COVID-19 PÉDIATRIQUE : POURQUOI LES ENFANTS SONT MOINS TOUCHÉS ?

Introduction

Depuis son apparition en décembre 2019, la pandémie de COVID-19, causée par le virus SARS-CoV-2, a bouleversé la santé mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à la date d’avril 2025, plus de 775 millions de cas ont été confirmés dans le monde, avec environ 7 millions de décès enregistrés (1). En Afrique, bien que les chiffres aient été relativement bas comparés à d’autres continents, on dénombre plus de 12 millions de cas et environ 260 000 décès (2). Au Cameroun, les autorités sanitaires rapportent près de 130 000 cas confirmés et plus de 2 000 décès (3).

Cependant, une constante observée depuis le début de la pandémie est la forme généralement bénigne de la maladie chez les enfants, avec un taux de mortalité faible, ce qui suscite un intérêt particulier en pédiatrie.


Forme paucisymptomatique : une manifestation fréquente chez l’enfant

Le terme paucisymptomatique désigne une présentation clinique avec peu de symptômes. Chez l’enfant, la COVID-19 se manifeste souvent par des signes discrets : toux légère, fièvre modérée, fatigue passagère, voire parfois une absence complète de symptômes (4). Ce profil clinique contraste fortement avec celui observé chez les adultes, en particulier les personnes âgées ou souffrant de comorbidités.

Des études menées en Europe et en Asie ont confirmé que la majorité des enfants infectés présentent des formes légères ou asymptomatiques (5). Cette tendance a également été observée en Afrique, bien que les données pédiatriques restent encore limitées dans certaines régions.


Cas bénins et hospitalisations rares

Les cas bénins représentent la grande majorité des infections pédiatriques. Cela signifie que l’enfant ne développe pas de complications respiratoires sévères et peut être traité à domicile. Le taux d’hospitalisation pédiatrique reste donc très bas, même pendant les vagues liées à des variants plus virulents comme le Delta ou l’Omicron (6).

Cependant, il convient de rester vigilant face à de rares complications comme le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) qui peut survenir après une infection par le SARS-CoV-2. Ce syndrome, bien que rare, nécessite une prise en charge urgente.


Taux de mortalité faible en pédiatrie

L’un des aspects les plus rassurants de la pandémie est le faible taux de mortalité chez les enfants. Selon les données de l’OMS, les enfants de moins de 18 ans représentent moins de 0,5 % des décès liés à la COVID-19 (1). Cette tendance est similaire en Afrique et au Cameroun, où les décès pédiatriques attribuables directement à la COVID-19 sont extrêmement rares (2,3).

Plusieurs hypothèses scientifiques ont été avancées pour expliquer cette relative protection : un système immunitaire plus réactif, une exposition fréquente à d’autres coronavirus, ou encore une faible expression des récepteurs ACE2 chez l’enfant, récepteurs que le virus utilise pour pénétrer dans les cellules humaines (7).


Conclusion

La pandémie de COVID-19 a mis à rude épreuve les systèmes de santé dans le monde. Néanmoins, le tableau clinique en pédiatrie est globalement rassurant avec une prédominance de formes bénignes, paucisymptomatiques, et un taux de mortalité très faible. Il est crucial de continuer à documenter ces observations, notamment en Afrique et au Cameroun, afin de mieux orienter les politiques de santé publique et les stratégies de vaccination adaptées aux enfants.

Pour les parents et les professionnels de santé, la vigilance reste de mise, mais l’évolution favorable des cas pédiatriques demeure un motif d’espoir.


Références

  1. World Health Organization. WHO Coronavirus (COVID-19) Dashboard. Geneva: WHO; 2025 [cité 2025 avril 10]. Disponible sur: https://covid19.who.int/

  2. Africa CDC. Outbreak Brief 156: COVID-19 Pandemic. Africa CDC; 2025.

  3. Ministère de la Santé Publique du Cameroun. Rapport épidémiologique COVID-19. Yaoundé : MINSANTE; 2025.

  4. Dong Y, Mo X, Hu Y, Qi X, Jiang F, Jiang Z, et al. Epidemiological Characteristics of 2143 Pediatric Patients With 2019 Coronavirus Disease in China. Pediatrics. 2020;145(6):e20200702.

  5. Ludvigsson JF. Systematic review of COVID-19 in children shows milder cases and a better prognosis than adults. Acta Paediatr. 2020;109(6):1088-1095.

  6. Götzinger F, Santiago-García B, Noguera-Julián A, et al. COVID-19 in children and adolescents in Europe: a multinational, multicentre cohort study. Lancet Child Adolesc Health. 2020;4(9):653-661.

  7. Bunyavanich S, Do A, Vicencio A. Nasal Gene Expression of Angiotensin-Converting Enzyme 2 in Children and Adults. JAMA. 2020;323(23):2427-2429.

TOUT SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES : USAGES ET RÉSISTANCES

Introduction

Les antibiotiques sont des médicaments essentiels utilisés pour traiter les infections causées par des bactéries. Ils agissent en tuant les bactéries ou en inhibant leur croissance, permettant ainsi au corps de combattre efficacement les maladies infectieuses. Bien que les antibiotiques aient révolutionné la médecine moderne, leur usage inapproprié et excessif a conduit à un phénomène alarmant : la résistance aux antibiotiques.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la résistance aux antimicrobiens (RAM) est l’une des 10 principales menaces de santé publique auxquelles l’humanité est confrontée (1). Dans le monde, on estime qu’environ 1,27 million de décès par an sont directement attribuables à des infections causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques (2). En Afrique, la situation est préoccupante, car le manque de régulation, le recours à l’automédication, et l’absence de tests de diagnostic contribuent à aggraver le problème.

Au Cameroun, les études montrent une utilisation inappropriée des antibiotiques, tant dans les établissements de santé que dans les foyers. L’OMS a signalé que dans plusieurs pays africains, y compris le Cameroun, plus de 70 % des antibiotiques sont utilisés sans prescription médicale (3).

Les usages des antibiotiques

Les antibiotiques sont utilisés pour traiter des infections causées par des bactéries. Ils agissent en tuant les bactéries ou en inhibant leur croissance, permettant ainsi au système immunitaire de combattre l’infection. Ces médicaments sont prescrits pour diverses pathologies, telles que les infections respiratoires (pneumonies, bronchites), les infections urinaires, les infections de la peau, les infections digestives et bien d’autres.

Il existe plusieurs types d’antibiotiques, chacun ciblant des bactéries spécifiques. Par exemple, la pénicilline est efficace contre certaines bactéries Gram-positives, tandis que les céphalosporines peuvent être utilisées contre une gamme plus large de bactéries. Cependant, il est essentiel de bien choisir l’antibiotique approprié en fonction du type d’infection et de la sensibilité de l’agent pathogène.

La résistance aux antibiotiques : un défi mondial

La résistance aux antibiotiques survient lorsque les bactéries développent des mécanismes pour échapper à l’action de ces médicaments. Ce phénomène peut être le résultat de l’utilisation excessive ou inappropriée des antibiotiques, que ce soit dans le cadre de prescriptions médicales inappropriées ou d’une utilisation dans l’agriculture et l’élevage. Par exemple, l’utilisation d’antibiotiques pour favoriser la croissance des animaux destinés à l’alimentation a été identifiée comme un facteur majeur dans la propagation de la résistance (OMS, 2021).

L’OMS a déclaré que la résistance antimicrobienne (RAM) constitue une menace sérieuse pour la santé mondiale, car elle rend de plus en plus difficiles le traitement des infections courantes, prolongeant ainsi les hospitalisations et augmentant la mortalité. En 2019, l’OMS estimait que près de 700 000 personnes mouraient chaque année à cause de la résistance aux antibiotiques (OMS, 2019).

La situation en Afrique et au Cameroun

En Afrique, la situation est particulièrement préoccupante. Selon l’OMS, l’Afrique subsaharienne est confrontée à un nombre élevé d’infections résistantes, avec un accès limité aux antibiotiques de qualité et une mauvaise gestion des prescriptions. Le manque de formation et de sensibilisation parmi les professionnels de santé et le grand public contribue à l’aggravation de cette situation (OMS, 2020).

Au Cameroun, la problématique de la résistance aux antibiotiques n’est pas en reste. Le pays est confronté à des défis multiples, notamment l’usage non contrôlé des antibiotiques en médecine humaine, ainsi que dans l’agriculture et l’élevage. La vente libre d’antibiotiques sans ordonnance est courante, et beaucoup de patients consomment des médicaments sans prescription médicale appropriée, aggravant ainsi le phénomène de résistance. De plus, la qualité des antibiotiques disponibles dans le pays varie considérablement, ce qui peut entraîner une inefficacité dans le traitement des infections et favoriser l’émergence de souches résistantes.

L’OMS a réitéré la nécessité d’intensifier les efforts pour limiter l’usage inapproprié des antibiotiques en Afrique, en encourageant une meilleure gestion des prescriptions et en investissant dans la surveillance des infections résistantes. Des initiatives de sensibilisation et de renforcement des capacités des professionnels de santé sont essentielles pour lutter contre ce fléau.

Les conséquences de la résistance aux antibiotiques

Les conséquences de la résistance aux antibiotiques sont dramatiques et affectent à la fois les individus et les systèmes de santé. Lorsque les antibiotiques ne sont plus efficaces, les infections deviennent plus difficiles à traiter, entraînant une augmentation des complications, des hospitalisations prolongées et un taux de mortalité plus élevé. De plus, les infections résistantes peuvent se propager rapidement, ce qui rend les traitements encore plus complexes et coûteux.

Le coût économique de la résistance aux antibiotiques est également important. En 2019, l’OMS a estimé que les infections résistantes coûtaient entre 1,5 et 3 milliards de dollars par an en soins de santé supplémentaires dans le monde (OMS, 2020). Pour les pays en développement comme le Cameroun, ces coûts représentent une pression supplémentaire sur des systèmes de santé déjà fragiles.

Que faire pour lutter contre la résistance aux antibiotiques ?

Pour lutter contre la résistance aux antibiotiques, plusieurs actions doivent être entreprises à tous les niveaux :

  1. Sensibilisation et éducation : Informer la population sur les dangers de l’automédication et de l’usage excessif des antibiotiques est primordial. Les patients doivent comprendre que les antibiotiques ne sont efficaces que contre les infections bactériennes et non contre les infections virales, comme le rhume ou la grippe.

  2. Renforcement des capacités des professionnels de santé : Former les médecins et pharmaciens à prescrire les antibiotiques de manière rationnelle et appropriée est une étape essentielle pour éviter les prescriptions inutiles.

  3. Contrôle de la vente d’antibiotiques : Interdire la vente libre d’antibiotiques sans ordonnance et mettre en place des mécanismes de contrôle plus stricts sont des mesures nécessaires pour réduire l’usage excessif.

  4. Investir dans la recherche et le développement : Encourager la recherche sur de nouveaux antibiotiques et de nouvelles stratégies pour traiter les infections résistantes est crucial pour faire face aux résistances émergentes.

  5. Renforcement des infrastructures de santé : Mettre en place des systèmes de surveillance des infections résistantes permettrait de mieux comprendre l’étendue du phénomène et d’adapter les politiques de santé publique.

Conclusion

La résistance aux antibiotiques est un défi mondial majeur qui touche de manière particulière les pays en développement, comme le Cameroun. Afin de préserver l’efficacité des antibiotiques et de lutter contre la propagation des infections résistantes, il est nécessaire d’adopter une approche globale qui combine sensibilisation, régulation stricte et investissement dans la recherche. En prenant des mesures appropriées, il est possible de freiner l’essor de la résistance et de garantir un avenir où les antibiotiques continuent de sauver des vies.

Références bibliographiques

  1. Organisation mondiale de la santé. (2021). Rapport sur la résistance antimicrobienne : Les menaces mondiales et les solutions. Genève : OMS.

  2. Organisation mondiale de la santé. (2019). Résistance aux antibiotiques : un défi mondial. Genève : OMS.

  3. Organisation mondiale de la santé. (2020). La résistance aux antimicrobiens en Afrique : une menace grandissante. Genève : OMS.

LES DERNIÈRES AVANCÉES MÉDICALES CONTRE LE CANCER

Introduction

Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération anarchique de cellules anormales capables d’envahir et de détruire les tissus sains. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le cancer représente la deuxième cause de mortalité dans le monde, avec près de 10 millions de décès en 2020, soit environ un décès sur six (OMS, 2022).

En Afrique, le cancer constitue un défi croissant. Faute de dépistage précoce, de sensibilisation et d’infrastructures adéquates, les taux de mortalité y sont particulièrement élevés. Le continent enregistre chaque année environ 1,1 million de nouveaux cas et près de 700 000 décès (OMS Afrique, 2021).

Au Cameroun, les statistiques sont tout aussi préoccupantes. On y dénombre plus de 20 000 nouveaux cas de cancer chaque année, avec une majorité diagnostiquée à un stade avancé. Les types les plus fréquents incluent le cancer du sein, du col de l’utérus, de la prostate, du foie et les lymphomes (Ministère de la Santé Publique, 2023).

Situation mondiale

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de nouveaux cas de cancer est passé de 14,1 millions en 2012 à environ 20 millions en 2022, et pourrait dépasser les 35 millions d’ici 2050 (2). Cette explosion est liée à plusieurs facteurs : vieillissement de la population, modes de vie à risque (tabac, alcool, sédentarité), pollution et prédispositions génétiques (2). Les cancers du sein, du poumon, du côlon et de la prostate demeurent les plus fréquents à l’échelle mondiale (1).

Situation en Afrique

Le continent africain connaît une progression alarmante du nombre de cas de cancer. En 2022, près de 882 882 nouveaux cas ont été enregistrés, entraînant 573 653 décès (3). Les plus répandus sont les cancers du sein, du col de l’utérus, de la prostate, colorectal et du foie. Le taux de mortalité reste élevé en raison du diagnostic tardif, du manque d’équipements médicaux, et de la faiblesse des systèmes de santé. Le taux de survie moyen en Afrique est estimé à seulement 12 %, contre plus de 80 % dans les pays développés (3).

Focus sur le Cameroun

Au Cameroun, la situation est tout aussi préoccupante. En 2020, 20 745 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués, avec un total de 13 199 décès (4). Les cancers les plus fréquents sont ceux du sein et du col de l’utérus. Environ 80 % des patients se présentent à un stade avancé de la maladie, limitant fortement les chances de survie (4). Ce retard de diagnostic est souvent dû au manque de sensibilisation, à l’automédication, ou encore à la faible accessibilité des structures de santé spécialisées.

Les dernières avancées médicales

Des progrès notables ont récemment été réalisés :

  • Dépistage précoce : grâce à de nouvelles technologies, des campagnes de dépistage efficaces ont été lancées dans plusieurs pays, y compris en Afrique, facilitant la détection des tumeurs à un stade précoce (1).

  • Vaccination : l’introduction du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) dans 28 pays africains permet de réduire les cas de cancer du col de l’utérus à long terme (1).

  • Thérapies ciblées et immunothérapie : ces traitements personnalisés, qui agissent directement sur les cellules cancéreuses, offrent aujourd’hui des résultats spectaculaires, en particulier pour les cancers du poumon, du sein et les mélanomes (2).

  • Médecine de précision : l’analyse génétique des tumeurs permet d’adapter le traitement à chaque patient, optimisant ainsi l’efficacité des soins (2).

Conclusion

Face à l’ampleur du cancer, les récentes avancées médicales offrent de réelles raisons d’espérer. Néanmoins, pour que ces progrès bénéficient à tous, des efforts concertés sont nécessaires, notamment dans les pays à ressources limitées comme le Cameroun. Il est crucial d’investir dans la sensibilisation, la formation du personnel médical, le dépistage précoce et l’accessibilité aux traitements innovants. En tant qu’acteur de la santé, mboapharma.cm s’engage à relayer ces évolutions et à promouvoir une prise en charge efficace, équitable et humaine du cancer.


Références (style Vancouver)

  1. Organisation mondiale de la santé. Fiche d’information sur le cancer. 2022. Disponible sur : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/cancer

  2. The Guardian. Global cancer cases to rise by more than 75% by 2050, WHO predicts. 2024. Disponible sur : https://www.theguardian.com/society/2024/feb/01/global-cancer-cases-to-rise-by-more-than-75-by-2050-who-predicts

  3. New Afrique. Journée mondiale contre le cancer : Environ 573 653 décès par cancer en Afrique, en 2022. 2024. Disponible sur : https://www.newafrique.net/articles/07nABqN1mk9Wk42alr8z

  4. Actu Cameroun. Cancer : 20745 nouveaux cas diagnostiqués au Cameroun en 2020. 2021. Disponible sur : https://actucameroun.com/2021/10/21/cancer-20745-nouveaux-cas-diagnostiques-au-cameroun-en-2020/

COMMENT RENFORCER SON SYSTÈME IMMUNITAIRE NATURELLEMENT ?

Introduction

Le système immunitaire est l’ensemble des mécanismes biologiques qui permettent à notre corps de se défendre contre les infections, les virus, les bactéries et autres agents pathogènes. Il joue un rôle crucial dans le maintien de la santé et de l’équilibre général de l’organisme.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la faiblesse du système immunitaire est l’une des causes majeures de morbidité à l’échelle mondiale. En Afrique, de nombreux facteurs comme la malnutrition, le stress chronique, les maladies infectieuses (paludisme, VIH, tuberculose), et le manque d’accès à des soins de santé de qualité compromettent les défenses immunitaires des populations (OMS, 2023). Au Cameroun, la situation est similaire. Les chiffres du Ministère de la Santé Publique et de l’OMS indiquent qu’environ 40 % des personnes hospitalisées sont affectées par des maladies liées à une faible immunité, aggravées par des conditions de vie précaires et une mauvaise hygiène de vie (OMS, 2023).

Dans cet article, nous vous proposons des solutions naturelles et efficaces pour renforcer votre système immunitaire au quotidien.

1. Adoptez une alimentation équilibrée

Une alimentation riche en fruits, légumes, protéines maigres et bonnes graisses fournit les nutriments essentiels au bon fonctionnement du système immunitaire. Les vitamines C, D, E et le zinc jouent un rôle crucial dans la défense de l’organisme contre les infections (1).

2. Intégrez des probiotiques à votre régime

Les probiotiques, que l’on retrouve dans les aliments fermentés comme le yaourt, le kéfir ou la choucroute, aident à équilibrer la flore intestinale. Or, un microbiote intestinal sain est directement lié à une meilleure réponse immunitaire (2).

3. Pratiquez une activité physique régulière

L’exercice physique modéré, comme la marche, le vélo ou la natation, améliore la circulation sanguine et lymphatique. Il permet ainsi une meilleure distribution des cellules immunitaires dans tout l’organisme (5).

4. Dormez suffisamment

Un sommeil de qualité est l’un des piliers d’une bonne santé immunitaire. C’est durant le sommeil que le corps se régénère et produit des cytokines, des protéines qui aident à lutter contre les infections et l’inflammation (3).

5. Gérez le stress

Le stress chronique est un des grands ennemis du système immunitaire. Il entraîne une production excessive de cortisol, une hormone qui affaiblit les défenses naturelles. Des techniques comme la méditation, le yoga ou la respiration profonde peuvent aider à réduire le stress (4).

6. Hydratez-vous correctement

Une bonne hydratation est essentielle pour éliminer les toxines et favoriser le transport des nutriments et des cellules immunitaires dans le corps. Il est conseillé de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour (2).

7. Limitez la consommation de sucre

Une consommation élevée de sucre peut nuire au bon fonctionnement des globules blancs, essentiels pour lutter contre les infections. Réduire les produits transformés et privilégier une alimentation naturelle est bénéfique pour l’immunité (4).

8. Exposez-vous modérément au soleil

Le soleil permet la synthèse de la vitamine D, un nutriment essentiel pour activer la réponse immunitaire. Une exposition quotidienne de 15 à 20 minutes suffit souvent à maintenir un bon taux (1).

9. Consommez des épices bénéfiques

Des épices comme le gingembre, le curcuma, l’ail ou la cannelle possèdent des propriétés antivirales, antimicrobiennes et anti-inflammatoires. Elles peuvent facilement être intégrées à vos plats quotidiens (2).

10. Maintenez une bonne hygiène

Des gestes simples comme se laver les mains régulièrement, bien nettoyer les surfaces ou éviter de toucher son visage permettent de réduire considérablement le risque d’infection, et donc de préserver le bon fonctionnement du système immunitaire (3).


Conclusion

En intégrant ces gestes simples mais puissants à votre quotidien, vous offrez à votre système immunitaire tout ce dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale. Il ne s’agit pas de chercher des solutions miracles, mais de bâtir une routine saine et durable qui renforcera vos défenses naturelles jour après jour. N’oubliez pas que votre santé est votre meilleure richesse — prenez-en soin avec conscience et constance. Et si vous avez besoin de conseils personnalisés ou de compléments naturels de qualité, Mboapharma.cm reste à votre écoute pour vous accompagner dans votre bien-être.


Références (Style Vancouver) :

  1. Santé Magazine. Comment booster naturellement ses défenses immunitaires [Internet]. [cité 2025 avr 14]. Disponible sur : https://www.santemagazine.fr/alimentation/nutriments/vitamines/comment-booster-naturellement-ses-defenses-immunitaires-428308

  2. Nutrition et Vous. Conseils pour renforcer le système immunitaire [Internet]. [cité 2025 avr 14]. Disponible sur : https://www.nutritionetvous.fr/conseils-renforcer-systeme-immunitaire

  3. La Mie Mutuelle. 5 astuces pour booster son système immunitaire naturellement [Internet]. [cité 2025 avr 14]. Disponible sur : https://www.lamie-mutuelle.com/blog/5-astuces-pour-booster-son-systeme-immunitaire-naturellement

  4. Holissence. Comment booster naturellement son système immunitaire [Internet]. [cité 2025 avr 14]. Disponible sur : https://www.holissence.com/comment-booster-naturellement-son-systeme-immunitaire

  5. Tout pour ma santé. Renforcer son système immunitaire : 8 conseils pour se protéger [Internet]. [cité 2025 avr 14]. Disponible sur : https://toutpourmasante.fr/renforcer-systeme-immunitaire

LES MÉDICAMENTS INTERDITS PENDANT LA GROSSESSE ET POURQUOI ?

Introduction

La grossesse est une période cruciale durant laquelle la santé de la mère et du fœtus doit être rigoureusement surveillée. Les médicaments interdits pendant la grossesse sont ceux qui présentent un risque potentiel ou avéré de malformations congénitales, de toxicité fœtale, ou de complications obstétricales. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 10 % des femmes enceintes dans le monde consomment au moins un médicament potentiellement nocif pour leur grossesse, en particulier dans les pays en développement où l’automédication est fréquente (1).

En Afrique subsaharienne, l’accès limité aux soins spécialisés et à une information médicale fiable favorise l’utilisation non encadrée de produits pharmaceutiques, parfois traditionnels, parfois importés de manière informelle. Au Cameroun, la situation est similaire : des études indiquent qu’un nombre important de femmes enceintes utilisent des médicaments contre-indiqués, souvent sans prescription médicale, augmentant ainsi les risques pour la mère et l’enfant (2).


Pourquoi certains médicaments sont-ils interdits pendant la grossesse ?

Certains médicaments traversent facilement la barrière placentaire et peuvent perturber le développement embryonnaire. Leurs effets peuvent aller de simples troubles fonctionnels à de graves malformations congénitales. L’embryotoxicité, la fœtotoxicité et les risques tératogènes sont les principales raisons de l’interdiction de certains principes actifs chez la femme enceinte.


Liste des médicaments interdits ou à éviter pendant la grossesse

1. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Exemples : ibuprofène, kétoprofène, naproxène

  • Risques : fermeture prématurée du canal artériel, insuffisance rénale fœtale, hémorragies.

  • Interdits surtout à partir du 3ᵉ trimestre (3).

2. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II)

Exemples : captopril, enalapril, losartan

  • Risques : insuffisance rénale fœtale, hypotension, anomalies du crâne (4).

3. L’isotrétinoïne (Roaccutane)

  • Médicament contre l’acné sévère

  • Risques : malformations faciales, anomalies cérébrales, avortement spontané.

  • Strictement contre-indiqué pendant toute la grossesse (5).

4. Le misoprostol

  • Utilisé pour déclencher l’accouchement ou pour les IVG

  • Risques : avortement involontaire, malformations (6).

5. Les médicaments antiépileptiques

Exemples : valproate de sodium, carbamazépine

  • Risques : spina bifida, retard du développement cognitif

  • À utiliser avec prudence, uniquement en cas d’absolue nécessité et sous surveillance médicale (7).

6. Les antibiotiques contre-indiqués

  • Tétracyclines : coloration des dents et troubles osseux chez le fœtus

  • Aminosides : toxicité auditive

  • Fluoroquinolones : toxicité cartilagineuse (8).


Conséquences de la prise de médicaments interdits

La prise non encadrée de ces médicaments peut entraîner :

  • Des fausses couches ou accouchements prématurés

  • Des malformations congénitales graves (cardiaques, neurologiques, squelettiques)

  • Des problèmes de développement cognitif chez l’enfant

  • Un décès in utero dans les cas les plus graves


Bonnes pratiques et recommandations

  • Consultez un professionnel de santé avant toute prise de médicament, même pour une douleur bénigne.

  • Privilégiez des consultations prénatales régulières.

  • Évitez l’automédication et l’utilisation de remèdes traditionnels non validés scientifiquement.

  • Vérifiez systématiquement si le médicament est classé « risqué » pour la grossesse (classe D ou X selon la FDA).


Médicaments sûrs pendant la grossesse

Il existe toutefois des médicaments compatibles avec la grossesse, comme :

  • Le paracétamol (en dose modérée)

  • Certains antibiotiques (pénicillines, céphalosporines)

  • Le fer, l’acide folique et les vitamines prénatales (sous surveillance)


Conclusion

Protéger la mère et l’enfant passe par une éducation pharmaceutique adaptée. Il est impératif d’élever le niveau de sensibilisation au Cameroun et en Afrique sur les dangers liés à la consommation de médicaments interdits pendant la grossesse. Le rôle des pharmaciens, des médecins et des plateformes comme mboapharma.cm est fondamental pour garantir une grossesse en toute sécurité.


Références

  1. World Health Organization. Safety of medicines in pregnancy. Geneva: WHO; 2022.

  2. Kamga G, Tchente C. Utilisation des médicaments chez la femme enceinte au Cameroun. Rev Afr Pharmacol. 2020;14(2):55–61.

  3. Moore TJ, Furberg CD. The problem of NSAIDs during pregnancy. Am J Obstet Gynecol. 2019;221(3):295–6.

  4. Cooper WO, Hernandez-Diaz S, Arbogast PG, et al. Risk of birth defects with ACE inhibitors. N Engl J Med. 2006;354(23):2443–51.

  5. Cragan JD, Friedman JM. Teratogen update: isotretinoin. Teratology. 2001;63(3):196–217.

  6. Gülmezoglu AM, et al. Misoprostol for labor induction. Cochrane Database Syst Rev. 2021;CD000941.

  7. Tomson T, Battino D. Teratogenic effects of antiepileptic drugs. Lancet Neurol. 2012;11(9):803–13.

  8. Nahum GG, Uhl K, Kennedy DL. Antibiotic use during pregnancy and possible fetal risks. Obstet Gynecol. 2006;107(5):1120–8.

MIGRAINE : SYMPTÔMES, CAUSES, TRAITEMENT ET PRÉVENTION

Introduction

La migraine est une affection neurologique chronique caractérisée par des maux de tête récurrents et souvent intenses, généralement accompagnés de nausées, de vomissements, et d’une sensibilité à la lumière ou au son. Contrairement aux céphalées ordinaires, la migraine est invalidante et peut durer de quelques heures à plusieurs jours (OMS, 2023).

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 1 milliard de personnes dans le monde souffrent de migraine, en faisant la troisième maladie la plus répandue. En Afrique, la prévalence est estimée entre 17 % et 22 % de la population, avec une prédominance chez les femmes. Au Cameroun, une étude réalisée à Douala révèle que près de 20 % des adultes souffrent de migraines récurrentes, affectant considérablement leur productivité et leur qualité de vie (Nguemeleu et al., 2020).

Qu’est-ce que la migraine ?

La migraine est une céphalée récurrente, d’intensité modérée à sévère, généralement localisée d’un seul côté de la tête. Elle est souvent pulsatile, aggravée par l’effort physique et accompagnée de nausées, vomissements, sensibilité à la lumière (photophobie) et au bruit (phonophobie) (1). Les crises durent de 4 à 72 heures (2).

Les types de migraines

On distingue plusieurs formes de migraines :

  • Migraine sans aura : la plus courante, sans signes neurologiques précurseurs (3).

  • Migraine avec aura : précédée de troubles visuels (scintillements, lignes en zigzag), sensitifs (fourmillements) ou du langage (3).

  • Migraine chronique : survenant plus de 15 jours par mois, pendant plus de 3 mois (2).

  • Migraine hémiplégique : rare, avec paralysie temporaire d’un côté du corps (3).

Causes et facteurs déclenchants

La migraine résulte d’une interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux. Des mutations génétiques influençant les canaux ioniques ou neurotransmetteurs peuvent favoriser son apparition (4).

Les principaux déclencheurs incluent :

  • Variations hormonales, notamment autour des menstruations (5).

  • Stress, anxiété, fatigue mentale (1).

  • Certains aliments : fromages affinés, chocolat, vin rouge, café (3).

  • Manque ou excès de sommeil (5).

  • Stimulation sensorielle excessive : bruit, lumière vive, écrans (2).

  • Conditions météorologiques : changements de pression atmosphérique, chaleur (5).

Symptômes typiques

Les symptômes varient mais incluent généralement :

  • Douleur unilatérale et pulsatile.

  • Nausées ou vomissements.

  • Photophobie et phonophobie.

  • Aura : troubles visuels ou sensoriels avant la douleur (3).

Les crises peuvent survenir de façon imprévisible, perturbant la vie personnelle et professionnelle du patient (1).

Diagnostic et traitement

Le diagnostic repose sur l’examen clinique et les antécédents. Aucun examen spécifique n’est nécessaire, sauf pour éliminer d’autres pathologies (2).

Traitement de crise :

  • Antalgiques : paracétamol, AINS (ibuprofène)

  • Triptans : médicaments spécifiques des migraines sévères (2)

Traitement préventif :

  • Bêta-bloquants, antiépileptiques, antidépresseurs tricycliques

  • Nouveaux traitements : anticorps monoclonaux anti-CGRP comme le frémanézumab (4)

Approches complémentaires :

  • Relaxation, méditation, yoga

  • Acupuncture, ostéopathie

  • Modification de l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, activité physique)

Prévention des crises

Pour limiter la fréquence et la sévérité des migraines :

  • Tenir un journal des crises pour repérer les déclencheurs (3).

  • Respecter des horaires réguliers de sommeil et de repas.

  • Gérer le stress à l’aide de techniques de respiration, thérapies comportementales (5).

  • Éviter les excès sensoriels : limiter le temps d’écran, utiliser des lunettes filtrantes en cas de lumière vive (1).


Références

  1. World Health Organization (WHO). Headache disorders [Internet]. 2023 [cité le 13 avr. 2025]. Disponible sur : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/headache-disorders

  2. Dateline Health Africa. Migraine: An overview for Africans [Internet]. 2023 [cité le 13 avr. 2025]. Disponible sur : https://www.datelinehealthafrica.org/migraine-an-overview-for-africans

  3. Tegha G, Njamnshi AK, Nguefack S, et al. Prevalence and characteristics of migraine in a Cameroonian population: a cross-sectional study. Pan Afr Med J [Internet]. 2023 [cité le 13 avr. 2025];46:175. Disponible sur : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10956204

  4. Assurance Maladie. Migraine : symptômes, facteurs déclenchants et évolution. [Internet]. Paris: ameli.fr; 2023. Disponible sur : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/migraine

  5. INSERM. Migraine [Internet]. Inserm.fr; 2023. Disponible sur : https://www.inserm.fr/dossier/migraine

  6. Migraine Québec. Les 7 types de migraine : comment les reconnaître [Internet]. 2023. Disponible sur : https://www.migrainequebec.org/fr/les-types-de-migraine

  7. Wikipédia. Frémanezumab [Internet]. 2023. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9man%C3%A9zumab

  8. Santé Magazine. Migraine : définition, symptômes, causes et traitements [Internet]. 2023. Disponible sur : https://www.santemagazine.fr/sante/fiche-maladie/migraine

PRÉVOYEZ VOTRE AVENIR À DEUX : LES EXAMENS MÉDICAUX ESSENTIELS AVANT LE MARIAGE

Introduction

Le mariage est une décision majeure, à la fois émotionnelle et sociale. Toutefois, il est également important de l’envisager sous l’angle de la santé reproductive et du bien-être conjugal. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la réalisation d’examens médicaux avant le mariage est une étape cruciale pour garantir une union saine, prévenir certaines maladies transmissibles et protéger la future descendance (1).

À l’échelle mondiale, de plus en plus de pays encouragent les bilan de santé prénuptiaux, notamment pour dépister des affections génétiques, les infections sexuellement transmissibles (IST), ou encore évaluer la compatibilité de groupe sanguin. En Afrique, la prévalence de certaines maladies comme le VIH/SIDA, l’hépatite B, ou la drépanocytose rend ces examens d’autant plus importants (2).

Au Cameroun, bien que les campagnes de sensibilisation se multiplient, la pratique reste encore marginale. Selon les statistiques du Ministère de la Santé Publique, moins de 30 % des couples effectuent un test médical complet avant de se marier (3). Il est donc essentiel de renforcer l’information et l’accessibilité aux examens prénuptiaux pour favoriser des unions saines et durables.


Pourquoi faire des examens médicaux avant le mariage ?

  1. Prévenir les maladies transmissibles

    • Les tests de dépistage du VIH, de l’hépatite B et C, de la syphilis, ou de la gonorrhée sont essentiels. Ces infections peuvent avoir des conséquences graves sur la fertilité et la santé future des enfants.

    • Mots-clés : prévention VIH, dépistage IST avant mariage, bilan prénuptial Cameroun

  2. Détecter les maladies génétiques

    • Certaines conditions, comme la drépanocytose, sont très répandues en Afrique. Le dépistage permet d’évaluer les risques de transmission à la descendance et de faire un choix éclairé.

    • Mots-clés : drépanocytose au Cameroun, maladies héréditaires Afrique, compatibilité génétique couple

  3. Vérifier la compatibilité sanguine

    • La compatibilité Rhésus est cruciale. Une incompatibilité peut provoquer des complications pendant la grossesse, notamment l’érythroblastose fœtale.

    • Mots-clés : groupe sanguin couple, incompatibilité Rhésus grossesse

  4. Évaluer la fertilité

    • Des examens hormonaux ou des échographies peuvent détecter des anomalies susceptibles d’impacter la fertilité.

    • Mots-clés : test fertilité homme femme, examen fertilité prénuptial


Quels sont les examens médicaux essentiels avant le mariage ?

Voici une liste non exhaustive des examens à effectuer dans un centre de santé ou un laboratoire agréé, comme ceux de Mboapharma :

  • Test VIH/SIDA

  • Dépistage des hépatites B et C

  • Tests IST : syphilis, chlamydia, gonorrhée

  • Électrophorèse de l’hémoglobine (pour détecter les traits drépanocytaires)

  • Groupe sanguin et facteur Rh

  • Glycémie et bilan lipidique

  • Test de fertilité (spermogramme, dosages hormonaux)

  • Échographie pelvienne et test hormonal chez la femme


Où faire ses examens prénuptiaux au Cameroun ?

De nombreux laboratoires et centres médicaux offrent des forfaits d’examens prénuptiaux adaptés. Chez Mboapharma, nos professionnels de santé vous accompagnent avec des équipements de pointe et un encadrement personnalisé. Un bilan complet, réalisé rapidement et en toute confidentialité, vous permet de démarrer votre vie de couple sur des bases solides.


Conclusion

Faire des examens médicaux avant le mariage ne remet pas en question l’amour ou la confiance au sein du couple, bien au contraire. C’est une preuve de responsabilité, d’amour mutuel et de respect de la santé future de sa famille. En intégrant cette étape dans votre préparation au mariage, vous vous donnez toutes les chances de construire un avenir épanoui et en bonne santé.


Références

  1. World Health Organization. Global Health Observatory Data: Pre-marital Health Screening [Internet]. Geneva: WHO; 2022. Disponible sur: https://www.who.int/data/gho

  2. United Nations Population Fund. Health, Rights and Choices: Pre-marital Health in Sub-Saharan Africa [Internet]. UNFPA; 2021. Disponible sur: https://www.unfpa.org

  3. Ministère de la Santé Publique du Cameroun. Rapport annuel de santé 2023. Yaoundé : MINSANTE ; 2023

COMMENT BIEN CONSERVER SES MÉDICAMENTS À LA MAISON ?

Introduction

La conservation des médicaments à domicile est une pratique cruciale pour garantir leur efficacité, leur innocuité et leur durée de vie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 50 % des médicaments utilisés dans les pays en développement peuvent être inefficaces ou dangereux à cause d’une mauvaise conservation (OMS, 2022). En Afrique, les conditions climatiques (chaleur, humidité), le manque d’information et l’absence d’équipements appropriés aggravent cette problématique. Au Cameroun, plusieurs études ont révélé que plus de 60 % des foyers conservent leurs médicaments dans des conditions inadéquates, augmentant ainsi les risques d’intoxication, d’inefficacité thérapeutique, voire de résistance aux traitements (Ngou et al., 2020).


Pourquoi est-il important de bien conserver ses médicaments ?

Les médicaments sont des produits chimiques sensibles aux variations de température, humidité, lumière et air. Une mauvaise conservation peut :

  • Modifier leur composition

  • Réduire leur efficacité

  • Provoquer des effets secondaires dangereux

  • Favoriser le développement de bactéries ou moisissures

  • Conduire à une intoxication, notamment chez les enfants

Par exemple, un antibiotique mal conservé peut ne plus fonctionner correctement, favorisant ainsi la résistance microbienne (OMS, 2023).


Les règles d’or pour bien conserver ses médicaments à la maison

1. Respecter les conditions de température

La plupart des médicaments doivent être conservés à température ambiante (15 à 25°C). Certains nécessitent une chaîne de froid stricte, entre 2 et 8°C, comme l’insuline ou certains vaccins. Il est donc essentiel de lire attentivement la notice et d’utiliser un réfrigérateur dédié si possible.

2. Éviter l’exposition à la lumière directe

La lumière peut altérer certains principes actifs, en particulier les sirops et les solutions injectables. Il est conseillé de garder les médicaments dans leur emballage d’origine, qui les protège souvent contre la lumière.

3. Limiter l’humidité

Ne jamais stocker les médicaments dans la salle de bain ou la cuisine, car l’humidité favorise leur dégradation. Préférer un endroit sec, comme une armoire dans une chambre.

4. Tenir hors de portée des enfants

Un enfant peut être intoxiqué en ingérant un médicament par accident. Il est crucial d’utiliser une boîte fermée à clé ou en hauteur pour les garder hors de leur portée.

5. Surveiller les dates de péremption

Un médicament périmé peut devenir toxique ou inefficace. Il faut vérifier régulièrement les dates, éliminer les produits expirés et ne jamais consommer un médicament dont l’aspect ou l’odeur a changé.

6. Ne jamais transvaser les médicaments

L’emballage original contient des informations essentielles (nom, posologie, date d’expiration). Le transvasement augmente les risques d’erreurs et de confusion.


Que faire des médicaments périmés ou inutilisés ?

Les médicaments non utilisés ou périmés ne doivent jamais être jetés dans la poubelle ou les toilettes. Cela pollue l’environnement et les nappes phréatiques. Au Cameroun, certaines pharmacies ou centres de santé acceptent de les reprendre pour les éliminer de manière sécurisée. Sinon, il est recommandé de :

  • Les mettre dans un sachet opaque, puis les confier à un professionnel de santé

  • Ne pas les redistribuer à d’autres personnes sans avis médical


Conclusion

La conservation des médicaments à domicile est une responsabilité individuelle mais aussi un enjeu de santé publique. Une mauvaise gestion peut entraîner des conséquences graves pour la santé des membres du foyer et la communauté en général. Adopter les bonnes pratiques permet de préserver l’efficacité des traitements, d’éviter les intoxications et de contribuer à la lutte contre la résistance aux médicaments.

Le site mboapharma.cm vous accompagne avec des conseils pratiques, des fiches produits, et des solutions innovantes pour sécuriser votre pharmacie domestique.


Références bibliographiques

  1. Organisation mondiale de la Santé. Médicaments de qualité : un défi mondial. Genève : OMS; 2022. Disponible sur : https://www.who.int/

  2. Ngou JP, Mbarga FN, Etoundi SM. Pratiques de conservation des médicaments dans les ménages camerounais. Rev Pharm Afr. 2020;12(3):45-52.

  3. WHO. Antibiotic resistance – Key facts. 2023. Disponible sur : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/antibiotic-resistance

  4. Ministère de la Santé Publique du Cameroun. Guide des bonnes pratiques de gestion des médicaments. Yaoundé : MINSANTE; 2021.

QUELS SONT LES MÉDICAMENTS LES PLUS CONTREFAITS EN AFRIQUE ?

Introduction

La contrefaçon des médicaments constitue une menace croissante pour la santé publique mondiale. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 10% des médicaments en circulation dans le monde sont des produits contrefaits (1). Le phénomène est encore plus préoccupant en Afrique, où jusqu’à 42% des médicaments vendus peuvent être falsifiés ou de qualité inférieure (2). Le Cameroun, comme plusieurs pays de la région, n’est pas épargné : les saisies récurrentes de faux médicaments dans les marchés et les pharmacies illégales en témoignent.

La contrefaçon touche en priorité les médicaments les plus demandés, souvent vitaux, mettant en péril la vie de millions de personnes. Comprendre les médicaments les plus ciblés permet de mieux informer le public et d’orienter les politiques de santé.


Médicaments les plus contrefaits en Afrique

1. Les antipaludiques

En tête de liste figurent les antipaludiques, notamment l’artémisinine et ses dérivés (artéméther-luméfantrine), utilisés dans le traitement du paludisme. Ce fléau est particulièrement grave en Afrique subsaharienne où la maladie tue plus de 600 000 personnes par an (3). Les médicaments contrefaits contiennent souvent peu ou pas de principe actif, ce qui favorise l’émergence de résistances.


2. Les antibiotiques

Les antibiotiques comme l’amoxicilline, la ciprofloxacine ou encore l’azithromycine figurent également parmi les plus falsifiés. Mal dosés ou dilués, ces produits inefficaces peuvent entraîner des complications, des résistances bactériennes et des décès évitables.


3. Les antalgiques et antipyrétiques

Des médicaments de soulagement de la douleur comme le paracétamol, l’ibuprofène ou même des dérivés opiacés sont souvent copiés. Leurs versions contrefaites peuvent contenir des substances toxiques, comme du propylène glycol ou de l’éthylène glycol, responsables de centaines d’intoxications en Afrique (4).


4. Les médicaments contre l’hypertension et le diabète

Avec l’augmentation des maladies chroniques, les antihypertenseurs (amlodipine, losartan) et les antidiabétiques (metformine, insuline) sont de plus en plus contrefaits. Ces traitements à usage quotidien sont très recherchés, ce qui les rend particulièrement vulnérables.


5. Les médicaments contre le VIH/SIDA

Bien que mieux contrôlés grâce aux programmes internationaux, certains antirétroviraux (ARV) sont contrefaits, notamment dans les circuits informels. Cela met en danger les efforts de lutte contre l’épidémie du VIH.


Pourquoi ces médicaments sont-ils ciblés ?

La demande élevée, le coût élevé de certains traitements, et les faiblesses dans les systèmes de régulation pharmaceutique expliquent pourquoi ces médicaments sont prisés des réseaux criminels. En Afrique, la vente informelle dans les marchés, l’absence de traçabilité, et le manque de sensibilisation favorisent leur prolifération.


Que faire pour se protéger ?

  • Acheter les médicaments uniquement dans des pharmacies agréées.

  • Vérifier la traçabilité via les étiquettes, codes QR ou numéros d’enregistrement.

  • Sensibiliser les proches aux dangers des médicaments de rue.

  • Signaler tout produit suspect aux autorités sanitaires.


Conclusion

La lutte contre les médicaments contrefaits en Afrique est un enjeu vital. En identifiant les produits les plus falsifiés, les autorités et les citoyens peuvent mieux cibler leurs efforts pour assurer la sécurité sanitaire. Chez MboaPharma, nous nous engageons à garantir l’authenticité de chaque produit distribué. Restons vigilants, informés et responsables.


Références

  1. World Health Organization. Substandard and falsified medical products. Geneva: WHO; 2023. [Disponible sur : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/substandard-and-falsified-medical-products]

  2. WHO. A study on the public health and socioeconomic impact of substandard and falsified medical products. 2017. [Disponible sur : https://apps.who.int/iris/handle/10665/331690]

  3. World Malaria Report 2023. WHO. [Disponible sur : https://www.who.int/publications/i/item/9789240064898]

  4. Newton PN, Bond KC, on behalf of the Oxford Statement signatories. COVID-19 and risks of substandard and falsified medicines. The Lancet Global Health. 2020;8(6):e754–e755.

LA PLACE DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE DANS LES SOINS MODERNES

Introduction

La médecine traditionnelle se définit, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), comme « la somme totale des connaissances, compétences et pratiques basées sur les théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, utilisées pour maintenir la santé ainsi que pour prévenir, diagnostiquer, améliorer ou traiter des maladies physiques et mentales » (1).

Dans le monde entier, la médecine traditionnelle joue un rôle crucial dans la fourniture de soins de santé, en particulier dans les zones où l’accès aux services médicaux modernes est limité. En Afrique, près de 80 % de la population a recours à la médecine traditionnelle pour ses soins de santé primaires (2). Au Cameroun, cette pratique est profondément enracinée dans les cultures locales et est utilisée aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines, en parallèle avec la médecine conventionnelle.

Face à l’évolution des systèmes de santé, la question de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les soins modernes devient essentielle pour offrir des soins holistiques, accessibles et culturellement adaptés.


La médecine traditionnelle : un pilier ancestral des soins de santé

Dans de nombreuses sociétés africaines, la médecine traditionnelle africaine repose sur l’usage de plantes médicinales, de rituels spirituels, de massages, de bains et d’autres pratiques transmises de génération en génération. Ces traitements sont souvent perçus comme plus accessibles, plus abordables et plus adaptés aux réalités culturelles et environnementales locales.

Au Cameroun, les plantes médicinales comme le « Mbe » (Vernonia amygdalina), le « Kinkeliba », ou encore les décoctions à base d’écorces et de racines sont utilisées pour traiter des affections comme le paludisme, les infections digestives, ou les troubles respiratoires.


Une reconnaissance croissante par les systèmes de santé modernes

La reconnaissance de l’efficacité de certaines pratiques traditionnelles a poussé l’OMS à encourager leur intégration dans les systèmes de santé nationaux, tout en assurant leur réglementation et leur sécurisation (3).

Vers une collaboration entre médecine traditionnelle et médecine moderne

  • Complémentarité des soins : certaines pratiques traditionnelles peuvent être utilisées pour améliorer la qualité de vie des patients, notamment en soins palliatifs, pour soulager la douleur ou renforcer l’immunité.

  • Réduction de la charge des systèmes de santé : l’intégration peut contribuer à désengorger les hôpitaux et centres de santé.

  • Valorisation du savoir local : en promouvant les tradipraticiens et la pharmacopée locale, les États encouragent la recherche et l’innovation basées sur les ressources naturelles locales.


Les défis de l’intégration

Manque de réglementation

Malgré les efforts de certains gouvernements, y compris le Cameroun, l’absence de cadres juridiques solides pour encadrer la pratique de la médecine traditionnelle reste un frein majeur.

Risques pour la santé

L’utilisation de certaines plantes non étudiées ou mal dosées peut entraîner des effets secondaires graves, voire mortels. La formation, la certification des tradipraticiens et le contrôle de la qualité des remèdes restent essentiels.

Méfiance des professionnels de santé modernes

Une méconnaissance ou un rejet de la médecine traditionnelle par certains professionnels de santé modernes freine une collaboration efficace entre les deux approches.


Vers un modèle de santé intégratif au Cameroun

Le Ministère de la Santé Publique du Cameroun a amorcé des démarches pour encadrer la pratique de la médecine traditionnelle. Des laboratoires de recherche en pharmacopée traditionnelle, tels que ceux de l’Université de Dschang ou de l’IMPM (Institut de Recherches Médicales et d’Études des Plantes Médicinales), travaillent à la validation scientifique de ces pratiques.

Par ailleurs, la demande des patients pour des approches naturelles, combinée à la montée du tourisme médical, offre un potentiel économique non négligeable pour les acteurs du domaine.


Conclusion

La médecine traditionnelle a une place importante et légitime dans les soins modernes, à condition d’être encadrée, validée scientifiquement et utilisée en complémentarité avec la médecine conventionnelle. Elle représente une richesse culturelle, une solution locale face aux défis d’accès aux soins, et une voie prometteuse pour construire un système de santé plus humain et holistique.


Références

  1. Organisation mondiale de la Santé. Stratégie de l’OMS pour la médecine traditionnelle 2014-2023. Genève : OMS ; 2013.

  2. World Health Organization. Traditional medicine: definitions [Internet]. WHO; 2020 [cité 2025 avr 12]. Disponible sur: https://www.who.int

  3. OMS Afrique. La médecine traditionnelle et son rôle dans les soins de santé primaires en Afrique. Bureau régional de l’Afrique de l’OMS ; 2021.

  4. Ministère de la Santé Publique du Cameroun. Politique nationale de promotion de la médecine traditionnelle. Yaoundé : MINSANTE ; 2020.

  5. Tchinda RA, Ngassoum MB, Mbafor JT. Ethnobotanical survey of medicinal plants used for the treatment of malaria in Cameroon. J Ethnopharmacol. 2019;236:173–85.