquemment variole *du singe*, ce n’est pas via les singes que cette maladie se transmet à l’humain, mais à partir des rongeurs (voir ci-dessous le paragraphe « Comment se transmet la maladie »). L’OMS privilégie depuis fin 2022 la dénomination “Mpox ».

On distingue deux principaux types du virus Mpox :

  • le clade 1 : souche “historique” du virus, présent dans le Bassin du Congo en Afrique Centrale. Le clade 1b provient du clade 1.
  • le clade 2 présent en Afrique de l’Ouest. Le virus qui circule actuellement en Europe, le clade 2b, provient du clade 2 impliqué dans l’épidémie du Nigéria.

Comment se transmet la maladie ?

Le Mpox ‎‎est une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise de l’animal à l’humain.

Le Mpox se transmet à l’humain à partir des rongeurs (par exemple, en Afrique, les écureuils de forêt ou rat de Gambie). Toutefois, le réservoir animal n’a pas encore été formellement identifié. D’après une étude publiée en 2021 par l’Institut Pasteur, concernant la variole du singe en République centrafricaine, l’histoire génomique suggère de multiples introductions depuis des réservoirs animaux forestiers.

La transmission du virus Mpox chez l’humain se fait :

  • principalement par contact avec les lésions cutanées contenant des particules virales ou les muqueuses de personnes infectées
  • soit par contact direct avec des animaux infectés,
  • soit de façon indirecte via des matériaux contaminés (comme la literie ou les surfaces).
  • Elle pourrait peut-être se faire aussi via les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée.

Quels sont les symptômes ?

La présentation clinique du Mpox est une forme atténuée de la variole humaine, dont l’éradication à l’échelle mondiale a été déclarée en 1980.

Toutefois, le Mpox est moins contagieux que la variole humaine et entraîne une maladie plus bénigne.

Historiquement, en Afrique, le Mpox se manifeste ainsi :

  • une période d’incubation d’en moyenne 12 jours, avant la survenue des premiers symptômes ;
  • généralement un syndrome fébrile (courbatures, céphalées, fatigue, etc.), durant 1 à 4 jours ; le sujet est contagieux dès l’apparition des premiers symptômes (voir fiche DGS à destination des professionnels de santé) ;
  • puis une phase éruptive, durant 2 à 4 semaines, avec des éruptions cutanées sous forme de petites tâches (éruptions maculopapulaires évoluant vers pustules, vésicules et croûtes), qui atteignent l’ensemble du corps dont la paume des mains et la plante des pieds, avec un gonflement des ganglions lymphatiques.

L’épidémie qui a sévi à partir de mai 2022 en Europe, liée au clade 2b – et qui s’est étendue ensuite dans le reste du monde – montre des éruptions cutanées plus localisées, souvent sur les zones génitales ou péri-anales  (Voir la fiche « Monkeypox » sur le site de Santé publique France).

Les symptômes durent de 2 à 4 semaines et la personne malade guérit en général spontanément. Des complications peuvent survenir telles que : surinfections cutanées, septicémie, encéphalites, ou atteintes cornéennes. Elles peuvent mener à des formes graves de la maladie. L’OMS rapporte sur son site un taux de létalité d’environ 3 à 6 % en 2022 concernant les épidémies en Afrique, la létalité semblant plus importante avec la souche d’Afrique centrale (clade 1) et en contexte endémique. Il faut savoir que la létalité est très dépendante de l’âge des patients (élevée chez les moins de 5 ans, notamment les enfants dénutris et/ou déshydratés), de la présence d’un déficit immunitaire (infection par le VIH) et surtout de la qualité de la prise en charge hospitalière. Ainsi, dans le contexte de l’épidémie mondiale en 2022, la létalité était beaucoup plus faible, de l’ordre de 0,2%.

Comment diagnostiquer l’infection ?

Le diagnostic du Mpox est réalisé d’abord cliniquement par des médecins spécialisés (infectiologues, dermatologues). Il est ensuite confirmé en laboratoire par PCR en temps réel sur écouvillon oropharyngé et sur écouvillon de pustule.

Le diagnostic du Mpox doit prendre en considération d’autres maladies éruptives : en particulier la varicelle, mais aussi la rougeole, les infections bactériennes cutanées, la syphilis, l’herpès, etc.

Quels sont les traitements ?

Un agent antiviral, le Tecovirimat, initialement conçu pour le traitement de la variole, a été utilisé pour le traitement du Mpox lors de l’épidémie de 2022-2023. Ce traitement n’est indiqué que dans les formes sévères de la maladie, et est administré le plus précocement possible pour une durée de 15 jours par voie orale. Son efficacité clinique nécessite d’être déterminée de façon robuste.

La Haute Autorité de santé (HAS) propose sur son site des réponses rapides à l’attention des professionnels de santé, concernant l’infection par le virus Mpox et la prise en charge en médecine de premier recours.

En savoir plus avec les recommandations de la HAS

Comment prévenir la maladie ?

Dans les zones endémiques (en Afrique), la principale stratégie de prévention du Mpox consiste à limiter les interfaces humains/faune sauvage, donc sensibiliser et informer les populations aux facteurs de risque de transmission zoonotique (par les animaux) et ainsi diminuer les risques de transmission de l’animal vers l’humain. Au-delà, il faut agir sur la réduction de facteurs participant eux aussi à la survenue d’épidémie tels que la pauvreté, à travers la dépendance à la viande de brousse comme source protéique et la densité et la promiscuité dans les foyers, ou les conflits militaires induisant des déplacements de populations.

Plus généralement, pour limiter la transmission interhumaine, la stratégie de prévention repose sur l’information et la sensibilisation :

  • sensibiliser les populations aux facteurs de risque de transmission : éviter contacts cutanés avec des personnes malades ou du matériel contaminé (lire plus haut),
  • informer les populations à risque et les professionnels de santé.

Le développement de tests rapides de diagnostic permettra d’améliorer le diagnostic et prévenir la transmission interhumaine.

Plusieurs vaccins sont disponibles contre le Mpox.

Les vaccins antivarioliques, employés dans le cadre du programme d’éradication de la variole dans les années 1970, offrent une protection croisée contre le Mpox. D’autres vaccins ont également été mis au point plus récemment et présentent moins d’effets indésirables.

Certains pays proposent un vaccin aux personnes susceptibles d’être à risque, comme les personnels de laboratoires, les agents de santé, etc. En France, la Haute Autorité de santé a recommandé dans son avis du 7 juillet 2022 qu’une vaccination préventive soit proposée aux personnes les plus exposées au virus, à savoir les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, propriétaires de lieux de consommation sexuelle, et professionnels du sexe.

Qui est touché ?

Le Mpox est une maladie infectieuse émergente, identifiée pour la première fois chez l’être humain en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). Ensuite, la plupart des cas ont été signalés dans les régions rurales et isolées, et les zones de forêts tropicales humides d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest.

La fréquence des flambées épidémiques, et leurs tailles dans les populations humaines, ont régulièrement augmenté ces dernières années. La propagation géographique du Mpox s’est étendue au-delà des forêts d’Afrique centrale, vers des zones de savane ou des zones urbaines, et jusqu’à d’autres parties du monde où des cas ont été importés.

Ce schéma de transmission s’explique en partie par le déclin mondial de l’immunité post-vaccination antivariolique, suite à l’arrêt de cette vaccination, dans les années 1980 (voir l’analyse rétrospective de l’Institut Pasteur en juillet 2020).

Cependant, d’autres facteurs, qui ont été sujets à une évolution ces 30 dernières années, sont également impliqués : changements majeurs d’usage des terres, déforestation massive, urbanisation croissante, destructions d’habitat de faune sauvage, pertes de biodiversité. Ces pressions sur les écosystèmes dues à l’activité humaine entrainent une majoration des interfaces humains/faune sauvage, ainsi que la modification des structures et dynamiques des communautés animales.

Depuis quelques années, on assiste à un changement du profil épidémiologique des patients en Afrique, alors que le virus est retrouvé de plus en plus souvent en zone urbaine :

  • Au Nigéria, il s’agit depuis 2017 d’une population majoritairement masculine, d’âge sexuellement actif, avec une proportion non négligeable de patients infectés par le VIH. Le clade infectant, appelé 2b, est celui qui a été retrouvé par la suite lors de la pandémie mondiale de 2022, qui a majoritairement touché les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Cette pandémie, 87972 cas et 147 décès dans 110 pays, a amené l’OMS à déclarer pour la première fois une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) le 23 juillet 2022. Les mesures de prévention relayées par les milieux associatifs vers les populations à risque, ainsi que la vaccination, ont permis d’enrayer cette première pandémie, même si le virus continue à circuler à bas bruit (52 cas notifiés en France en 2023, 107 lors du premier semestre 2024).
  • En RDC, où le nombre de cas est en constante augmentation depuis deux ans, et où une épidémie particulièrement importante sévit dans la partie est du pays (le Kivu). La majorité des cas sont des adultes jeunes, beaucoup travaillant dans les zones minières, et également des professionnelles du sexe, suggérant une transmission sexuelle active du virus dans ces communautés. Le clade 1b, impliqué dans ces transmissions, a depuis été retrouvé dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est où le virus ne circulait pas auparavant (notamment le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et le Kenya). C’est cette circulation active du virus en Afrique de l’Est, et la présence d’un nouveau clade dont on ne connait pas encore la transmissibilité et la létalité, qui a amené l’OMS à déclarer une deuxième USPPI le 14 août 2024.

LES MYCOSES VAGINALES

Sommaire

  • Symptômes d’une mycose
  • De multiples causes à l’origine de la mycose vaginale
  • Examens, soins et bonnes pratiques : les solutions pour éviter les récidives

75 % des femmes ont une mycose vaginale au moins une fois dans leur vie. Cette infection bénigne se soigne avec un traitement simple et il existe de nombreux moyens d’éviter les récidives, assez fréquentes.

La mycose vaginale est une infection génitale généralement bénigne. Elle est engendrée par un champignon de type levure, la plupart du temps par le Candida Albicans, qui se trouve naturellement dans l’appareil génital. 

C’est l’une des infections vaginales la plus fréquente chez la femme. L’inflammation du vagin est le premier critère de définition de la mycose vaginale qui provoque par la suite des pertes dont l’odeur, la texture et la couleur sont des signes éventuels d’infection. En effet, les mycoses vaginales n’ont pas toujours une origine infectieuse

Symptômes d’une mycose

Une fois l’infection vaginale déclarée, les symptômes ne trompent pas :

  • Démangeaisons permanentes de la vulve et de l’entrée du vagin ;
  • Pertes blanches épaisses et crémeuses ;
  • Brûlures vaginales pendant les mictions ;
  • Rapports sexuels de plus en plus douloureux ;
  • Vulve rouge vif et gonflée

De multiples causes à l’origine de la mycose vaginale

Contrairement aux idées reçues, une mycose vaginale ne se contracte pas uniquement lors de rapports sexuels.

  • Une quantité de sucre trop importante : elle favorise la prolifération des levures qui se nourrissent de glucose (sucre). Une alimentation déséquilibrée peut donc expliquer l’apparition de mycoses vaginales. Les femmes diabétiques, pour qui le taux de sucre dans le sang peut être très élevé, ont d’ailleurs plus de risque de développer une infection.
  • Des défenses immunitaires faibles : la fatigue, le stress, l’anxiété ou encore le suivi d’un régime particulier sont autant de facteurs qui affaiblissent le système immunitaire.
  • La prise d’antibiotiques : les bactéries qui empêchent la prolifération des levures peuvent être détruites par une prise prolongée d’antibiotiques.
  • Un excès de toilette intime : des douches vaginales (injection d’un liquide dans le vagin dans un but thérapeutique ou hygiénique, à l’aide d’une poire à lavement) trop fréquentes peuvent créer des déséquilibres de la flore vaginale. Il est conseillé d’utiliser des produits intimes adaptés, sans excéder quatre douches vaginales par mois.
  • Les lieux publics : les lieux publics sont propices au développement et à la transmission des bactéries.
  • La chaleur : la chaleur provoque de l’humidité et favorise ainsi la prolifération des levures. Des vêtements trop serrés ou un excès de transpiration peuvent donc être des causes de mycoses. Les femmes enceintes sont également des personnes à risque, dans la mesure où elles prennent du poids et transpirent davantage.

Examens, soins et bonnes pratiques : les solutions pour éviter les récidives

Une mycose vaginale mal soignée peut devenir chronique. Il est donc primordial de consulter très rapidement un gynécologue, qui établira un diagnostic et cherchera à comprendre l’origine de la mycose. Il pourra ainsi adapter le traitement en s’attaquant directement à la cause de la maladie. Le plus souvent, le médecin prescrira un traitement antifongique (contre les levures) sous forme de crème ou d’ovule, éventuellement associé à un antibiotique (contre les bactéries). Mais si l’origine n’est pas infectieuse, il ne pourra que vous conseiller sur les bonnes pratiques à adopter.

  • Avoir une bonne hygiène intime, sans excès
  • Éviter la chaleur et l’humidité
  • Avoir une alimentation équilibrée et contrôlée, notamment en sucre
  • Ne pas garder plus de trois heures un tampon ou une serviette hygiénique au moment des menstruations
  • Éviter les rapports sexuels non protégés
  • Essuyer ses selles de l’avant vers l’arrière pour éviter la propagation de bactéries présentes dans le rectum

Réferences

 

LES MEDICAMENTS GENERIQUES

A-t-il les mêmes propriétés ? Est-il aussi efficace et sûr ? Pourquoi est-il moins cher ? Les réponses à toutes les questions légitimes que l’on se pose sur le médicament générique.

Qu’est-ce qu’un médicament générique ?

Un médicament générique est une copie d’un médicament original dont la production et la commercialisation sont rendues possibles par la chute du brevet dans le domaine public, une fois écoulée la période légale de protection.

Cette définition a par la suite connu quelques modifications visant à préciser le contenu et la qualité des médicaments génériques, peut-on lire dans un rapport de l’Académie de Pharmacie de la France. Ainsi, il est dit qu’un médicament générique est un produit qui « a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées ».

La bioéquivalence est un terme utilisé en pharmacologie : il signifie que deux médicaments engendrent les mêmes effets lorsqu’ils sont administrés à la même concentration. Pour le Dr Jean-Paul Tillement, membre de l’Académie de Médecine de France, « un médicament générique est un médicament qui délivre la même dose de principe actif et dans les mêmes conditions de vitesse que le médicament princeps ».

En quoi un médicament générique peut-il différer du médicament princeps (de référence) ?

Les différences entre le médicament générique et le médicament princeps (de référence) ne doivent en aucun cas porter sur la qualité et la quantité des principes actifs, qui conditionnent l’efficacité du produit. En revanche, un médicament générique peut se distinguer du médicament original par sa composition en excipients : il s’agit de substances sans activité pharmacologique, utilisées pour mettre en forme le médicament (comprimé, gélule, suppositoire…) et l’amener à l’endroit où il doit agir dans l’organisme. La présentation du médicament, sa vitesse de dissolution, son goût et parfois même sa forme pharmaceutique peuvent ainsi s’en trouver modifiés, à condition toutefois que cela n’affecte pas sa bioéquivalence avec le médicament de référence.

Le plus souvent, les laboratoires pharmaceutiques cherchent à développer un médicament générique dont l’aspect se rapproche de celui du princeps.

Le médicament générique est donc une copie du médicament original (ou médicament princeps), mais pas forcément une copie strictement identique.

Un médicament générique est-il aussi contrôlé qu’un médicament princeps ?

Tout comme n’importe quel médicament, un médicament générique doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM) avant de pouvoir être commercialisé. Ce sont les autorités d’enregistrement qui évaluent ce dossier et octroient, ou non, l’AMM. Le laboratoire qui dépose le dossier peut cependant s’affranchir de fournir de nouvelles données de sécurité et d’efficacité de son médicament générique et faire référence aux études réalisées pour l’AMM du médicament dont il est la copie, si et seulement si il a démontré la bioéquivalence entre les deux médicaments. Il est donc dispensé des études cliniques mais doit s’astreindre à des études de bioéquivalence.

S’ils sont aussi efficaces et performants, pourquoi les médicaments génériques sont-ils moins chers ?

Lorsqu’un médicament est mis au point, le secret de sa fabrication est généralement protégé par un brevet qui assure à son concepteur une exclusivité sur le marché pour une durée de vingt ans. Au-delà de cette période, il tombe dans le domaine public. D’autres laboratoires pharmaceutiques peuvent donc le fabriquer et le commercialiser. Comme ils n’ont pas de frais de recherche à assumer, ils n’ont pas besoin de les répercuter sur le prix de commercialisation du médicament. C’est pourquoi les médicaments génériques sont beaucoup moins chers que les médicaments originaux.

VERS INTESTINAUX CHEZ L’ENFANT : symptômes et traitements

  • Les vers intestinaux chez le jeune enfant, qu’est-ce que c’est ?
  • Détecter et traiter les vers intestinaux chez bébé
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  • Les ascaris
  • Le tænia
  • Vers intestinaux : les mesures d’hygiène à prendre pour votre bébé

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Introduction

Les vers intestinaux sont courants chez le jeune enfant. Le plus souvent, la transmission se fait par la nourriture, l’eau, le sable ou la terre. Heureusement, la plupart sont sans gravité chez les personnes en bonne santé. Ils font partie des infections les plus courantes chez l’homme et sont causées par un groupe de parasites qui inclut les nématodes, les trichocéphales et les ankylostomes. Les personnes vivant dans la pauvreté sont plus vulnérables à ce type d’infection, qui peut détériorer leur état nutritionnel en provoquant :

 

 

Les vers intestinaux chez le jeune enfant, qu’est-ce que c’est ?

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LE CANCER DU SEIN : formes, causes, dépistage et évolution

Le cancer est une maladie causée par la dégénérescence ou la mutation de cellules d’un tissu ou d’un organe du corps humain. Ces cellules prolifèrent et sont responsables de l’apparition de tumeurs.

Dans le cas du cancer du sein, les cellules peuvent rester dans le sein ou se répandre dans le corps par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques.

Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause1. Une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie et 1 femme sur 27 en mourra.

Le cancer du sein au Cameroun représente le cancer le plus fréquent de la femme .Cette pathologie bien que plus fréquente chez les femmes âgées n’épargne pas les femmes jeunes âgées entre 20 et 40 ans. Il existe de nombreux facteurs qui interviennent dans la genèse de cette maladie.

Le nombre de personnes atteintes a progressé légèrement mais régulièrement, au cours des 3 dernières décennies. Par contre, le taux de mortalité a continuellement diminué au cours de la même période, grâce aux progrès réalisés en matière de dépistage, de diagnostic et de traitement.

Mentionnons que les hommes peuvent aussi en être touchés; ils représentent 1 % de l’ensemble des cas.

Les différents types de cancer du sein

Les divers types de cancers du sein évoluent de façon différente :

Le cancer non invasif (in situ)

Le cancer non invasif traduit une tumeur qui ne s’étend pas et n’affecte pas les tissus voisins. Il peut prendre deux formes.

  • Carcinome canalaire : il s’agit du cancer non invasif le plus fréquent. Il représente 85 % à 90 % (1) des cas. Il touche l’intérieur des canaux de lactation (transportant le lait).
  • Carcinome lobulaire : ce cancer moins fréquent se déclare dans les lobules, glandes qui produisent le lait. Il représente 10% des cas de cancers non invasifs mais le risque de propagation est plus grand.

Le cancer non vasif (infiltration)

Le cancer infiltrant traduit une tumeur qui s’étend et affecte les tissus voisins. Traitée à temps, la tumeur reste dans le sein et ne s’étend pas à l’ensemble du corps. Il en existe différentes types.

  • Carcinome canalaire : les cellules cancéreuses traversent la paroi des canaux de lactation.
  • Carcinome lobulaire : les cellules cancéreuses traversent la paroi des lobules.
  • Carcinome inflammatoire : il s’agit d’une forme de cancer assez rare et difficile à traiter. Le sein devient rouge, gonflé et chaud.

Causes

On connaît plusieurs facteurs de risque du cancer du sein. Cependant, dans la plupart des cas, il est impossible d’expliquer les raisons de son apparition chez une personne en particulier.

Des mutations sur des gènes, transmises d’une génération à l’autre ou bien acquises au cours de la vie (l’exposition à des radiations ou à certains produits chimiques toxiques, par exemple, peut modifier les gènes), peuvent causer un cancer du sein. Les gènes BRCA1 et BRCA2, par exemple, sont des gènes de susceptibilité aux cancers du sein et de l’ovaire. Les femmes qui portent des mutations de ces gènes ont un très haut risque de cancer.

Le dépistage

Le dépistage du cancer du sein est donc indispensable. Il est facilité par une prise en charge intégrale pour toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans. C’est un examen médical composé d’une mammographie et d’un examen clinique des seins. Il doit être effectué tous les deux ans. Une échographie mammaire peut éventuellement être réalisée par le radiologue. L’ensemble des résultats sont connus deux semaines après l’examen. Il est indispensable de conserver les derniers clichés afin que le médecin puisse suivre et dépister une éventuelle évolution. En effet, des récidives locales peuvent être constatées. Des prélèvements biopsiques à visée diagnostique sont alors recommandés.

Évolution

Les chances de guérison dépendent du type de cancer et de son stade d’évolution au moment où on entreprend les traitements. Divers facteurs influencent la rapidité à laquelle une tumeur va croître. Pour en savoir plus sur les stades d’évolution du cancer, consultez notre fiche Cancer.

Références

1. Health sciences and diseases, Université de Yaoundé 1 : Facteurs associés à la survenue du cancer du sein chez les femmes âgées entre 20 et 40 ans à l’hôpital général et l’hôpital gynéco obstétrique et pédiatrique de Yaoundé

 2. OMS, 2014, profils des pays pour le cancer http://who.int

COVID-ORGANICS : Madagascar’s secret for preventing and treating COVID-19 inspired from local traditional pharmacopoeia

Andry Rajoelina, promoting the benefits of Covid-Organics  (Photo credit: financialafrik)

Given the absence of a specific treatment in the management of the COVID-19 pandemic, Madagascar began very early on a dual therapy protocol based on the 4-aminoquinoline antimalarial, chloroquine, and the macrolide antibiotic, azithromycin, in association with treatments derived from traditional pharmacopoeia. The decision to promote “Covid-Organics” (CVO) was prompted because of Madagascar’s rich biodiversity and the central role of its traditional practitioners in the healthcare system.

Under presidential demands, and faced with the growing use of traditional medicines in Africa, the Malagasy Institute of Applied Research (IMRA) and the National Pharmacology Research Centre collaborated in order to conduct studies and set up a research protocol on Artemisia annua already known for treating malaria. This led to the formulation of an improved traditional drug now popularly known as “Covid-Organics,” made up of artemisia and other endemic medicinal plants, such as ravintsara.

A novel research protocol enabled the IMRA team, which had been working on Artemisia for some time, to investigate its efficacy in treating COVID-19. This is yet another discovery for this research centre, which has some fifty remedies to its credit, including the antidiabetic drug Madeglucyl®, a tazopsine derivative used as a prophylactic for malaria, ODY VATO against kidney stones amongst others.

The antidiabetic, Madeglucyl®

From humble beginnings to a modern research institute

In 1958, with a personal investment derived from royalties obtained through his previous discoveries, Dr Albert Rakoto-Ratsimamanga founded the IMRA. Predominant on Malagasy soil, artemisia has already been the subject of more than twenty studies in Madagascar where it was introduced in 1975 by Dr Rakoto-Ratsimamanga to treat malaria. Its medicinal form is also readily available in pharmacies around Madagascar.

The IMRA is nationally and internationally recognised and has been granted the status ofregional research centre by the African Union.Found in Antananarivo, the IMRA is composed of a team of about 150 permanent staff and offers seasonal employment to over 15000 rural villagers. Its research focuses on phytochemistry, parasitology, cellular pharmacology, experimental diabetology, pharmacodynamics, toxicology and analytical chemistry of essential oils. The IMRA was recognized as being of public utility by the Government Council on 2 October 2012. Much of IMRA’s success comes from respecting Malagasy traditions and cultural norms and using rather than resisting them. Strengthening the collaboration between modern physicians and traditional healers has been the goal of this institute since day one. On the health delivery side, in medically pluralistic societies such as Madagascar where over 80% of the population uses traditional medicines as a first source of treatment, local populations are more likely to accept phytomedicines that are cheap, non-invasive, less prone to give side effects, and already trusted in a low-resource setting.  

Potential of the endemic flora

The development of CVO is a perfect illustration of the philosophy of Dr Rakoto, whose research focused on the combination of traditional and modern medicine. Part of IMRA’s success in this regard seems to have come from Dr Rakoto’s combination of foreign scientific training and experience with deep local knowledge. He was very well keen of the exceptional nature of the Malagasy indigenous flora, of which he knew better than anyone else its potential benefits. Regarded as the pioneer of science in Madagascar, this researcher – who published some 350 scientific articles – declared: “We must move forward at our own pace, we must above all have confidence in ourselves and in the therapeutic virtues of nature. For nature and man are one.”

Being of noble birth, Dr Rakoto was one of the few Malagasy of his generation who was educated abroad, and received doctorates in both science and medicine at the Université de Paris. After working as an assistant at the Paris Faculty of Medicine, he was one of the founders the Centre National de la Recherche Scientifique, CNRS, (the National Centre for Scientific Research). Also having decided to focus his research on the medicinal properties of the Malagasy flora, he was also the first to consider how to integrate it into molecular medicine.

Controversy surrounding the efficacy of CVO

While the « improved traditional remedy » against the Covid-19 announced by the Madagascan president, Andry Rajoelina, has already gone worldwide, the international scientific community remains sceptical about its effectiveness. Before cooperating with Madagascar, the World Health Organisation (WHO) issued a warning against the use of an untested COVID-19 remedy. At the time, CVO’s efficacy and safety was tested on fewer than 20 people within a period of three weeks. In order to meet established scientific norms, the 2 parties later agreed on a partnership for CVO to be registered for WHO Solidarity trials, an international program for speeding clinical trials on COVID-19 treatment candidates. WHO further maintains that there is no treatment to date against COVID-19, neither curative nor preventive. The organization equally adds that the only solution to safeguard against it, is the strict respect of barrier measures, good hygiene practice and social distancing.

The African Union also demanded detailed scientific data on CVO for analysis by the African CDC after it had been informed by Madagascan authorities about the herbal remedy. In April, the Economic Community of West African States (ECOWAS) denied ordering a package of CVO after media reported otherwise and said the West African Health Organization (WAHO) would only endorse products shown to be effective and safe for use through well conducted studies. Also, there are concerns over widespread usage of Artemisia about accelerating drug resistance toward Artemisinin-based combination treatments for malaria. However, there are conflicting findings that the use the whole leaf or plant matter, as is the case with CVO can overcome such resistance.   

Nonetheless, Madagascar through the IMRA has officially launched « Covid-Organics » in the fight against the new coronavirus. Whether or not the already highly hypothetical approval of international institutions is realized, CVO is bound to change a lot in Africa and probably worldwide too. WHO predicted that an estimated 83,000 to 190,000 people in Africa could die from COVID-19 and that 29 to 44 million could be infected in the first year. This could occur, in case containment measures fail, according to a study carried out by the WHO regional office for Africa. While the institution continues to demand « scientific » evidence, many Africans already seem convinced of the effectiveness of this herbal tea which is already widely used in Madagascar.

Pan Africanist front in favour of CVO

“(…) Since scientists have not yet developed an effective drug, accepted by all, we believe that all the trials that are done elsewhere and that have given some signs of effectiveness, such as the protocol of Prof. Raoult or the product of Madagascar, we think that in a hospital environment, under control, we must try them, too, to try to save lives, « Congolese President Denis Sassou-Nguesso told RFI and France 24. « It is the reaffirmation of the pan-Africanist posture of Denis Sassou-Nguesso by participating in the promotion of an African product », commented recently Bibane Itoua, journalist at Télé Congo after the reception by Congo-Brazzaville of a first batch of this herbal tea supposed to cure coronavirus. Pan-Africanism affirmed by other leaders including Félix Tshisekedi from the DRC, Embalo Cissoko from Guinea-Bissau, Mamadou Issoufou from Niger and Teodoro Obiang Nguema Mbassogo from Equatorial Guinea.

Pan-Africanism is probably the key factor that was lacking when WHO denied the effectiveness of the Gabonese professor Donatien Mavoungou’s Immunorex DM28 against AIDS, who died last February.  If we can blame leaders like Mobutu for the financing of a space program in the midst of an economic crisis and Yahya Jammeh for his product against AIDS, Andry Rajoelina is now hailed for having crossed the Rubicon of self-determination to show Westerners that Africa can, and beyond setbacks, play a role in containing the pandemic. « Whatever may be said of this gentleman, at least he has taken the courage to promote his researchers. The big promoters of western inventors are first and foremost their leaders, « said Willy Ngoyi Nzamba, a Congolese civil society actor. Ngoyi also believes that it will now also be necessary to take into account the protocol existing in traditional medicine in Africa, because even Westerners have passed through it. A barely veiled allusion to works such as the rabies vaccine of the French scientist Louis Pasteur who saved his compatriot, the young Joseph Meister in the mid-1800s. At the end of the 17th century, on the other side of the English Channel, Edward Jenner had developed the smallpox vaccine. Thus, on May 8, the date of the celebration of the 226th anniversary of the execution of Antoine Laurent de Lavoisier, it may be high time for Africa to rely on this formula of the former French chemist: “Nothing is lost, nothing is created, everything is transformed.” In other words, rather than abandoning them and forgetting in the darkness of history, Africa would now benefit from making good use of the local traditional pharmacopoiea.

References

  1. M Puri, H Masum, J Heys, P A Singer. Harnessing biodiversity: the Malagasy Institute of Applied Research (IMRA). BMC International Health and Human Rights 2010, 10(Suppl 1):S9
  2. Coronavirus: Madagascar’s ‘Covid-Organics’ born from local tradition. https://www.theafricareport.com/27203/coronavirus-madagascars-covid-organics-born-from-local-tradition/
  3. Le Covid-Organics de Madagascar face au scepticisme de l’académie française. https://www.financialafrik.com/2020/04/22/le-covid-organics-de-madagascar-face-au-scepticisme-de-lacademie-francaise/

COVID-19 : forme paucisymptomatique, cas bénins et taux de mortalité faible en pédiatrie !

Depuis le début de la pandémie, on entend dire souvent que les enfants sont moins vulnérables au Covid 19 alors que les vieillards constituent la population la plus touchée. Cependant, il est possible que les cas en pédiatrie soient sous diagnostiqués du fait d’un tableau peu symptomatique observé mais ces enfants transmettraient bel et bien la maladie. Les hypothèses proposées sur la faible vulnérabilité de ces enfants sont les suivantes:

  • Ils sont moins nombreux à souffrir de problème de santé chronique. La comorbidité est presque inexistante.
  • Les caractéristiques du virus feraient aussi en sorte qu’il aurait plus de facilité à pénétrer dans le système respiratoire des adultes que dans celui des enfants.
  • Les enfants attrapent régulièrement des rhumes causés par d’autres types de COVID. Il est donc possible qu’ils possèdent des anticorps efficaces contre le COVID-19. Cette dernière hypothèse ne fait pas l’unanimité car reste contestée par certains chercheurs.

HYPERTENSION ARTERIELLE : Une maladie silencieuse

Sommaire

  1. Définition
  2. Les signes de l'hypertension artérielle
  3. L'évolution de l'hypertension artérielle
  4. Causes et facteurs de risque de l'hypertension artérielle
  5. Prévention de l’hypertension artérielle
  6. Le traitement de l'hypertension artérielle

Les maladies cardiovasculaires sont une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde ; en 2020, elles seront la première cause mondiale d’invalidité et de décès parmi les maladies non transmissibles surtout avec la pandémie du COVID-19. Dans les pays en développement, les facteurs de risque comme l’hypertension artérielle (HTA) et l’obésité augmentent proportionnellement aux revenus, d’une part du fait du changement des régimes alimentaires et d’autre part du fait de la surcharge pondérale et du manque d’exercice.

La prévalence de l’HTA augmente de façon constante avec l’âge, dans toutes les régions du monde. Plus du quart de la population adulte mondiale (26,4%), soit près d’un milliard de personnes avait une HTA en l’an 2000. Cette proportion va augmenter pour atteindre 29% en l’an 2025, soit 1,56 milliard de personnes.

Si l’HTA est plus fréquente dans les pays développés (37,3% versus 22,9% ), elle touche plus de personnes dans les pays en développement du fait d’une population plus importante.

Au Cameroun, la prévalence de l’HTA est estimée à 20% de la population générale.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que, dans le monde, l’HTA causerait 7,1 millions de décès, soit 13% de la mortalité globale. En Afrique subsaharienne, les taux d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) dus à une HTA sont très élevés et les personnes touchées relativement jeunes.

DEFINITION

L’hypertension artérielle (HTA) est l’élévation permanente des chiffres de la pression artérielle (dite tension artérielle ou TA) au-dessus de 14/9. Idéalement, elle est de 12/8. C’est une maladie fréquente qui augmente avec l’âge, avec une composante héréditaire.

CLASSIFICATION DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

ClasseSystolique (mmHg)Diastolique (mmHg)
Optimale<120<80
Normale120 – 12980 – 84
Normale haute130 – 13985 – 89
Stade I (légère)140 – 15990 – 99
Stade II (modérée)160 – 179100 – 109
Stade III (sévère)180110
HTA systolique isolée140<90
Tableau 1: Classification de l’hypertension (adultes >18 ans), sur une moyenne de 3 mesures effectuées à plusieurs occasions (semaines, mois).

Définition de l’hypertension artérielle chez les enfants

HTA systolique1-17 ans : >100 + (âge x 2) mmHg
HTA diastolique1-10 ans : >60 + (âge x 2) mmHg 11-17 ans : >70 + âge mmHg
Tableau 2: Définition de l’hypertension chez les enfants

Formes particulières d’hypertension artérielle

HTA de blouse blancheHTA uniquement au cabinet
HTA masquéeHTA uniquement en dehors du cabinet
HTA résistanteTA ≥140/90 mmHg malgré une trithérapie (comprenant un diurétique) à posologie appropriée >4 semaines
Tableau 3 : Formes particulières d’HTA

Hypertension de « blouse blanche »

Elle concerne jusqu’à 20% des patients et il s’agit de la situation où le patient présente des valeurs tensionnelles >140/90 mmHg au cabinet, mais <135/85 mmHg dans ses conditions de vie habituelles diurnes.

LES SIGNES DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

En général, l’hypertension artérielle ne donne aucun symptôme susceptible d’alerter le patient. C’est fréquemment une découverte d’examen médical effectué à titre de routine. Parfois, cependant, certains signes font suspecter une hypertension artérielle :

  • Des  maux de tête le matin sur le sommet ou derrière la tête ;
  • Des étourdissements ;
  • Des  troubles visuels : mouches volantes, brouillard devant les yeux…
  • Une fatigue ;
  • Des saignements de nez ;
  • Des hémorragies conjonctivales ;
  • Des crampes musculaires ;
  • Une pollakiurie (envie fréquente d’uriner) ;
  • Une dyspnée (gêne respiratoire traduisant une  insuffisance ventriculaire gauche).

Lorsque le médecin a découvert une hypertension artérielle, il la contrôle à plusieurs reprises dans des conditions différentes : repos, effort, debout, couché, bras droit puis bras gauche… Il s’assure ainsi de sa permanence. 

L’hypertension artérielle labile

Les appareils de mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) permettent la prise en continu de la pression artérielle. En effet, il peut s’agir, surtout chez le sujet jeune, d’une hypertension artérielle labile, c’est-à-dire alternant avec des périodes de pression artérielle normale.

L’EVOLUTION DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

Parfois, l’hypertension artérielle est reconnue lors d’un accident révélateur

Accident neurologique

  • Accident ischémique transitoire ;
  • Accident vasculaire cérébral (ramollissement cérébral, hémorragie cérébrale, méningée ou cérébro-méningée, hématome intra-cérébral, œdème cérébro-méningé).

Accident sensoriel

  • Hémorragie labyrinthique (vertige vrai)  ;
  • Hémorragies oculaires ;
  • Paralysies des nerfs oculomoteurs.

Accident cardiaque 

  • Œdème pulmonaire (OAP) ;
  • Infarctus du myocarde.

Accident rénal 

  • Hématurie (présence de sang dans les urines) ;
  • Insuffisance rénale.

La complication de l’athérosclérose

Hormis ces accidents aigus, l’augmentation de la pression artérielle altère au fil du temps la paroi des vaisseaux qui n’est pas prévue pour subir de tels régimes de pression. Parmi les effets nocifs, il y a l’accélération du processus d’athérosclérose.

Les organes qui souffrent le plus souvent sont :

  • Le système nerveux central : risque d’hémorragies et de thromboses cérébrales ;
  • La rétine :  rétinopathie hypertensive ;
  • Le cœur : surcharge ventriculaire gauche, athérosclérose coronarienne ;
  • Le rein : néphroangiosclérose ;
  • Le pénis :  troubles de l’érection ;

C’est pour éviter ces complications qu’il faut absolument traiter une  hypertension artérielle, même si elle ne provoque aucun symptôme chez le patient.

CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

Dans 95 % des cas, la cause de l’hypertension artérielle reste inconnue : elle est dite « essentielle » ou idiopathique. Dans ce cas, le traitement aura pour objectif de traiter le ou les symptômes, à savoir faire baisser la tension. Toutefois, le médecin peut découvrir une cause dont le traitement pourra guérir l’hypertension artérielle.

Les causes rénales

On sépare les maladies rénales non curables chirurgicalement de celles qui sont éventuellement curables par la chirurgie

Certains toxiques dont l’abus de réglisse

La glycyrrhizine de la réglisse est transformée dans l’organisme en acide dont la structure chimique est proche de celle de l’aldostérone. Les symptômes simulent un syndrome de Conn. L’arrêt de la réglisse normalise la TA.

D’autres produits sont parfois responsables : banane, coco, vanille, phénacétine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, ciclosporine, vasoconstricteurs nasaux utilisés pour une rhinite chronique ou une migraine, contraception par œstrogènes de synthèse, corticothérapie prolongée…

Les facteurs de risque

Il existe également des facteurs favorisant l’hypertension artérielle

  • Un régime trop salé ;
  • L’alcoolisme ;
  • Le tabagisme ;
  • Les contraceptifs oraux ;
  • La grossesse (toxémie gravidique) ;
  • Les chocs émotifs et répétés ;
  • Certains médicaments ;
  • L’obésité ;
  • Le manque d’exercice physique.  

PREVENTION DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

  • Mesure régulière de la pression artérielle par le médecin traitant, qui doit être considéré comme un partenaire ;
  • Réduction de la consommation de sel ;
  • Perte de poids ;
  • Si nécessaire : perdre 5% de son poids corporel permet de réduire nettement son risque vasculaire ;
  • Alimentation variée,  sans excès, privilégiant poisson, légumes, fruits…, avec limitation des apports en graisses saturées d’origine animale (viande rouge, beurre, fromage…) ;
  • Diminution de la consommation d’alcool : limitée à un verre par repas ;
  • Activité physique régulière : 30 à 60 minutes d’exercice (marche rapide, vélo, natation…), à un bon rythme, par jour, ou au moins trois fois par semaine ;
  • Apprentissage à la gestion du stress : pratiquer la relaxation, le sport est le meilleur anti-stress ;
  • Entretenir le médecin de sa contraception : la pilule contraceptive orale pouvant favoriser l’HTA.

LE TRAITEMENT DE L’HYPERTENSION ARTERIELLE

Les mesures diététiques

Les mesures hygiéno-diététiques sont très importantes, et sont même les seules prescrites en cas d’hypertension artérielle faible ou limite : régime peu salé, amaigrissement en cas d’obésité, arrêt de l’alcool et du tabac, activité physique régulière, relaxation…

Le régime peu salé

Une alimentation sans sel est insipide et ne peut pas être poursuivie longtemps, elle est donc rarement conseillée. En revanche, une alimentation trop salée empêche le traitement de l’HTA. Il faut donc limiter les apports en sel, sans les supprimer totalement.

Quelques conseils pratiques sont utiles :

  • Ne pas saler l’eau de cuisson des aliments ou ne pas rajouter de sel dans les aliments ;
  • Ne pas manger des aliments trop salés ;
  • Éviter les conserves industrielles qui contiennent toutes du sel et préférer les produits frais ou surgelés ;
  • Préférer l’huile et le beurre à la margarine qui est plus riche en sel ;
  • Éviter certaines eaux minérales (Vichy, Saint-Yorre, Vals, Badoit…) ;
  • Réduire la consommation de café, de tabac et de réglisse ;
  • Se méfier de certains médicaments contenant du sel (comprimés effervescents, pastilles contre la toux, sirops, poudres pour la digestion etc…).

Par contre, tous les épices et condiments (sauf le sel) sont autorisés : jus de citron, persil, ciboulette, cresson, poivre, ail, oignon, thym, cerfeuil, estragon, cumin, curry, paprika, etc.

L’hygiène de vie

Les conseils d’hygiène de vie sont primordiaux. Bien souvent, une hygiène de vie correcte et un régime alimentaire adapté suffisent. En cas de tension artérielle bien contrôlée, l’activité professionnelle peut être conservée ainsi que les activités sportives raisonnables et régulières (sans compétition), en privilégiant les sports d’endurance et la relaxation : marche, bicyclette, natation. Quelques conseils doivent être suivis :

  • Éviter les efforts physiques importants ou brutaux ;
  • En cas d’accès d’hypertension artérielle : repos absolu ;
  • Éviter les soucis et contrariétés (des sédatifs sont parfois utiles) ;
  • Éviter l’exposition prolongée au soleil sans protection ;
  • Éviter les baignades si la température de l’eau est inférieure à 20°C ;
  • Éviter les séjours en altitude à plus de 1500-2000 mètres (le voyage en avion pressurisé est autorisé) ;
  • Pour les femmes, arrêter la pilule et la remplacer par un autre moyen contraceptif (préservatif, stérilet).

Les médicaments antihypertenseurs

Le traitement a pour but de normaliser la pression artérielle afin de prévenir les complications survenant à long terme. Par conséquent, dans la plupart des cas, ce traitement doit être suivi à vie. L’hypertension est certainement la maladie pour laquelle il existe le plus de médicaments. Il est possible de classer les antihypertenseurs par famille :

  • Alpha 1 bloquants ;
  • Anti-hypertenseurs centraux ;
  • Bêta-bloquants ;
  • Inhibiteurs calciques ;
  • Diurétiques thiazidiques ;
  • Diurétiques hyperkaliémiants
  • Inhibiteurs de l’enzyme de conversion ;
  • Inhibiteurs de l’angiotensine 2 ;
  • Les associations.

Hypertension artérielle et grossesse

Lors de la grossesse, la prise de la pression artérielle fait partie de la surveillance médicale. En effet, une hypertension artérielle chez une femme enceinte peut révéler :

  • Une toxémie gravidique ;
  • L’aggravation d’une hypertension artérielle préalable ;
  • Une hypertension artérielle gravidique récidivante.

Références

https://www.who.int/fr

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj1pKj8_MnpAhVkiOAKHYqiCzEQFjABegQIChAD&url=http%3A%2F%2Fwww.lesbrasseriesducameroun.com%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ftelechargements%2Fhypertension_arterielle.pdf&usg=AOvVaw1Pa3hpiXr5wBJIHySdxIAy

https://www.vidal.fr/